[RP] Hôtel particulier d'Angélique-Rose d'Alexandre, Marquise de Vieux-Pont

Marquise de Vieuxpont Messages : 47 Date d'inscription : 20/05/2010

Elle n'avait pas mis les pieds dans cet hôtel particulier, depuis des lustres, et pourtant en y entrant, ce fut avec soulagement, qu'elle avait monté le double escalier de pierres, élégamment ré-haussé de rampes finement sculptées dans le fer forgé. Sur l'esplanade, elle s'était arrêtée, pour mieux en apprécier le moment et l'endroit.
Au milieu de la cour, l'on pouvait entendre le doux ruissellement de l'eau remplissant une fontaine, un son d'ailleurs qu'elle aimait à entendre, la rassérénant peut-être plus qu'aucune autre chose. Au delà, un parc de dimension moyenne entourait la demeure, peuplé d'arbres et de fleurs, dont les senteurs s'envolaient, et venaient jusqu'à elle.
La porte derrière elle s’était ouverte, une demoiselle paraissant plus jeune qu’elle, se tenait dans l’encadrement, un valet bousculant la jeune fille au passage, un peu plus, et elle se retrouvait le derrière à terre…bien que comique, elle se retint fronçant les sourcils en direction de l’homme, se proposant de prendre ses malles…elle n’eut aucun besoin de relever son geste, celui-ci baissant son regard face au sien en disant long. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres, lorsqu’elle le vit peiner à entrer ses malles dans l’hôtel, ne put s’empêcher d’émettre quelques pensées à mi-mots, qu’elle seule pouvait entendre.

Voilà ! Prochaine fois, sera moins indélicat...la peine est égale au méfait…

La jeune fille s’écarta, la laissant entrer à son tour, un sentiment de sérénité l’envahit, enfin elle allait voler de ses propres ailes….

Marquise de Vieuxpont Messages : 47 Date d'inscription : 20/05/2010

Profitant de la demeure, Angélique-Rose passait le plus clair de son temps enfermée, vaquant entre un salon particulier où elle pouvait s'adonner à plein temps à la lecture, l'écriture, à rêver, tuant son ennui comme elle pouvait...et sa chambre. Sortir? Elle n'en avait aucune envie. Les rares fois, où elle avait fait exception, ne lui avaient nullement réussi, n'étant guère mieux, si c'était pour rester à regarder les uns et les autres, autant rester en sa demeure, même si elle regardait plus souvent les mouches voler que les gens. Parfois, le nez collé à la fenêtre, contemplait le parc, sans toutefois prendre la peine, d'y faire quelques pas, pourtant magnifique en cette saison. Ces temps-ci, rien ne lui disait, tout l'ennuyait, une pointe de tristesse, de mélancolie l'envahissait, il valait mieux pour elle et pour tout le monde, qu'elle ne se montre point.

L'heure du repas allait bientôt sonner, elle soupirait, son appétit aussi s'était envolé, ne lui laissant que peu de place en son estomac. Perte de temps que d'aller s'installer à un bout de l'immense table vide, seulement peuplée de nombreux mets, qu'elle ne touchait pratiquement jamais. Il aurait cependant été impoli, que de ne point s'attabler, alors qu'en cuisine, tous se donnaient du mal pour la satisfaire. Picorant çà et là, sans grandes convictions, puis se retirant dans le salon, s'affairer devant son écritoire, à coucher sur papier quelque poèmes sensés l'aider à sortir de sa pseudo léthargie...

Messages : 8 Date d'inscription : 24/07/2010

Cela faisait des semaines et des semaines qu'il parcourait le Royaume de France dans tout les sens. Éliminant tous les brigands qu'il rencontrait, aidant aussi bien le petit peuple autant que les nobles. Il finit par arriver devant ce qui semblé être un Hôtel particulier. Il fit signe à ses quatre hommes d'arrêter leurs montures et de mettre pied à terre. Puis lui même descendit de son cheval. Toute les montures étaient d'un noir de jais et tous ses hommes étaient habillés de noir complet. Ils étaient tous armés d'une épée. Lui même étaient habillé en noble complètement noir et posséder une épée elle-même complètement noir. Il se retourna vers deux de ses hommes et leurs dit:

Vous deux,occupez vous de nos chevaux.

