Bureau du Roi

C'est un roi ub tenue de monte qui déboula dans son bureau des "affaires", lieu qu'il ne prisait guère . du à l'austérité et le babille interminable des ministres qui ne faisaient que se quereller et se plaindre du manque de fond pour leur ministère... Donc il jeta négligemment son tricorne sur une causeuse , son manteau rejoignit dur le tricorne dans le même mouvement ou perçait un zeste de rage et d'exaspération. il se tourna vers qui avait formé à son céans le fauteuil où elle avait pris place pendant un temps.
Le roi d'un geste las fit signe à la quémandeuse, car n'était-ce pas toujours le but de chaque visiteur qui s'étaient assis dans cette pièce, de rester assise; ceci au mépris du protocole .

-Madame , je vous écoute, ne faites pas dans la broderie et venez en au fait , que l'affaire qui vous mène en cette pièce soit rondement menée , nous nous entretiendrons des choses qui me fâchent à votre sujet une autre fois si vous n'y voyez aucun inconvénient?

Le roi pose son fessier sur le plateau marqueté de son bureau et croise ses chevilles gainées du cuir de ses bottes de monte et pose son regard sur sa cousine.

Le roi regarda sa cousine avec un léger sourire , quand elle lui annonça son désir de se fiancer, car c'était le sens de sa seconde demande , la premier , il y avait belle lurette que le roi était au courant de l' accident de cheval qui avait été rappelé avant l'heure sous des cieux plus cléments. Il fixa la comtesse avec ironie , tintée de lassitude.

-Il est vrai que l'air de l'étranger me fait un grand bien et j'aurai tendance à vous proposer un exil à vous aussi comtesse, je pense que les côtes de Normandie vous seraient salutaire.

Le roi fait une moue narquoise à sa cousine et lève la main pour prévenir toutes attaques verbales de la part de la dame sise dans le fauteuil en face de lui.

-Pourquoi l'air frais de côtes éloignées me diriez-vous ? Mais chère cousine pour réfréner vos appétits de toutes sortes , mais nous serons bon prince nous vous exilons que dans vos nouvelles terres de Nemours , donc nous vous accordons le titre, sans la pairie que nous nous accordons. Montrez moi que vous êtes digne de ce titre et je sursoirais à vos désirs d'épousailles...

Il se retourne et va s'assoir derrière son bureau , pour y rédiger une lettre de reconnaissance de titre ,une fois la chose écrite de son auguste main , il la cachette de son sceau et la tend de sa dextre à la nouvelle duchesse de Nemours.

Nous comptons sur vous ma cousine pour vous en montrer digne et de porter haut l'honneur de la famille royale de France et de Navarre...

Le roi se retourne vers la porte , dérangé qu'il est part des coups portés au ventail de la porte de son bureau, il se lève pour raccompagner la duchesse vers une porte donnant sur une autre pièce.

-Je vous demande de murir votre réflexion , si votre lubie d'épousailles est bien ancrée dans votre cœur après cet éloignement qui n'est pas pour vous offenser , mais pour vous raffermir dans vos décisions , ne prenez pas à la légère la tâche que je vous donne , malgré nos différents , je vous porte une grande affection. Allez Madame.

Le roi retourne à sa place. l'opportun secrétaire attendra un peu , son bon vouloir.

Citation :

Il est vrai que l'air de l'étranger me fait un grand bien et j'aurai tendance à vous proposer un exil à vous aussi comtesse, je pense que les côtes de Normandie vous seraient salutaire.
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Avait elle bien ouÏ ou subissait elle un trouble d'audition hallucinant...

Mais que ferais je en Normandie, il y pleut constament! et un exil mon dieu que vous ai je fais pour que vous me vouloir loin de vostre regard perçant?

Citation :

Pourquoi l'air frais de côtes éloignées me diriez-vous ? Mais chère cousine pour réfréner vos appétits de toutes sortes , mais nous serons bon prince nous vous exilons que dans vos nouvelles terres de Nemours , donc nous vous accordons le titre, sans la pairie que nous nous accordons. Montrez moi que vous êtes digne de ce titre et je sursoirais à vos désirs d'épousailles...

Elle plissa les yeux. "Sûrement cette étrangére qui y estait pour quelque chose! peste soit elle!"Son royal cousin ne l'écoutait point non. Il ne voulait point dialogue mais monologue.."Réfréner mes appétits et puis quoi encore non mais!!et il lui fait chantage maintenant?.Je vous hais, je vous hais, je vous hais...Bien j'épouserais mon aimé en comité restreint".Elle le suit du regard furibonde, il lui fait chantage et la deleste de la pairie." Ne dis rien, ta vengeance sera ta récompense, calme toi souris.."Elle le regarde griffonner et prend la lettre presque en lui déchirant des mains....

