Le salon des amis

Messages : 56 Date d'inscription : 23/07/2010

A l'évocation du fléau qui frappa toute la région, Agnès se trouve gênée et son rire s'arrête net. Elle n'était qu'un petit bout de fillette mais en grandissant elle l'a lu dans les manuels et son précepteur lui en a parlé.

"Je vous demande de me pardonner Monsieur le Marquis. J'espère n'avoir point réveillé une douleur. Je sais combien la peste de 1720 décima grand nombre de personnes en Provence et j'ose espérer que votre famille ne fut pas touchée."

Elle irait volontiers se cacher dans un trou telle une petite souris...

"Oui, nous aurons, j'imagine, l'occasion de faire plus ample connaissance puisque nous voici tous deux à Versailles pour servir Sa Majesté."

Elle vide sa tasse, sourit au Marquis :

"Logez-vous à Versailles Monsieur le Marquis ?"...

Le Cardinal venait de Provence lui aussi. Il se disait qu'il devait avoir le même accent que son cousin. Cependant, les nombreuses années passés en Artois comme Évêque d'Amiens, puis comme Comte-Évêque de Beauvais avaient probablement changé son accent pour un moins paraissant... Il laissa les deux tourteraux et alla s'assoir.

Messages : 56 Date d'inscription : 23/07/2010

Pendant qu'elle s'adresse au Marquis, elle s'aperçoit que l'Eminence s'assoit seul à une table ce qu'elle trouve fort dommage car il a sans doute lui aussi des chose à échanger et elle n'aime pas l'idée qu'il puisse se sentir rejeté ou isolé. Aussi, juste avant que le Marquis ne lui réponde demande-t-elle :

"Eminence ? Venez vous joindre à nous je vous prie. Monsieur le Marquis me parlait de cette fort belle région qu'est la Provence."...

sourit et lui dit

Non, ne vous en faites point, nous vivons chacun de nous des Heures terribles dans nôtre vie , et même si aucun membre de ma famille ne fût toucher par ce tour que nous joue le malin , bien que nous étions surveiller par le médecin de famille , nous avons été touché car nôtre famille ce n'est pas que les de la chaize daix mais aussi tous les provençaux

sourit pour lui la rassurer de son mal aise et lui tint ce language

Rassurez vous demoiselle d'Ornaizon, l'époque est révolue puis il faut allez de l'avant et non remuer les mauvais moment

André Charles vit son cousin et dit

Cher cousin venait vous joindre à la conversation nous parlons de ce merveilleux pays, terre de nos ancêtres cela vous rappellera vôtre enfance

Regardant la Comtesse et le Pair, il sourit.

Bien, bien. J'ai vécu en Provence lors de mon enfance. Une très belle enfance. J'aime bien la Provence. Mon frère est justement Marquis de Janson et Comte d'Antibes, terres de Provence. La dernière fois que j'y suis allé était pour son mariage... Cela fait quelques années... J'étais, moi à Paris en train de terminer mes études en théologie lorsque le malheur est arrivé...

Messages : 56 Date d'inscription : 23/07/2010

Elle écoute tour à tour Monsieur le Marquis puis son Eminence. Avec intérêt. Il est toujours plaisant de découvrir un peu des autres si tant est que cela apporte quelque chose de constructif pour connaître celle ou celui qui se raconte. Agnès a toujours soif d'apprendre et ce dans tous les domaines que la vie veut bien lui offrir. Elle sait que son jeune âge lui permet d'attendre beaucoup, d'espérer plus. Elle est sensible à la remarque justifiée du Marquis.

"Vous avez tout à fait raison de noter l'importance du peuple Monsieur le Marquis, il fait partie intégrante de votre belle région et c'est bien lui qui lui donne cette chaleureuse note qui n'appartient qu'à votre Provence enchanteresse.
En effet Monsieur le Marquis il est bon de se tourner vers l'avenir, pour une construction positive et heureuse tant que faire se peut.

Puis s'adressant à Son Eminence :

"Vous venez également de Provence Eminence ? Je comprends que vous gardiez d'agréables souvenirs de votre enfance. J'en garde moi-même un doux tableau où le chant des cigales résonne encore délicieusement dans ma mémoire."...