Puis se tournant vers les deux autres, il leurs dit:

Vous deux suivez moi.

Il se dirigea vers la porte montant les escaliers de droite. Il arriva devant la porte et frappa. Un de ses hommes était à sa droite,l'autre à sa gauche. Il attendit qu'on vienne lui ouvrir.

Messages : 8 Date d'inscription : 24/07/2010

Ne voyant personne arriver,il se dit que le propriétaire de cette endroit devait être absent. Il alla rejoindre les chevaux accompagnés de ses deux hommes. Ils arrivèrent et il dit avec sa froideur habituelle:

Bon. Nous avons accomplie le serment que j'avais fait et vous m'avez bien aider. Aujourd'hui je vous ordonne de faire votre vie chacun de votre côté. Je vous rend votre liberté du serment.

Ses hommes étaient surpris par ses paroles. Ce qu'ils redoutés venait d'arriver. La fin du voyage. Ils acquiescèrent et chacun partie de son côté et sans aucun mots,ni regard derrière eux.
Baptistin les regarda s'éloigner sans montrer aucune émotion sur son visage mais à l'intérieur de lui,il souffrait. Ses hommes avec qui il s'était battu et avait accomplie sa mission en cinq ans,aujourd'hui il les avait séparé pour qu'enfin ses hommes puissent faire leurs propres vies. Il se remit sur son cheval et s'éloigna seul du batiment,se promettant d'y revenir un jour.

Messages : 8 Date d'inscription : 24/07/2010

Il s'éloigna peu à peu du batiment mais son intuition lui disait de faire demi-tour et de revenir. Il arrêta son cheval et lui fit faire demi tour. Pendant un moment,il regarda la demeure,se demandant pourquoi il se sentit attiré par cette demeure. En cinq ans,c'est la première fois que cela lui arrivé et il était seul en cas de danger. Il remit sa monture en marche jusque devant la demeure,descendit de sa monture,l'attacha à la rambarde et monta l'escalier. Il se demandait si son intuition était la bonne et peut-être que le fait que ses hommes soit partie fera ouvrir la porte,si quelqu'un y a. Il frappa à la porte tout de même et attendit.

Marquise de Vieuxpont Messages : 47 Date d'inscription : 20/05/2010

Ses écrits n'avaient guère avancés que de quelques lignes, ses idées s'étaient envolées. Malgré l'heure tardive et la nuit déjà bien installée, le sommeil, lui aussi tardait à la gagner. Elle avait donc pris place dans l'un des fauteuils du salon, confortablement bien mise, parcourait un recueil de poèmes, l'un de ceux, où l'on pouvait trouver les plus noires et morbides des poésies, celles dont elle raffolait tant. Plongée dans l'ambiance des textes, avait sursauté à l'approche de quelques cavaliers, dont le bruit des sabots, se répercutaient en écho dans l'obscurité. Discrètement, par précaution, s'était glissée jusqu'à l'entrebâillement de la fenêtre, les observait, et ne fut nullement étonnée de ne point voir la jeune fille de maison venir ouvrir à ces personnes, ni venir la prévenir.
Ne pouvant entendre que quelques brides de conversation, ceci rendait d'autant plus étrange ce qui se disait. Un bon moment ils étaient restés postés devant la porte, ce qui lui laissait à penser, qu'ils avaient bel et bien l'intention de rester camper là, jusqu'à ce qu'on les invite à entrer. Mais le personnel n'était pas fou, bien que le majordome quelque peu bizarre et son côté ours avec sa gouvernante, qui de par son jeune âge, n'osait rétorquer, n'allait quand-même pas laisser entrer un nombre conséquents d'inconnus en la demeure...Puis à sa grande surprise, un homme semblant être à la tête de ce groupe, les pria de s'en aller, pour ensuite en faire de même. Rassurée, s'en retourna à sa lecture.
Lecture qui au moment le plus intéressant et prenant, fut de nouveau interrompue. La gouvernante venait de l'avertir qu'un homme attendait sur le perron. Décidément! Elle qui ne recevait quasiment jamais de visites, cette soirée semblait être consacrée à celles qu'on disait nocturnes!
Un long soupir, réfléchissant...pour une personne, elle consentit à la laisser entrer.

