L'arrivée du Roi dans les appartements de la Reine

Le roi fit son entrée , précédé de peu par le personnel zélé des ouvreurs de portes et de sa garde rapprochée , qui d'un geste fut condamné à quitter la pièce. Le souverain pris acte de la présence outre de son épouse , dans une tenue légère , qui cherchait à se cacher derrière sa dame d'honneur , la vicomtesse de Comblisy , la présence d'une autre dame qui arborait des traits familiers avec la royale habitantes des lieux .

une succession de paravents cachait aux yeux des mâles de l'assistance , les charmes de la reine , qui s'apprêtait pour faire honneur au royaume de France et pour mettre en valeur l'éclat de son charme. le roi fronça les sourcils et toisa les courtisans d'un regard , montrant par cela la volonté du monarque à ce qu'ils débarrassent le plancher parqueté aussi vite que le service de cirage , une fois sa tâche accomplie.

-Monsieur de Nevers , veuillez nous vous prions prendre place dans un des fauteuils qui vient de se libérer.

Sans plus attendre , il passa derrière les paravents protecteurs pour y saluer l'auguste personne , son épouse.Un sourire alluma le regard de Louis en voyant le grain de peau que la reine avait du mal à dissimuler sous un fatras de toiles de soie et de dentelle, qui faisait ,ma foi un bien faible mur protecteur.

-Madame je vous apporte mes saluts matinaux et je trouve que ma venue est bien cavalière et peut-être un peu gênante pour vous , mais il m'est plaisir de vouloir vous entretenir prestement , car je désire votre avis .

Le roi cherche le regard de la reine, par dessus les épaules de sa dame de compagnie, avec une sorte d'empressement.

Le Roy invita Gabriel a s'assoir, aussi il choisit un fauteuil assez confortable et y posa son séant dessus, se calant dedans, tout en restant droit, étant en présence du Royal Monarque.

Merci Votre Majesté..

Il n'osa pas porter son regard sur la Reyne qui semblait quelques peu habillée légèrement, aussi il attendit qu'elle finisse de se vêtir plus convenablement.

Le regard vif et un peu surpris de se trouver là, le jeune Duc se mit a observer la décoration de la pièce, parfois son regard s'arrête sur un tableaux..

Humm...Majesté si je puis me permettre, et sans vouloir vous offenser, pourriez vous m'expliquez la raison de ma présence?
Car je ne voudrais pas vous déranger en pareil lieu...

Le roi se retourna vers le duc de Nevers , avec un sourire sur les lèvres , vu que la reine semblait coite ou elle était peut-être trop occupée à passer un habit plus décent au déplaisir du souverain, mais le roi fit bonne figure du silence et de la tenue plus adéquate. Il sortit de la forêt de paravents qui protégeait de l'œil concupiscent de quelques courtisans qui emboitaient le pas du roi , où que ses pas le portait.

-Monsieur de Nevers , si vous le voulez laissons ma royale épouse à ses affaires et venez allons faire quelques pas dans les jardins , vous me parlerez de votre région et des raisons de votre venue à Versailles, je pense que vous allez nous distraire et nous conter quelques récits bien avenant et distrayant.

Le roi prit le chemin de la sortie sans plus de mots , entrainant à sa suite dans les couloirs du palais le long manteau des courtisans et courtisanes, le roi avait choisi à bon escient les jardins , une vent frais agitait les arbres aux couloirs d'automne, Louis apercevait à travers les fenêtres les feuilles qui tourbillonnaient avec allégresse.

Elle s’était pourtant réveillé de bonne heure camille, et ne s’attendait pas à rencontrer la reine en petite tenue sur le perron du château dès proton minet… pourtant ce matin n’avait pas été comme les autres, et il avait fallu enchaîner rencontres sur rencontres au parc curieusement ce jour… puis se dépêcher de rejoindre Eamina pour masquer sa tenue légère aux yeux de son époux bien matinal aussi…

Bref envolée de jupons effrénés dans les couloirs, passage d’une robe simple après un laçage de corset des plus aléatoires, la reine pestant nerveusement contre les imprévus…

La coiffure encore négligée malgré une tentative de remise en ordre de sa suivante, la reine rejoint le roi dans ses appartements, Camille toujours à sa suite tentant de nouer un dernier ruban pour dompter la chevelure insoumise de sa reine…

Dans un souffle à peine repris les voilà repartis cavalant les salons en enfilades…. Sa majesté Louis XV paraissant soudain épris de promenade en ses jardins…

Laissant entre elle et le couple royal une distance respectueuse après qu’il se soit entretenu avec le jeune et prestant Nevers… Camille chemine à leur suite, regardant curieusement le jeune duc… marchant à ses côtés maintenant…

-Monsieur de Nevers , si vous le voulez laissons ma royale épouse à ses affaires et venez allons faire quelques pas dans les jardins , vous me parlerez de votre région et des raisons de votre venue à Versailles, je pense que vous allez nous distraire et nous conter quelques récits bien avenant et distrayant.


Et bien oui Votre Majesté, je viens avec vous, en espérant pouvoir vous captivez quelque peu, car je ne suis peut-être pas aussi bon conteur que d'autres, je ferais cependant honneur a votre royal présence..

Le jeune Duc suivit donc le Roi, voyant venir a ses côté la belle Vicomtesse, a laquelle il adressa un sourire discret, puis se tourna a nouveaux vers le Roi..

Pardonnez mon impolitesse mais j'ai encore beaucoup apprendre...
Est-ce qu'il y a ici de quoi s'occuper, Votre Majesté?

Le jeune Duc continua la route en leurs présences.

Le roi remontait un des nombreux couloirs , il était prêt à descendre l'escalier et répondre au duc , quand le reine l'interpella et se porta leur hauteur. Il eut un sourire, sitôt effacé par la présence des courtisans.

-Monsieur de Nevers , nous craignons que notre conversation soit remise à plus tard et pour ce qui est de travail , nous vous convions à nous voir demain à notre bureau des affaires royales. Bien à vous!

Il salue d'un léger geste de la main monsieur de Nerval et pose son attention sur son épouse.

-Madame , nous souhaitons en effet vous entretenir en privé.

Léger sourire pour la reine , pour faire taire les médisances qui ne fleurent que trop souvent dans les couloirs du palais.

-Mais vu que nous sommes déjà engagé dans un cheminement ,nous vous invitons donc à nous suivre, mais prévoyez une pelisse , car nous allons arpenter nos jardins afin de voir de nos yeux le travail habile de nos jardiniers , si il vous sied .

Regard posé dans le regard de son épouse.