[RP] Les écuries.

Roi de France Messages : 228 Date d'inscription : 19/05/2010

Avant de faire tout entrevue et réception protocolaire, le Roi décida de se diriger vers les écuries, cette entorse à son emploi du temps , n'eut pas l'air de plaire à sa suite, Mais il était le Roi et si il jugeait que sa place fut aux écuries , il en avait le droit.

Il entra donc dans les Grandes Écuries et alla flatter l'encolure à quelques chevaux de ses favoris. Puis il décida de revenir à la ligne protocolaire.

Roi de France Messages : 228 Date d'inscription : 19/05/2010

Le roy remonta la cour d'honneur , puis se dirigea vers la chapelle pour y participer à la messe , ceci avant sa réunion avec la noblesse de France. C'est d'un pas vif qu'il traversa la cour , suivit et précédé par la Garde de la Manche.

Entrant dans les grandes écuries,si chères à son souvenir...François d'Harcourt avança à tâtons touchant les boxes de la main comme l'aurait fait un petit garçon.

Il aimait tant les chevaux,les seules créatures en ce monde auxquelles il souriait ,se dévoilant sans pudeur...les Hommes ne méritaient pas son intention car ils étaient menés par de vils sentiments...

Il se revint se tenir vers l'entrée,attendant une belle personne qu'il avait conviée à venir avec lui...

Marquise de Vieuxpont Messages : 47 Date d'inscription : 20/05/2010

Il était plutôt agréable au final de prendre l'air, évaporant ainsi les effets du Champagne et avait suivi le Marquis qui l'avait menée aux écuries. Elle était restée aux abords, le laissant aller seul vers les box, y resta quelques minutes, avant de revenir à l'entrée, la conviant à le rejoindre. Ce qu'elle fit de ce pas...

La regardant,l'air neutre par soucis de respect;il lui présenta les lieux d'un mouvement circulaire de sa main libre(l'autre est sur la canne)
Voilà les lieux,il est remplit des plus beaux chevaux de France:venus de partout,même d'Espagne ou des Pays par delà la Méditerranée...il continue,le sourire naissant en parlant de sa passion...il ne sent même presque plus sa jambe blessée

Qu'en pensez vous,ma chère? il tourna la tête pour guetter sa réaction,passant furtivement le regard sur les contours de la robe

Marquise de Vieuxpont Messages : 47 Date d'inscription : 20/05/2010

Elle l'écoutait parler des chevaux, qui paraissaient être sa passion. Il fallait dire, qu'elle ne l'avait pas beaucoup vu sourire, depuis leur rencontre...et pourtant...le regard qu'il portait à ces équidés, son sourire lorsqu'il en parlait, contrastait étonnement avec ce qu'elle avait pu voir jusqu'ici. Avec lui les admirait, souriant à son tour du sien communicatif à cet instant.

Ce que j'en pense...sont magnifiques! Mais ce qui me fascine le plus, c'est de voir votre ravissement à en parler...votre sourire, vos yeux en les regardant...à eux seuls suffisent à votre bonheur..me trompe-je?

Il s'était tourné vers elle, sourit intérieurement. Elle avait remarqué son regard sur elle, bien que discret, on ne la lui faisait pas celle là. Elle savait repérer les regards qui en disaient longs...

Et puis-je vous poser une question?...Enfin...je ne voudrais nullement être indiscrète ou...vous froisser...mais...en vous regardant, parfois, vous ne semblez pas très heureux...ceci je vous rassure ne me gêne en aucune façon...mais vous me semblez plus à l'aise avec ces chevaux qu'avec les hommes...

Il la regarda ,soudain en légère position de faiblesse car il s'était mis à découvert...[/i]
Et bien,oui dans une certaine mesure...l'Armée du Roy ayant été ma famille depuis longtemps,remplaçant la lignée dont je suis issu,sur volonté de mon Père voulant que j'accomplisse ma vie dans ses traces...
François était gené et en même temps charmé d'avoir ainsi été mis à jour ...Elle n'était pas seulement ravissante mais aussi fine.Peut être qu'un jour...