Laissez-le entrer, installez le dans le salon privé, j'arrive!

La jeune fille repartie, Angélique-Rose fila s'apprêter, descendit le long escalier tournant, aux marches de marbre et rampes de fer forgés et sculptés à la manière de ceux extérieurs, se rendit au salon où l'attendait le visiteur.
L'homme était de dos face à la cheminée, semblait perdu dans ses pensées.

Bonsoir...

Messages : 8 Date d'inscription : 24/07/2010

Il entendit la porte s'ouvrir et une personne lui demanda d'entrer. Cette personne l'emmena jusqu'à un endroit qui semblé être le salon privé. La personne se retire en me disant d'attendre ici. Le feu brûler dans la cheminée. Il se mit à se perdre dans ses souvenirs. A son enfance,lorsque lui même habiter dans une demeure comme celle-ci. Un fille de dix ans avec qui il s'était attaché et qui était partie il y a longtemps,alors qu'il avait douze ans. Il entendit une voix derrière lui. Il se retourna lentement et vit un trés belle jeune femme. Son visage qui était sérieux passa pendant une seconde à la surprise puis redevient sérieux. Avec sérieux il dit:

Mademoiselle.

Il s'inclina devant elle puis continua:

Pardonnez moi de vous dérangez si tard,mais je me suis perdu et je me suis retrouver ici. Je me présente,je m'appelle Baptistin et j'aimerais si c'est possible avoir le gîte et le couvert juste pour ce soir.

Il savait qu'il ne disait rien sur lui et qu'il était directe mais sur son visage,on pouvait lire la fatigue et ses vêtements quoiqu'ils ont l'air Noble sont sale et des réparation de fortune on y était. Il était prêt à repartir ayant été chassé de plusieurs demeure de ce genre.
Il attendit sa réponse.

Marquise de Vieuxpont Messages : 47 Date d'inscription : 20/05/2010

Il était donc venu se réfugier, tout du moins mander la permission de se reposer en sa demeure...devant son air éreinté, l'invita à s'installer en face d'elle. Cependant une chose l'intriguait. Sa voix...perdant son regard sur l'un des murs de la pièce, où les flammes de l'âtre se reflétaient et se mouvaient en d'étranges formes spectrales, réfléchissait...puis...

Puis-je vous poser une question?...

Sans attendre de réponse, se lança.

Il me semble...enfin je crois...est-ce bien vous qui étiez tout à l'heure avec d'autres personnes devant ma demeure?...

Cette fois, son regard se posa sur lui, plus attentivement, essayant de deviner son âge, ce qu'il était...Ses habits, qui étaient sans nul doute de riche confection, semblaient ne pas avoir été soignés depuis bien longtemps. Lui-même paraissait mal en point, de par les traits tiré de son visage, une fatigue extrême s'y lisant.

Puis-je vous offrir un verre?...avant de vous mener dans la grande salle pour vous restaurer, je pense qu'un remontant vous fera le plus grand bien...

Il lui était impossible de le laisser repartir. Il lui fallait quelques repos bien mérités, si on en croyait son état.

Messages : 8 Date d'inscription : 24/07/2010

Il s'installa devant elle sur son invitation. Il écouta la femme qui lui demanda si elle pouvait lui poser une question mais il n'eut pas le temps de répondre à la question qu'elle la lui posa. Il lui répondit avec un sérieux habituelle et malgré sa fatigue:

Oui c'est vrai. Ces hommes étaient mes gardes,aujourd'hui je les ai renvoyés vu qu'ils m'ont aider à accomplir mon Serment. Ils ne doivent plus vivre et se battre pour moi mais faire leurs propres vies.

