La chasse en forêt de Fontainebleau

Tout à son retournement dû à la brève escapade dans un bosquet caché en compagnie de François, Camille un moment en a perdu le sens de la parole et des convenances...

La marquise de Trémière s'était addressée à elle, elle n'avait pu qu'esquisser un vague sourire à son intention...

Elle se trouvait fort empotée dans cette faune de courtisans... et se demandait qui était le gibier...
Le roi apparemment aussi désinvolte et amusé de la scène qui se jouait autour de lui était reparti à bride abattue, suivant la meute, d'autres chasseurs derrière lui..

Elle se tourne vers le marquis le gratifiant d'un sourire éblouissant..

Nous reprenons les montures?

Emmenant Camille par la main en direction de leurs chevaux,buvant non loin de là...

Oui mon amie,repartons nous aussi....Voir le chasseur,où voir le gibier s'affolant de n'être pris pour cible?ricana François d'Harcourt sardoniquement,main dans celle de la Vicomtesse de Comblisy paraissant éprouvée par leur moment fugace et agréable de leur début de journée...

Arrivés tout deux auprès des montures,congédiant les deux pages et le palefrenier d'un geste peu aimable de la part du Marquis d'Esne.

Alors,ma douce....quel direction?

Elle le regarde inteloquée...
A t-il encore quelques pensées coquines en tête?
Elle frissonne à l'idée d'un nouvelle escapade sous les sous bois...

Elle rit...

Pourquoi pas une sieste à l'ombre d'un chêne?

Non mon ami je plaisante... Nous suivons la chasse naturellement... quel gibier que l'on considère les deux m'indiffèrent... Quoique mon coeur irait sans nul doute au pauvre animal aux abois qui vit ses dernières heures, sous le joug de la meute et des chasseurs......

Citation :

Oh que vous dites ma chère amie ... il me plait à penser que le Roy m'eut convié à sa table car il ne me connaissait point ... enfin quelles que soit les motivations qui l'on conduit à faire ce choix, lui seul les connait[c

Oui, mais cela m' intrigue, j'aurai aimé en savoir plus sur ses objectifs vis à vis de toi.

Elle arrive enfin vers ce qui lui semble estre une prairie, le Roy se tient à proximité du corps du cerf au pelage ras, gris-brun qui d' après son expérience est d' un bon poid.Elle reste en retrait scrutant les meutes entourant le Roy avec un sourire figé, la vue du sang du cerf la retourne.Elle murmure à la Baronne de Glapean

Le Roy va pouvoir se reposer maintenant, dites moi mon amie il faudrait que je passe chez vous en les plus brefs délais, je dois vous parler d' une chose que je ne puis faire en cet instant bien trop d' oreilles indiscrétes.

Certains chiens de la meute profitaient à aller planter leurs dents dans les jarrets du cerf pendant que d' autres fatigués la langue pendante s' estaient couchés attendant un quelconque morceau d' abats. Elle trouvait cela bestiale mais là estait le sport favoris ne son Royal Cousin.

Le roi redonne son fusil à son porte fusil attitré pour le jour , qui est arrivé à suivre son train ou tout du moins celui de son cheval. Ce retourne vers la jeune femme sur sa droite, femme qu'il n'a point encore croisé, bien qu'il sache qui elle est, une autre dame à tenu le train ...


-Duchesse de Villars nous sommes honoré de votre présence , nous vous participons au deuil qui vous affecte, espérons vous compter parmi nos invitées pour le bal que nous allons donner à notre retour à Versailles.


Le roi se retourne vers l'autre dame qui les a rejoint dans l'hallali.


-Nous prenons plaisir à la rapidité que vous mettez à vous lever de votre céans et à chevaucher avec autant de vivacité, nous espérons que votre verbe en fait du même rose qui colore vos joues.


Louis le quinzième du nom se retourna vers l'homme qui avait pour tâche de porter son fusil, ce dernier toujours en tenue de Cour.

-Monsieur , nous avons bien jugé de vos capacités à nous servir en cette chase , nous comptons sur vous pour nous servir avec autant de dévouement et de pugnacité dans la charge de Grand Maitre de France.

Le roi reporte son attention sur la duchesse et la comtesse.

-Duchesse nous voyons que vous avez bien grandi et que vous avez pris des formes qui doivent faire tourner bien des têtes masculines en Dordogne, La dernière fois que nous nous sommes croisé nous étions des enfants.

Le roi a un sourire aux souvenirs de l'enfance, bien qu'il n'aie pas eu un véritable enfance, il reporte son attention vers la comtesse de Chamanade.