André Charles sourit à la belle demoiselle en la regardant avec cette même complicité sans trop d'insistance et dit

Je suis fort aise d'apprendre que nous avons déjà un intérêt commun pour ce merveilleux coin du royaume

sourit et dit à comtesse et à son cher cousin et dit

Voulez vous un rafraichissement ou autre ??

Oui, je viens de Provence. André-Charles est mon cousin. Mais j'ai vécu à Amiens quelques années, puis à Beauvais.

*Un rafraichissement?* Il sortit une bouteille.

J'ai un vin bourguignon, si vous voulez.

Messages : 56 Date d'inscription : 23/07/2010

La voici donc entourée par des Cousins ! Il lui semble que grand nombre des résidants de Versailles ne soient cousins quelque part. Elle trouve cela curieux en se disant qu'elle n'est la cousine de personne ici ce qui la ravie plutôt.
Son esprit vagabonde un peu pendant que les Cousins parlent entre eux ...
Elle sourit en repensant à ses échanges épistolaires du moment, qu'elle attend chaque jour avec impatience : brillants, des mots choisis avec grand soin et alignés avec brio, spiritualité et finesse, le tout de façon charmante et raffinée. Tout ce qu'elle aime ! Oui ! c'est aussi une façon agréable de faire connaissance avec les uns et les autres dans ce grand Versailles.

En entendant la voix de Son Eminence elle recouvre un peu ses esprits. Bah il est normal de rêver, de s'évader un peu non ?

"Nous voici avec un intérêt commun Monsieur le Marquis, tout à fait !"

Elle ébauche un léger sourire à l'attention du Marquis puis se tourne vers Son Eminence :

" Il est bien normal que vos hautes fonctions vous amènent à voyager j'imagine ? Mais je sens bien votre attachement tout comme Monsieur votre Cousin à cette belle région."

Elle observe la bouteille proposée, son regard allant de Son Eminence au Marquis :

"Oh vous savez, je ne bois pas mais je veux bien juste y goûter car sans nul doute doit-il avoir un doux nectar. Et bien je puis dire que je voyage en votre compagnie : la Provence, le Bourguignon !"...

André Charles sourit à la comtesse et répondit

Vous savez vous n'êtes nullement obligé, si vous ne souhaitez pas je peux vous proposer de goûter une infusion de thym ou de romarin

Messages : 56 Date d'inscription : 23/07/2010

"Je veux bien goûter Monsieur le Marquis. Juste goûter ! J'accepterais ensuite, très volontiers, une infusion de thym pour... noyer le vin ! Et ainsi resterons-nous en Provence."

Elle trouve Monsieur le Marquis vraiment très attentionné.

Elle lui sourit et rajoute :

"Sans doute allez-vous penser que "noyer le vin" n'est pas dans les convenances mais j'ai vraiment envie d'y tremper les lèvres, vous savez je suis curieuse de tout Monsieur le Marquis."...

il sourit et dit

On dit que la curiosité est un bien vilain défaut mais je pense bien dés fois que c'est une preuve de culture

Messages : 56 Date d'inscription : 23/07/2010

Agnès commençait à trouver le temps long enfermée depuis un bon moment dans cette Taverne. Elle ne savait rester trop longtemps confinée. Aussi se leva-t-elle avec élégance :

"Je vais devoir songer à rentrer Monsieur le Marquis. Ce fut un réel plaisir que de passer un moment en votre compagnie.

Puis elle s'approcha de Son éminence, s'inclina et baisa son anneau.

"Au plaisir d'une prochaine rencontre Eminence et grand merci pour ce délicieux vin Bourgignon"

Elle fait quelques pas en direction de la sortie...

Bonne soirée, Votre Grandeur.

Le Duc arriva et demanda si il pouvait se joindre a eux

Puis je me joindre a votre converssation?

Mais bien sur, mon cher. Vous êtes de Bretagne n'est-ce pas? Je ne connais pas cette région, pouvez-vous nous en parler?

le Duc regarda le comte eveque et lui dit

Effectivement je suis natif de la Penthièvrie qui se trouve en terre de Breizh, comment vous dire cette région est si belle et chaleureuse j ai eu du mal a la quitter mais mes obligations on dut m enlevé de ma chére terre mais je suis fier d etre le descendant de cette terre Mytique

Messages : 24 Date d'inscription : 07/08/2010

Une taverne. Quel meilleur endroit pour faire des connaissances ? Après avoir quitté le Marquis, Claire se dirigea donc à la taverne espérant y rencontrer enfin du monde. Elle s'installa non sans avoir demandé un verre de vin qu'elle buvait à petites gorgées.