Citation :

Nous comptons sur vous ma cousine pour vous en montrer digne et de porter haut l'honneur de la famille royale de France et de Navarre...

Pour la mémoire de feu mon frère, vous pouvez y compter ainsi que la france et la navarre.

Citation :

Je vous demande de murir votre réflexion , si votre lubie d'épousailles est bien ancrée dans votre cœur après cet éloignement qui n'est pas pour vous offenser , mais pour vous raffermir dans vos décisions , ne prenez pas à la légère la tâche que je vous donne , malgré nos différents , je vous porte une grande affection. Allez Madame.

"Mais c'est qu'elles le sont!!Une grande affection mais oui... Il s'arrange toujours pour m'éloigner et cela par deux fois une de trop à son goût"
.Elle serre la lettre dans sa main.Le Roy montre la fin du monologue en se dirigeant vers la porte "certainement qu'il doit aller savourer sa petite victoire avec l'étrangére".Elle sort du cabinet et manque de heurter le Vicomte de Polignac.Elle presse le pas vers la sortie la rancoeur à l'esprit.

Le roi regarda partir la cousine avec un léger sourire, il sentait qu'elle était dans une colère noire. Un secrétaire vint à entrer après le départ de "La fureur", il présenta plusieurs papiers et correspondances à faire signer et y apposer le sceau royal.

Un autre secrétaire apporta des fruits et une boisson chaude au souverain et annonça que le vicomte de Polignac désirerait être reçu par le roi. Louis prit un fruit et y mordit à pleine dent tout en acceptant la visite de l'homme qui attendait dans l'antichambre.
Le secrétaire s'en fut chercher le vicomte, pendant que le roi buvait un thé au citron avec du miel.

Gabriel venait se présenter au bureau du Roi, car il avait un grand besoin de lui parler.....bon d'accord, peut-être pas si grand que ca mais un besoin quand même, aussi le jeune Duc de prépara, tout de bleu nuit vêtu, ses vêtements légèrement border d'or, ses muscles saillant sous le tissu..

Aie aie aie j'espère que je ne vais pas déranger notre bon Roi par ici..je n'aimerais pas a le contrarier avec ma venue...

Tout en maugréant ainsi, il rencontra la Duchesse vue dans un Salon...et inclina la tête poliment, avant de continuer son chemin, débouchant sur une sorte de salle d'attente.

Impressionné comme toujours, il devint quelque peu rouge puis reprit contenance a la vue de la Reine, et par politesse du a son rang mais aussi par envie, il s'inclina bien bas devant elle.

Bonjour Votre Majesté...je suis Gabriel de Nerval, Duc de Nevers...je ne pensais pas que vous rendriez visiter a notre bon Roi...devrais-je peut-être vous laisser?

Gabriel se redressa puis écouta la Reine parler, avec un petit accent, d'il ne sait où,et qu'il trouve fort charmant...

Bonjour Monsieur de Nerval.
Il nous semble que nous vous avons croisé le jour de votre arrivée. Nous nous souvenons de votre visage.

Oui nous nous sommes croisé ce jour là en effet...
Je suis honoré de voir que vous vous souvenez de moi..

Lorsque la Reine se pencha pour lui murmurer quelque chose, le Duc se dit que si quelqu'un la voyait ainsi, lui, aller avoir des ennuis, mais resta là a écouter, le visage impassible, quoi qu'un peu charmeur..

Nous avons préparer une petite surprise pour notre royal époux.
Nous pensons qu'une petite pause s'impose !

Oh je vois, oui le Roi devrait aimer je pense, travaillant comme un acharné et sans moment pour souffler...

Le jeune Duc trouva le rire de la Reine d'une fraîcheur revigorante..puis, a regret, il la vit reprendre un air digne d'une Reine, le rang obligeant...

Peut-être que vous feriez mieux de passer avant nous.

Humm Majesté, je ne voudrais pas vous contrarier, mais je peux attendre, votre visite s'impose d'abord, et ensuite je demanderais a m'entretenir...je suis patient, j'attendrais.

Tout en s'inclinant parfaitement une fois de plus, un sourire sur les lèvres,il recula quelque peu, puis attendit...