Elle lui proposa un verre avant d'aller dans la Grande Salle. Il répondit toujours avec sérieux:

Je veux bien un verre mais un seul mademoiselle,heu comment vous appelez vous mademoiselle ?
Enfin si ce n'est pas indiscret.

Marquise de Vieuxpont Messages : 47 Date d'inscription : 20/05/2010

Elle avait oublié de se présenter effectivement, ce qu'elle fit dès question posée.

Excellente question! Angélique-Rose d'Alexandre...C'est d'ailleurs, ce que j'aurais dû commencer par faire!

Toutefois, une chose l'intriguait et se permit de lui poser une autre question en retour...

Veuillez m'excuser encore une fois mais...Quelle est la nature de votre serment, sans vous offenser, ni indiscrétion?...Pour avoir autant d'hommes derrière vous pour l'accomplir, ce ne doit nullement être anodin...

Avant qu'il ne réponde, elle fit appeler sa Gouvernante, qui s'était empressée d'arriver.

Veuillez je vous prie nous faire servir du Cognac! Je vous remercie, et si vous pouviez faire préparer une collation pour ce Monsieur et le faire apporter dans la grande salle, je vous en serai reconnaissante....Puis vous pourrez allez vous reposer, votre journée fut bien longue il me semble...

Devant son air ahuri, ne l'ayant point habituée à cela, s'empressa d'ajouter quelques mots

Je me débrouillerai, ne vous inquiétez pas.

Un sourire envers la jeune fille, avant qu'elle ne file, puis se tournant vers l'homme, afin de continuer la conversation.

Bien! Je suis à vous!

Lui aussi eut droit à un sourire.

Messages : 8 Date d'inscription : 24/07/2010

Elle se présenta puis lui posa une question. Avant qu'il ne répond, elle appela une personne qui sembler pour lui être une Gouvernante quoi qu'elle fut jeune. Il se souvient de sa Gouvernante,elle était âgée mais gentille. Elle lui a apprit beaucoup de chose sur la vie et sur la Noblesse. Puis elle vit Mademoiselle d'Alexandre se tourner vers et lui sourire en lui faisant comprendre que c'était son tour de parler.
Il se leva et se dirigea sans un mot vers une des fenêtres de la pièce et regarda un moment dehors puis se retourna vers elle,son regard était devenue dur et il commença à parler avec une voix aussi dur:

Vous êtes bien curieuse mademoiselle. Mais je ne vous connaît pas assez pour vous en parler.

Il se rassoit et continua sa voix étant redevenue sérieuse:

Ses hommes m'ont toujours était fidèles. De nos jours,c'est rare d'en trouver qui sont digne de confiance.

Puis il se tût.

Marquise de Vieuxpont Messages : 47 Date d'inscription : 20/05/2010

Zut! Elle l'avait froissé! Tout du moins, en avait l'impression. Elle aurait dû taire sa curiosité! Pourquoi fallait-il toujours qu'elle mette les pieds dans le plat?! Un soupir puis l'arrivée du majordome lui sauva quelque peu la mise, un Cognac à tous deux leur feraient finalement du bien. Elle n'avait pas pour habitude de ne rien rétorquer, surtout devant de telles réflexions. Ce soir, il avait de la chance, elle n'en ferait rien.

Merci, laissez le flacon nous nous servirons!

Le sauveur s'en était allé. Angélique-Rose fit le service, tout en n'omettant pas de jeter un coup d'oeil rapide de temps à autres, sur Baptistin.

Hum...fameux non?...Bien et que pouvez-vous dire de vous alors? Cette option me paraît plus judicieuse...je n'aurais ainsi pas à vous poser de questions dérangeantes...veuillez m'excuser de vous avoir froissé...

Elle venait de porter le verre à ses lèvres, avalant la première gorgée...sensation de plaisir, de détente...