Bien honnêtement elle était songeuse Claire et se demandait pourquoi son oncle avait tant insisté pour qu'elle fasse son entrée à Versailles où visiblement on s'y ennuyait à mourir. Du moins c'est ce qu'elle ressentait, les vibrations n'étaient pas optimales.

Du regard elle fit connaissance avec le décor. C'était un bon début.

Comtesse de Trenieres Messages : 231 Date d'inscription : 10/06/2010

N'ayant rien à faire ce jour, elle s'arresta au salon "des amis", poussant la porte elle pensait y voir bien du monde mais l'endroit estait aussi désert que le désert mise à part une damoiselle à la chevelure bouclée lui encerclant un joli facieste.Marchant fiérement comme à son habitude, le port de teste altier, son regard bleu océan pétillant. Elle salua d'un inclinement la teste vers l'inconnue, bien qu'elle crut l'avoir entre aperçu aux grilles incontournables de Versailles...

Le bonjour Damoiselle, il ne fait point chaud au dehors.A qui ai- je le plaisir de m'adresser?

Elle s'installa dans le fauteuil de son cher cousin surement à la recherche de ses exhalaisons ...

Duc de Nevers Messages : 96 Date d'inscription : 22/10/2010

En cette belle journée, quoi qu'un peu froide, le jeune Duc prit la décision de se promener un peu en Versailles.
Il était là, a regarder le ciel et les arbres, l'oeil vif et attentif a toutes choses, lorsqu'il vit une sorte de salon, dont le nom lui sembla accrocheur.

Au "Salon des Amis"...hmmm je vais y faire un tour...

Gabriel y pénétra et ferma la porte derrière lui, son regard se promenant sur la sall, puis sur deux personnes présentes.
Il lui sembla reconnaître une dame qui était aux grilles.Tout en s'approchant, Gabriel s'inclina puis se présenta.

Bonjour, je suis Gabriel de Nerval, Duc de Nevers, ravis de faire votre connaissance.

Tout en faisant cela, Gabriel fit un baise main au dames, puis alla prendre un siège assez confortable, et se mit dedans, le sourire aux lèvres.

Comtesse de Trenieres Messages : 231 Date d'inscription : 10/06/2010

Elle avait commandé deux coupes de ce fameux breuvage qu'est le champagne.Elle attendait que la damoiselle décline son nom, tout en regardant le décor fastueux. Rare qu'elle y mettait les pieds, estant plus de nature à s'aérer que de se claustrer mais le temps automnale qui la rendait d'humeur chagrine estait peu propice aux promenades sous le vent. La porte s'ouvrit, elle en fut surprise.L'homme entrant ne lui estant point inconnu de visage mais elle ne savait plus mestre un nom sur sa personne.Elle le salua d'un hochement de teste complétè d'un fin sourire.Elle essayait de chercher dans sa remembrance mais coupa court lorsqu'il se présenta de lui mesme.Ainsi donc c'estait LeDuc de Nerval...Sa main est prisonniére de la sienne et ses lèvres viennent s'y effleurer, elle retire prestement sa main trouvant fort maladroit le jeune homme quant aux usages de cour...Ne savait il point qu'il devait attendre que la Dame lui soit présentée et daigne à lui tendre d'elle mesme sa main.

Le bonjour à vous Vostre grâce, je suis la Duchesse de Nemours, louison ainsi que cousine de nostre Roi.

Voilà qui estait dit. Ainsi, il savait à qui il avait à faire d'entrée.

Il me semble que je vous ai croisé aux grilles et nombres de Dames vous couraillaient tout de go, vous avez fait belle entrée vostre grâce.

Un sourire malicieux fendit ses lèvres.

Duc de Nevers Messages : 96 Date d'inscription : 22/10/2010

Cousine du Roi?
Oh j'ai cru comprendre cela bien sur aux grilles...il me semble qu'il y a une certaine...hostilitée....amicale entre vous..
Mon entré...oui pourtant je n'ai rien demandé de tout cela soyez en certaine...

Gabriel partit d'un rire discret, mais juste assez audible pour paraître sympathique..puis regarda autour de lui et vit une autre dame, et cette fois, il attendit d'être présenté...