[i]Se reprenant,et se calant sur sa canne dans une posture plus austère il dit:Et vous Madame,ou Mademoiselle,si vous me parliez de vous...J'avoue que vous m'interressez,suite à votre démonstration d'esprit

Messages : 56 Date d'inscription : 23/07/2010

Voici longtemps qu'elle voulait venir aux écuries. Depuis qu'elle est à Versailles elle n'a pas encore osée y aller mais ce matin ses pas la mènent près des chevaux qui lui manquent. Chez ses parents, c'est tous les jours qu'elle monte à cheval pour de longues et belles balades à travers la douce et colorée campagne.

Elle arrive davant les boxes et fait connaissances avec les superbes équidès. Il est tôt et il n'y a encore personne à part le personnel en charge des écuries. Elle circule, caresse une robe là, un flanc ici, une crinière plus loin. Puis son regard s'arrête sur un superbe cheval à la robe marron, lui aussi semble attiré par la jeune fille. Elle caresse le cheval, lui parle. Il semble docile et conciliant. Elle demande à ce qu'on le selle et la voici partie pour une promenade. Où aller ? Versailles est immense certes, mais rien n'est indiqué quant à savoir ce que l'on peut y faire, où l'on peut se rendre si l'on ne se trouve pas près du Roi lors d'une audience où d'une cérémonie quelconque.

Elle choisit donc de se diriger vers les jardins mais du côté le plus boisé où vraisemblablement elle pourra trotter tranquillement. Pourra -t-elle pousser jusqu'au galop ? Elle l'espère...

Messages : 20 Date d'inscription : 22/07/2010 Localisation : Versailles

Tout noble que se respect doit être bon cavalier. Cette maxime, le marquis de Denonville l'a met en pratique depuis son plus jeune âge, tel est son éducation. Il n'est donc pas anormal de le voir régulièrement s'entrainer à cet art qu'est l'équitation, et il n'est donc anormal de le voir dans les écuries de Versailles en ce jour.

Après avoir passé quelque temps dans le manège à s'entrainer aux figures de la Haute-Ecole sous l'égide de l'écuyer François Robichon de La Guérinière, il décida de partir faire ballade dans les bois versaillais. Il demanda à un homme d'écurie de mettre une nouvelle selle sur son cheval personnel pour la promenade. Puis grimpa à nouveau Rocroy, nom en hommage à une bataille remportée par Louis XIV dans les Ardennes, ce vieux et calme lippizan possède tout de même un caractère bien trempé, à l'image de son cavalier.

Roland aperçu au loin une jeune femme assise sur son cheval, et quoi de mieux qu'une ballade en charmante compagnie ? Si la demoiselle le veut bien entendu. Il s'approcha discrètement jusqu'à une dizaine de mètres et commença à faire divers figures comme un piaffer ou une pesade. On peut être âgé et continuer à s'amuser et faire le lourd pour attirer l'attention tout en observant les réactions de la donzelle.

Messages : 56 Date d'inscription : 23/07/2010

Jamais elle ne sent plus libre que sur un cheval qu'elle peut mener au galop dans la nature. Fort heureusement elle a pu trouver de l'espace pour laisser libre court à son cheval de trotter d'abord, afin qu'ensemble ils fassent connaissance, puis très vite elle comme lui ont eu envie de galoper dans les sous-bois. Elle monte comme un homme et ce depuis toujours. La monture façon amazone n'est pas pour elle. Elle a remonté ses jupons pour être à l'aise et galope cheveux au vent et apprécie l'odeur de cette nature colorée et abondante.

Elle se sent heureuse et laisse voguer ses pensées. Une douce brise lui caresse le visage, le soleil la peau dans son entier. C'est absolument délicieux !
Elle repasse au trot et ferme les yeux son cheval semblant connaître parfaitement les lieux.
Il lui semble entendre les sabots d'un autre cheval. Elle ouvre les yeux et se retourne. Un homme à cheval en effet, s'essaie à des figures équestres et semble parader comme un coq mais sans basse-cour. Cela l'amuse plus qu'autre chose.

"Bonjour Monsieur. Il semble que vous soyez en pleine répétition pour une future parade ?"

Elle lui sourit puis continue d'avancer mais au petit trot....

Messages : 20 Date d'inscription : 22/07/2010 Localisation : Versailles

Heureux comme un coq en pâte d'avoir attiré l'attention de la demoiselle, il inclina légèrement la tête quant elle lui adressa la parole.

-"Bonjour Monsieur. Il semble que vous soyez en pleine répétition pour une future parade ?"