-Comtesse , nous comptons aussi sur votre présence au bal .Il se retourne vers Roland , nous comptons sur vous Monsieur le Grand , à charge pour vous de faire pour le mieux en ce qui concerne notre Bouche.

Le roi fit tourner bride à sa monture , prenant le pas , pendant que l'on s'occupait du cerf royalement tué , le roi était toujours plus à l'écoute des doléances de sa Cour après une chasse.

Tout s’était dérouler si vite et en même temps comme au ralentit, un homme arriva et tendit l’arme au Roy, le tir, la pauvre bête gisant la, une Dame qui arrive aussi, Isabelle répond à sa salutation en inclinant la tête aussi. Le Roy s’adressant à elle la reconnaissant, elle baisse les yeux à ses paroles qui la ramènent à son grand-père, il parle d’un bal à Versailles, elle sourit doucement, hochant la tête pour toute réponse puisqu’il s’adresse maintenant à l’autre Dame et ensuite a l’homme.

Son attention reviens sur elle et elle rougit légèrement à ses paroles…certes qu’elle a grandit, sur ses lèvres un petit rictus, se souvenant parfaitement de leur dernière rencontre. Les autres arrivent les un après les autres.
Après que le Roy eu lancé les invitations a chacun pour le bal. Il tourne la bride reprenant le chemin. Elle incline la tête lors de son passage devant elle. Il reprend le pas, sûrement retourne t-il vers les autres.

Isabelle resta la, regardant les hommes s’occuper de l’animal, elle n’a pas envie vraiment de rejoindre le groupe puisque finalement bête il a eu, donc pour elle la chasse se termine la. Elle retourne l’animal d’un coup de renne et retourne près du lac ou sa Dame n’avait pas bougé.

Venez, entrons ….

Celle-ci monta sur sa monture et repassant devant le groupe qu’elle salua de la tête, partit dans l’autre direction sortant du bois.

Louis avait suivis avec un seul garde et pesta pourquoi faut-il qu'il ne fasse point cas de lui.... comment le protéger efficacement.... le soleil déclinait légèrement et quand Louis finit par rejoindre le roi ce fut pour constater que le cerf avait payé de sa vie le plaisir royal.

Dans les rayons légèrement obliques, le Roi fut entouré d'un léger nuage blanc très fin et léger comme de la poussière. Il ne vit rien de la où il était et le roi ne parut s'apercevoir de rien.

Il s'approche pris d'un pressentiment

Sire je ne saurais vous conseiller cependant vous devriez faire épousseter votre habit, cette poussière ne rends pas honneur à votre tir, elle n'est que d'argent et devrait être d'or

il sort un mouchoir et se fait un devoir de faire tomber cette poussière blanche, il ne sait pas pourquoi mais il sent confusément que c'est très important ....ce n'est pas pour rien que sa famille à eu une fée dans sa famille....dit-on

Tournant bride sur son étalon,invitant du regard la Vicomtesse à le suivre...

Allons !Rentrons en mes appartements,cette chasse n'aura eu qu'une seule et bien innocente victime pour le coup!
Déclama François d'Harcourt se redressant sur ses éperons.

Certains autres n'auront pas perdu leur temps,à notre contraire mon amie...n'osant parler de leur escapade privée qui elle,l'avait emmené au plus près des cieux...

La Vicomtesse de Comblisy ne lui répondit pas,soit par dégoût de la manière dont le gibier était traité où par lassitude des manières masculines.
Elle sourit en coin à l'intention du Marquis et partit devant à brides abattues....

Elle fait corps avec sa monture, enivrée de l’air qui fouette son visage, instant étrange de liberté sauvage, où n’existent que le vent, le cheval et la cavalière….

Elle en oublierait le monde autour d’elle, revenue à son enfance éloignée, les rênes nouées aux mains, cavalcade d’une jeune fille intrépide sur les domaines de son père…

Le galop de François se rapproche, elle sourit et talonne sa jument…

La chasse de la journée était terminée ...Le roi avait abattu une cible et honoré des gens , mis d'en l'embarras d'autres , ce jour fut une bonne journée. Ceci se termina par un banquet dans une des grandes salles du château de Fontainebleau.

Repas assez riche , ayant comme thème la chasse comme il se doit. Tout les participants à la chasse furent convié à ce repas gargantuesque , l'exercice de la chasse donnait grande faim.

( hrp le roi lit il les postes? car je veux bien que nous allions manger.... , mais le Comte de Saint Pol
lui adresse parole; n' a t'il pas droit à réponse? c'est une cloture de chasse à la va vite)

HRP:
(chacun est pris par ses obligations IRL,pas de procès d'intentions...
Par contre,il serait bon je pense,de finir le Bal (qui a encore des choses à jouer...)avant de commencer ledit repas de la Chasse?)