Messages : 8 Date d'inscription : 24/07/2010

Il la regarda et lui répondit avec son sérieux habituel:

Que dire,que je m'appelle Baptistin,que j'ai 25 ans,que ma famille à "disparut",que je parcours le royaume avec mes gardes depuis 5 ans en aidant le peuple et les nobles,pourchassant les bandits et autres criminels. Aujourd'hui,je suis fatigué de ses voyages, je recherche un simple travail de Garde du corps. Ca peut paraître étrange mais j'ai choisis pour le moment cette façon de vivre.

Il la regarda droit dans les yeux,essayant de lire dedans.

Marquise de Vieuxpont Messages : 47 Date d'inscription : 20/05/2010

Étrange? Pourquoi donc?...Non...non pas étrange, mais...apparemment, vous ne cherchez plus qu'une vie stable et rangée...enfin je veux dire que...à votre place, j'en aurais besoin tout autant...courir par monts et par vaux, ne doit pas être une sinécure...

Prenant le temps de boire une autre gorgée de son breuvage, poursuivit.

...navrée d'apprendre la disparition de votre famille...ceci doit vous être douloureux! Aussi, ne vais-je point vous importuner sur le sujet...je préfère de loin, vous laisser libre choix, quand à m'en parler...ceci dit...

L'on vint les prévenir, que le repas était servi dans la grande salle.

Bien, merci!

Ah...je crois qu'il est temps que nous passions dans l'autre salle...nous y continuerons notre conversation...enfin...si vous le permettez!

Lui adressant un sourire, posa son verre, se leva le précédant.

Si vous voulez bien me suivre...

Marquise de Vieuxpont Messages : 47 Date d'inscription : 20/05/2010

Quelques jours plus tard, voir des mois...

Assise sur un banc, entourant une table ronde, tout de pierre, le regard perdu vers le château...réfléchissant, ressassant depuis des jours son envie de partir, s'envoler, s'éloigner...plus d'envies, sa gaieté naturelle, s'en était allée, loin, très loin. D'ailleurs, elle n'avait plus la force de chercher à la retrouver. Elle pensait à un long voyage, voyage, qui la mènerait vers d'autres cieux, loin de tout, ne voyant plus l'utilité de rester, ce qui allait bien avec sa personne, puisqu'inutile elle-même.
Bientôt, le nécessaire serait fait, tout mettre en ordre avant son ultime départ...

*les lignes sont souvent révélatrices...*

Un carrosse arborant le sceau aux couleurs de la Famille d'Harcourt entra dans l'allée sous une pluie battante...

Il vint s'arrêter au pied des marches de granit de l'édifice,crissant ses roues cerclées de fer dans les graviers humides.Le cocher secoua
son manteau et son chapeau en pestant contre ce maudit temps .Il attacha correctement l'attelage le temps d'aller réveiller le messager
à l'intérieur,et lui,bien à l'abri !

Le cocher ,vieux bonhomme aux traits endurcis par la rude vie de sa condition vint toquer contre la porte du Carrosse du Marquis d'Esne.
Il entendit tout un chambranle comme si une armoire normande tombait au sol avec toute sa charge de livres.Il en rit comprenant que
d'armoire chutant,ce fut plutôt le messager endormit qui chutait sur son séant de "maudit chouchou" du Marquis.

Bien fait...tiens!gibier de potence! siffla t'il entre ses dents,
alors que la porte s'ouvrit découvrant l'homme jeune et bien habillé si ce n'était sa tenue de travers,sa chemise en flanelle déboutonnée
et son fourreau d'épée heurtant le côté montrant que l'homme n'avait de militaire qu'un costume.

Le messager entra la tête dans les épaule sous la pluie battante,remettant en hâte son uniforme au droit ainsi que le fourreau
sous les yeux goguenard du cocher qui remonta en sa place faisant exprès de vider le contenu d'eau de son chapeau sur le messager^^

Il sursauta sous la coulure froide dans le dos et pressa le pas se mettre à l'abri sous l'avancée de la porte d'entrée dont il actionna le marteau de Bronze...