Camille, ne trottinant jamais non loin de sa reine en journée, s’attarde au début du couloir sachant que celle-ci n’avait en principe plus besoin d’elle pour l’instant mais se tenant à distance assez proche au cas où…
Elle l’avait aidée à préparer son panier… la suite des évènements ne la concernait plus… enfin pour l’instant car la jeune femme comme toujours saurait-être une oreille confidente à sa reine, les deux jeunes femmes ayant lié une complicité mêlées de tendresse et de fous rires bienvenus dans la tristesse des murs de Versailles…

S’ennuie un peu à mirer aux murs tapisseries et portraits… Frissonne, le froid ayant fait son arrivée avec le mois de novembre, les couloirs du château restant humides et glacés…
Un regard courtois, sourire amical à la comtesse de Trémière qui sort en hâte… sans doute frigorifiée elle aussi…
S’approche finalement de la reine intéressée par la présence du duc de Nevers… Sourit en son intérieur la voyant se pencher discrètement à son oreille…
Quand enfin celle-ci se relève, Camille lui pose les mains sur les épaules en un massage affectueux… sourit en effleurant la nuque d’Eamina d’un souffle…

N’est-il pas craquant ce cher duc…. Un goûter de choix ne croyez-vous pas ?

Votre époux vous laissera-t-il longtemps en ce couloir glacial… dit-elle tu haut.

Puis plus bas lui prenant les mains..
Tu es glacée j’espère que sa majesté saura te réchauffer… Je te fais préparer un bain pour te détendre ensuite… au cas où…

Laisse fuser un petit rire de connivence…
Puis se tourne vers Nevers l'oeil pétillant...

Nous vous voyons en tout lieux cher Duc... Mais c'est toujours avec un plaisir exquis...

Lui fait une légère révérence le sourire rieur..

Pendant l'entrevue,fort brève ,d'ailleurs avec le ministre de la marine et des colonies, un secrétaire vint glisser un mot au roi . Le roi se leva et se dirigea prestement vers la porte surprenant en cela le factotum chargé de l'ouverture et la fermeture des portes. Louis jette un regard dans l'antichambre, il constate de ses yeux que les dires de son secrétaire s'avèrent vrai. il regarde la reine , puis de Nerval, et enfin la dame de compagnie de la reine. Puis s'adresse par ordre de priorité.

-Madame , nous apprenons votre visite inopinée et nous sommes ravi de vous voir , que nous vaut le plaisir matinal de votre venue?

Remarque le panier dans les bras de son épouse.

-Nous constatons aussi que les finances de nôtre État son au plus mal , mon épouse doit faire le marché elle-même.

Il prend un air très sérieux , bien que la lueur de ses yeux démente ceci, se retourne vers le duc de Nevers.

-Monsieur de Nerval , nous vous convions à entrer et nous associons nôtre épouse à l'écoute de la raison qui vous a fait venir de si bon matin et en grande tenue.

N'attendant point de réponse , juste du mouvement , il retourne dans la pièce et va s'assoir derrière son bureau. un laquais apporte un fauteuil pour la reine , vu que le fauteuil lui faisant face va accueillir le fessier du duc de Nevers.

Le jeune Duc aller répondre a la Reine et a la Vicomtesse lorsque le Roi lui même ouvrit la porte du royal bureau et s'adressa a la Reine, puis a lui même, ce qui fit sourire poliment le Duc, qui vit que le Roi aussi aimait a faire certaines choses de lui même...

Merci bien sir, ainsi j'aurais tout loisir de vous parlez, bien que je ne prendrais pas beaucoup de votre temps, j'essayerais d'être le plus bref possible Votre Majesté.

Gabriel attendit que la Reine passa devant elle, et la dame de compagnie aussi si elle était convié puis passa a son tour la porte, la refermant derrière lui, puis alla s'assoir dans le fauteuil que le Roi lui avait montré, s'asseyant confortablement, mais droitement dedans, il attendit que le Roi prenne la parole.

La conversation avec le ministre de la marine et des colonies(quelques instants avant)

Le Roi voit entrer Monsieur de Polignac , son ministre , il semble un peu hésitant et maladroit , le roi porte son regard sur le vicomte qui annonce vouloir parler des Antilles, ce qui veut dire des colonies.

-Monsieur de Polignac , nous vous écoutons avec attention , faite donc votre rapport.


La Reine, sa dame de compagnie , le duc de Nevers et le Roi

Les personnes conviée font leur entrée après celle du roi , le roi désigne un siège au duc et une bergère à la dame de compagnie , un fauteuil a été introduit à droite du roi pour que la reine y prenne place.

L'homme qui fait face au souverain , aime , semble-t-il aller droit au but, ce qui n'est pas pour déplaire à Louis, qui esquisse un sourire.

-Monsieur de Nevers , nous aimons les gens qui ne font pas toute un comédie de leur besoin ou désir, faite donc exprimez le but de votre venue jusqu'à Versailles.

Le roi se renfonce dans son fauteuil, après un regard appuyé à son épouse, voir interrogatif , il joint ses mains sous son nez , les deux coudes bien posé sur les accoudoirs, plantant son regard acéré dans celui du duc qui lui fait face.

Il regarda le roi et lui dit.