-Mademoiselle, l'art de monter à cheval est l'un de mes plaisirs, je m'y exerce avec fougue pour me reposer.

Une nouvelle inclinaison, mais du buste cette fois-çi. De Brisay est un être trop révérencieux, surtout envers les femmes, ce qui peut-être parfois tout à fait pénible et désobligeant. Pour la première fois, il quitte le masque figé habituel de son visage pour laisser place à un discret sourire.

-Je ne puis qu'être mal polie si je ne me présente pas à votre personne, Roland de Brisay, marquis de Denonville.

Un petit coup sur la croupe de son lippizan nommé Rocroy pour qu'il avance et se mette à hauteur de la cavalière. Il espère ne point la déranger, ni l'importuné cependant il avait besoin d'une compagnie féminine après être revenu de la Nouvelle-France et avoir passé son retour qu'avec des savants et autres Grands du royaume à expliquer ce qu'il a vu. Voir une jeune donzelle dans ce charmant endroit change des salons dorés de Versailles, et de ces perruques poudrées auxquelles appartient pourtant le marquis.

-J'espère ne point vous être déplaisant en vous proposant ma compagnie pour quelques instants.

Messages : 56 Date d'inscription : 23/07/2010

Discrètement elle baisse les plis de ses jupons afin d'être ...hum...présentable ! Elle se pensait seule et libre de s'offrir sans retenue au regard du soleil et des arbres du sous-bois. Il semblait bien qu'à Versailles il faille toujours s'attendre à être retrouvée à un moment ou à un autre.

Elle incline légèrement la tête lorsque le Marquis se présente :

"Enchantée Monsieur le Marquis. Agnès d'Ornaizon, Comtesse de Chamanande."

Elle le regarde d'un air un peu distant bien qu'il semble se forcer à sourire quelque peu. Et puis elle est encore un peu dans ses pensées se demandant quand elle pourrait enfin non plus correspondre comme elle le faisait depuis de nombreux mois déjà mais bel et bien ... Cesse Agnès ! Reviens sur terre lui sussurre la petite voix qui toujours la rappelle à l'ordre.. Bien ! bien ! Il sourit le Marquis, sourions aussi.

Elle ébauche donc un léger sourire en direction du Marquis :

"Fougue et repos font-il bon ménage Monsieur le Marquis ?

Souriant franchement cette fois, elle donne un léger coup sur le flanc de son cheval qui n'attendait que cela pour se remettre à galoper.

"Et bien Monsieur le Marquis voyons ce qu'il y a sous les sabots de votre monture !"

Et la voilà galopant de nouveau dans les sous bois. Il semble que le Marquis soit en effet à l'aise sur son cheval car il ne tarde pas à la suivre...

Messages : 20 Date d'inscription : 22/07/2010 Localisation : Versailles

Pas le temps de répondre que la comtesse se remait au galop en lui lancant à travers ses paroles un défi. Et quel homme serait ce Roland pour ne pas le relever.

-Comtesse, les sabots de Rocroy sont à votre hauteur dit-il à voix basse avant de donner une petite tape sur l'encolure de son lippizan pour l'encourager.

Il raccourci les rennes, un coup de cravache pour lancer son cheval dans la poursuite de mademoiselle d'Ornaizon. Dans un galop rassemblé, plus mobile et léger que les autres, le marquis rasait les arbres, prennant des risques inutiles pour la rattraper. La terre se décolait sous les sabots à chaque pas du cheval, le vent faisait s'envoler ses dentelles; scène magnifique digne d'un tableau de maitre.
Son envie de la rattraper était la plus forte, il n'aimait guère perdre une course ou un jeu. Il lui fallait la rattraper, pour lui, pour son égo, pour son honneur. C'est chose faite quant ils arrivent sur un petit chemin de terre. les deux chevaux sont l'un à côté de l'autre.

-Ne suis-je point trop rapide pour vous comtesse ?

Il n'attendit pas de réponse de sa part. Heureux d'avoir enfin rattrapé l'agile cavalière, il donna un nouveau coup avec sa cravache sur le flanc du cheval pour la semer à nouveau. Que celà lui fait du bien de pouvoir s'amuser ainsi, lui qui n'avait point l'habitude de s'abandonner ainsi.