Marquise de Vieuxpont Messages : 47 Date d'inscription : 20/05/2010

Tranquillement, peu à peu ses malles se remplissaient, bien qu'elle n'était nullement prête de partir, au rythme où les choses se déroulaient...entre ses allées et venues et ses affaires à régler, la procédure était bien longue...
Parfois elle s'arrêtait, juste le temps de souffler, ou pour ressasser, et soupirer, regardant pensivement par une des nombreuses fenêtres l'horizon...encore fallait-il qu'elle le voit, ses pensées parfois l'en empêchant.
Et ce temps! Ce ciel qui n'en finissait pas de pleuvoir...un temps allant avec ce qu'elle ressentait. Au moins elle se trouvait en harmonie avec la nature...

Des coups à la porte, la firent sursauter, alors qu'elle se trouvait à proximité, se dirigeant vers l'un des salons. Etonnant vu le temps. Et puisqu'elle était là, ouvrit elle-même la porte. Un homme attendait.

Mummm? Que puis-je pour vous?

Se ressaisissant à la vue de la superbe femme,une servante ?Le messager remit nerveusement sa tenue du droit en bafouillant:

Bon..bonjour,j'ai un me... me ..message pour la Ma marquise ,je vous prie.. prie ! Rougissant tel un coquelicot à la belle saison,le messager regarda un instant l'échancrure de la robe sur un creux vertigineux entre deux Monts propices pour les vendanges de l' Amour.

donc,pas une servante pensa t'il,devenant vermillon de honte de sa méprise.

Il tendit un tube de métal brossé,de couleur argenté,fermé d'un sceau de cire.

Pour vous.. vous,Mad...dame,la Marquise !De mon mai..maitre,le Marquis d' Esne !

Le messager tourna les talons,tel un clairon de cavalerie prit dans une embuscade pour remonter sur
l'éuipage sous les quolibets goguenard du cocher.

Marquise de Vieuxpont Messages : 47 Date d'inscription : 20/05/2010

Un brin surprise, leva un sourcil, le regardant sans bouger la déshabiller du regard...ceci dit un sourire en coin se dessina sur ses lèvres, l'en pouvait plus, bégayait, un peu plus et sa langue pendrait...malicieusement le laissait faire...il venait de lui tendre un tube, en était presque amusée de le voir si...rubicond, balbutiant même pour lui signifier que le message émanait du Marquis d'Esne. Elle secoua la tête doucement, le sourire toujours aux lèvres, le regardant détaler comme un lapin...d'une voix douce et suave s'en amusant, lui cria quelques mots.

Hum...c'est ça...au revoir...ravie d'avoir contenté votre vue...de vous avoir vu pardon...

Sans prendre la peine de refermer la porte, ouvrit ce fameux tube, afin d'en saisir son contenu, puis en prit lecture...

Madame,

Notre rencontre remonte à quelques temps déjà,mais fut empreinte pour moi de raffinements mais aussi,
je l'avoue de sourds désirs.Vous sachant de retour de voyage et ayant envie de vous entendre conter vos aventures
et autres anecdotes,j'aurais plaisir à vous voir répondre à mon invitation de venir prendre le thé ensuivit d'un
souper en mon Château.Il se pourrait que vous ne soyez pas la seule invitée,une de mes connaissances aimant à
entendre de belles histoires et aussi à contempler une aussi belle personne que la votre.
Un orchestre et un buffet seront prévus pour nous être agréables,mais ne seraient rien sans vous qui serez la
Rose agrémentant cette journée.Vous invitant et mettant un équipage à votre disposition dès réponse ,que j'
espère consentante de venir en ma demeure,qui sera l'écrin d'une rencontre que je sais d'avance raffinée et
pleines de surprises.

Votre ami,et dévoué serviteur.