Bien , Voici des cartes faites par moi aux Antilles et donc elle sont mieux que monsieur Colbert .Les structures des Iles sont plus détaillé avec un très bonne précision .

Il mit les cartes sur les bureaux et les montras.

Voici les Iles du vents :



Alors nous pouvons dires que les Iles du vent vont très bien et que il y a beaucoup d'évolution .Au niveau des produits agricoles , nous avons une haute augmentation de cacao , tabac et de coton . Mais par contre le Roi Britannique veux s'approprié beaucoup d' îles . Et pendant les quelques mois , j'était à Fort-Royal en Martinique qui est donc le siège des Iles du vent .

Gabriel avait écouté le Roi parler, et il chercha dans sa tête la meilleure façon de formuler sa requète, sans paraître impolis ou bien trop autoritaire, en fait, le jeune Duc voulait tout simplement bien faire, espérant une réponse positive de la part du monarque.

Et bien Votre Majesté...Je suis venu sur Versailles et donc près de vous, si vous me permettez cette expression, pour vous proposez mes services, car je désire grandement pouvoir vous être utile, a vous ainsi qu'à votre royale épouse, si jamais la charge que vous pourriez éventuellement me confier comporte cela.
Je suis pas doué je crois pour vous demandez cela, mais j'essaye de faire le plus direct possible et j'espère vraiment être utile a Votre Majesté.

Le jeune Duc reprit son souffle, ayant une appréhension d'avoir peut-être abusé ou autre mais tant pis, sa demande était formulée, il ne manquer plus que le Roi puisse éventuellement lui trouver quelque chose.

Confiant mais pas arrogant, Gabriel se mit a sourire poliment, regardant le Roi puis la dame de compagnie de la Reine, et la Reine elle même, qui le fixe du regard, sans doute peu intéressée par ce qu'il viens de dire, mais au moins fait-elle semblant d'écouter, ce qui est toujours intéressant.Puis, l'attention du jeune homme se reporte sur le Roi.

Louis avait demandé à voir sa Majesté et attendait que la place fut libre pour être annoncé

Elle allait s’assoir sur la bergère non loin du duc quand le fauteuil lui est enlevé pour rejoindre place auprès de la reine…
Qu’à cela ne tienne, Camille est au service de la reine et tranquillement s’installe près d’elle si près…
Un regard complice, sourire plein de promesses…

La main d’Eamina effleure doucement sa cuisse à travers le tissu de sa robe de velours, la main toute aussi discrète de Camille vient se poser sur les doigts fins de la reine, caressant doucement deux phalanges ornées de pierre serties sur or fin…

Laissant son regard vagabonder dans la pièce elle pense au bain qu’elle va leur préparer pour elles seules… Moment d’intimité, de douceur, de rires et de secrets partagés…

Pour l’heure, la patience est de mise, et Camille se détend dans le salon agréablement chauffé du roi, demi-sourire aux lèvres… croisant parfois le regard clair du duc de Nevers...

Au Ministre

Le roi prit connaissance de la carte et des rapports circonstanciés que lui fit et montra le vicomte, il prit le temps de la lecture et de l'étude de la carte. Ceci fait , il se retourna vers le ministre avec un questionnement.

-Monsieur ceci est fort bien mais qu'en est-il du reste de nos colonies et de vos besoins , car il nous semble que ceci est bien peu de chose.

Il fait un geste d'invite au vicomte , pour lui dire qu'il peut parler librement.

-Nous ne sommes pas comme notre ancêtre, nous nous intéressons de prêt à ce que la gloire de Notre Royaume ne se contente pas de briller qu'en terre de France , mais aussi dans nos colonies. Pour cela nous avons déjà pris déjà quelques mesures, que nous vous détaillerons, quand vous aurez parlé.

La demande du duc de Nevers

Le roi écouta la demande du jeune duc avec intérêt, mais fronça les sourcils devant le peu de détails de cette demande, il se tourna vers la reine posant un instant sa main sur son avant-bras, signe protecteur ou signe d'affection et pourquoi pas les deux ... Le roi revint à son interlocuteur.

-Monsieur nous sommes fort aise de savoir que vous voulez nous servir , la reine et moi , mais expliquez nous en détails vos qualités , voir vos défauts , pour que nous , couple royal, jugions ce qui serait le plus opportun de vous confier. Car un titre et des terres , il semble que vous soyez bien loti. Mais pour donner une fonction , vos actions et votre passé sont choses qui peuvent nous aider, Moi et mon épouse à vous en fournir une , car il semble que cela soit votre raison de paraitre devant nous.

Le roi se retourne à nouveau vers son épouse , pour voir si elle est en acceptation de ses dires, quand le roi décide de faire partager son autorité , il veut que cela soit effectif, pas une passade ou une tocade pour le paraitre.