Messages : 56 Date d'inscription : 23/07/2010

Une espèce de folle poursuite s'engage entre Comtesse et Marquis ! Comme c'est amusant ! Pour une fois ce ne sont pas des petits pas, des menuets qui rivalisent mais les sabots de chevaux autrement plus majestueux à son goût.

Lorsque le Marquis lui murmure que son cheval est à la hauteur, il n'en faut pas moins pour que la jeune fille force le galop. Elle aussi aime les défis ! Qu'on se le dise !

Ils se poursuivent donc, l'un dépasse l'autre puis le second reprend la tête de la course. Les sous-bois versaillais sont enfin en vie avec ces deux cavaliers. Les branchages parfois cherchent à la fouetter mais prestement elle les écarte et sourit de voir sa monture faire corps avec elle.

Après une belle chevauchée, les équidès sont côte à côte et les cavaliers yeux dans les yeux comme pour se lancer un second défi. C'est le Marquis qui s'y colle en tentant de la narguer quelque peu ce qui continue d'amuser Agnès :

"Rapide vous l'êtes Marquis ! Ne vous avouez cependant pas vainqueur ! "

Voici le Marquis qui tente de prendre sa revanche en prenant un peu d'avance. La jeune fille s'allonge sur l'encolure de son cheval et à son oreille lui murmure :

"Fonce mon beau ! Montrons au Marquis que nous aussi en avons sous les sabots !"

Et la voici repartie dans un beau galop qui lui fait de nouveau dépasser le Marquis à qui en riant elle dit entre deux branches :

"Tout va bien Marquis ? "

Elle rit avec l'insouciance de sa jeunesse et la grisante sensation que la vitesse lui procure...

Messages : 20 Date d'inscription : 22/07/2010 Localisation : Versailles

Elle ne lâche guère cette petite. Roland veut lui montrer de quoi lui aussi est capable malgré ses nombreuses rides. Cravachant son cheval, il la voit revenir sur lui. Il n'aime guère cela, se faire dépasser pourtant, faisant bonne figure, il lui répond sur un ton calme.

-Oui Comtesse, quoique je redoute, vu votre aisance à cheval, de ne pouvoir vous suivre.

Il est vrai que plus il regarde sa posture, plus il se dit qu'il aura du mal à la semer. Mais il ne faut jamais s'avouer vaincu sans avoir essayé. Le paysage défile à toute vitesse, il manque de se prendre un arbre, une branche lui griffe le visage, de Brisay continue à prendre des risques pour la rattraper mais il n'y arrive pas. La vitesse est telle qu'il est obligé de lâche une main des rennes pour tenir son épée qui, avec les mouvements du cheval, sort de son fourreau.

Cependant il commence à ralentir, en effet son cheval glisse sur une flaque de boue et il manque de tomber. C'est à ce moment qu'il comprend que le jeu est devenu dangereux, il faut arreter avant de déplorer un drame. Ne mettons point sa vie en danger pour de futile chose, lui ce n'est point grave il a vécu mais si c'est la comtesse il ne pourrait se pardonner. Il fait un signe avec sa cravache pour lui faire comprendre qu'elle a gagné, enfin pour cette fois-çi. Une fois arreter, il lui adressa la parole.

-Comtesse, je ne puis rivaliser avec si bonne cavalière. Ce fut un agréable plaisir que de vous accompagner quelques instants dans les bois de Versailles, sachez le.

Toujours la main sur le pommeau de sa rapière, l'autre tenant les rennes, il inclina le buste pour la remercier. Cette course lui avait changer les idées maintenant il laisse la comtesse parcourir seule les bois versaillais, il faut laisser cette jeune femme vaguer librement à ses pensées.

Messages : 56 Date d'inscription : 23/07/2010

Elle se retourne et le voit ralentir et lui faire signe avec sa cravache. Sans doute a-t-elle été un peu trop frondeuse ? Elle fait marche arrière et revient à la hauteur du Marquis.

"Monsieur le Marquis nulle question de course entre nous mais bien d'un plaisir partagé à chevaucher ensemble." Sachez que le plaisir est aussi pour moi. Bonne fin de journée Monsieur le Marquis et à une prochaine chevauchée !"

Elle s'incline légèrement puis repart au galop à travers les sous bois, sourire aux lèvres, se replongeant bien vite en pensées avec les tendres et attentionnés mots reçus. Oui frondeuse elle était mais que pouvait-elle y changer ?

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