François d' Harcourt,Marquis d'Esne

Marquise de Vieuxpont Messages : 47 Date d'inscription : 20/05/2010

Dès les premiers mots, elle sourit. La porte fermée, s'adossa à elle, poursuivant la lecture. Elle se souvenait effectivement de leur rencontre...ce jour là, l'envie de contenter ses propres désirs, l'avait envahie...Ce moment charnel n'eut point eu lieu, mais ce désir était resté encré en elle, et refit surface en lisant le pli. Cette invitation se voulait prometteuse, entre plaisir et voyeurisme...
Sans attendre, s'était dirigée vers son bureau, s'y installant, afin d'y répondre.

[RP] Hôtel particulier d'Angélique-Rose d'Alexandre, Marquise de Vieux-Pont Vakmw310

Se laissant aller à ses pensées, roula le parchemin...durant un court instant, ses doigts parcoururent le rouleau sur sa longueur, lentement, sentant le grain sur sa peau, inlassablement, sensuellement...un soupir, puis le plaça machinalement dans le même écrin que la missive reçue...un coup d'oeil au dehors, le voiture ayant transporté le messager n'avait pas bougé....

Déjà, elle se trouvait à la porte, faisant signe au voiturier...

Le Cocher sourit de sa bouche édentée à la Marquise puis toqua deux fois sur le carreau de sa voiture...

Le messager ressorti avec une meilleure allure qu'auparavant,sans doute eut''il cette fois prit le temps d'une élémentaire toilette devant un miroir en son carrosse aux Armoiries du Duché d'Esne.Son chapeau aux trois bords vissé sur la tête,l'uniforme remit au droit et le fourreau en place,
même ses souliers rutilaient de propreté(,sans doute un crachat avant frottage.^^)

Ahem...
Il toussota tout en remontant les marches s'empourprant à mesure de son avancée vers le décolleté opulent qu'il ne quittait des yeux,en lieu et place de regarder où il mettait les pieds.

Le Messager tendit le bras,manquant de se sentir mal alors que la marquise lui tendait dans un sourire qui aurait fait fondre un iceberg.

Merci ...Madame,je porte sur l'heure votre réponse à mon Maitre.

Sur quoi,il tourna les talons,sans doute les esprits revenant en pensant aux conséquences de son attitude à la vue du Marquis d' Esne...

Marquise de Vieuxpont Messages : 47 Date d'inscription : 20/05/2010

Un sourcil levé elle regardait le cocher lui sourire...portrait craché d'une tortue, portant sa carapace sur le dos, ici le Carrosse en faisant office, mais derrière le sien....
Ce qui l'amusa en revanche, était de voir le coursier monter vers elle, toujours aussi écarlate, fixant ses atouts féminins, comme un jeune puceau, bavant devant une donzelle aussi aguichante qu'attirante...bien qu'un brin flatteur, elle se retint de lui dire d'aller mettre son nez plus souvent dans le décolleté d'une courtisane, qui aurait sûrement plaisir à le flatter...

Tenez Monsieur...Faites attention en redescendant...regardez où vous mettez les pieds surtout...

Etait-ce son sourire? Ou sa poitrine, qui l'avait fait quelque peu défaillir, mais qui s'était ressaisi au dernier instant? Elle n'osa certainement pas lui mander.

Porter ma réponse sur l'heure? Mais j'y compte bien...encore une fois, faites attention, les marches sont souvent glissantes en cette saison...

Elle le regarda s'éloigner quelques secondes, perplexe devant la réaction de l'homme face à sa féminité, mais resta amusée.

Le cocher fit reprend route à la voiture,crissant dans les graviers en contournant le parterre central ornés de grandes et belles fleurs.
Le messager maladroit et encore rougeaud se remettant semble t'il mal de sa rencontre semblant avoir enfoncé un pieu en son Coeur,une buée
s'élargissant à mesure de ses respirations sur le carreau ovale de la voiture.

Les Quatre chevaux noirs emballés par des fouettements nerveux du cocher,reprirent chemin inverse par l'allée de bouleau centenaire dégarnis par l'Automne,la centaine de mètres rapidement avalée pour passer la massive entrée de la demeure,frolant de peu une des grilles en obliquant sur la gauche....la Route de Paris,la route de la Cour et ses vanités...

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