Le Cardinal était de retour de Rome et avait besoin de se reposer. Il décida alors d'aller dans le ''Salon des Amis''. Il désirais cependant ne pas être reconnu et dérangé, c'est pourquoi il opta pour une somptueuse tenue, une peruque et un magnifique chapeau. Nul ne le reconnaitrait.

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Il entra dans le salon, et tresallit en voyant la Duchesse de Nemours .La reconnaitrait-il? Probablement. Il se dirigea vers elle, en conversation avec deux autres nobles. Il tendit à la Duchesse de Nemours une main ornée d'un anneau cardinalice. Après que celle-ci bisa l'anneau, il lui fit un clin d'oeil discret, tout en mentionnant avec un sourire:

Bonsoir, Madame de Nemours.

Puis, se tournant vers les deux autres.

Je suis Sa Grandeur et Sa Seigneurie, le Comte de Beauvais, Pair de France. Vous me voyez fort enchanté de faire votre conaissance.

Il inclina légèrement la tête.

Messages : 17 Date d'inscription : 14/11/2010

Arrêt de sa monture, valet d'écurie, quelques pièces échangées ainsi que des recommandations , une porte , poussée , des odeurs mélangées. Les couleurs et les textures se côtoient, de la serge au coton en passant par la soie et le dentelle.

Un tour d'horizon de son œil exercé , catalogué, analysé , trié dans son esprit. Sourire et légère inclinaison . Un mouchoir de dentelle parfumée pour dissimuler les odeurs de transpiration et les mauvais parfums qui sont le lot de tout les salons digne de ce nom.

Son arrivée coïncide avec l'énoncé de l'homme carminé , le rouge de son habit se marie avec ses traits couperosés. On sent tout de suite le prélat qui aime paraitre à son avantage et qui rappelle avec emphase sa dignité de noble.

il évite autant soi peu le grandiloquent et se dirige vers les dames , car les dames sont bien plus intéressante à approcher que ces messieurs et il donne pas dans les mœurs des anciens grecs... Il préfère les courbes harmonieuse et l'esprit de la gente féminine.

Inclinaison , sans ostentation devant la dame qui porte la plus riche toilette, mais sont regard de miel se porte vers la jeune femme au chapeau , qui ma foi sous son air de réserve soulèvent bien des compliments à faire.

Voix grave pour engager la conversation.

-Mesdames , il est n'est lieu des plus exquis dans tout le royaume que celui où la beauté et le charme inné de vos présences font pâlir même l'astre diurne.

Sort des verres fumés et les pose avec des gestes mesurés sur son nez.

-Je suis , pardonnez moi , ébloui par votre lumière qu'il ne me reste que cet expédiant pour , enfin mirer vos charmes.

léger sourire , la manœuvre a deux buts , l'un pour plaire et l'autre pour inspecter sans se faire voir les réactions de tout un chacun . Fait glisser ses monture et fin un clin d'œil de complicité à la dame au chapeau.

-Pardonnez mes manières , mais je suis que depuis peu dans la capitale, je ne connais point encore toutes les ficelles du corset protocolaire.

Comtesse de Trenieres Messages : 231 Date d'inscription : 10/06/2010

Le Duc avait l'oeil, elle sourit.

J'en suis convaincue vostre grâce.Tout ce qui est important c'est que vous évoluiez à voste guise à la cour.

La porte s'ouvre à nouveau, elle tourne la teste vers l'arrivant, sa démarche et ses yeux lui sont si famillier mais pourquoi donc cet attifemment?Elle joue le jeu, amusée, de la tournure que va prendre cette arrivée.La main gantée ornée de sa bague se présente, elle y dépose le bout de ses lèvres.

Bonsoir à vous vostre Seigneurie, prenez place ces fauteuils sont d'un confortable.

Elle regarde vers la Damoiselle qui n'a point encore desserré la mâchoire, doit elle s'en offusquer? Elle commande de nouveaux verres de champagne pour les arrivants, la porte "mon dieu, mais c'est qu'elle s'ouvre ce jour...."Un homme de belle allure fait son entrée, elle penche sur le côté la teste pour mieux le mirer.Fort heureusement pour elle, elle ne s'arreste point aux apparences.Inclinement grâcieux de la teste en réponse puis reporte son attention sur son ami qui c'est ce jour contrefait puis vers le petit Duc qui attendait dans son coin.

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