(Une vingtaine de jours ont passés,l'Automne ayant par la même prit ses quartiers aux couleurs fauves et ocres)
Un cavalier noir d'une tenue de cuir rutilante,battant monture au devant d'un équipage à quatre chevaux,orné des armoiries du Marquisat d'Esne.Ce même étant venu,il y a quelques temps, colporter missive icelieu.La fureur semblant animer le convoi au train duquel un autre cheval,un étalon attahcé et hennissant sa fureur de ne pouvant battre son train à sa mesure,et bridé par son entrave le forçant à rester derrière la voiture.
L'allée des arbres,dénudés par l'ouvrage de la saison amenant avec elle les prémices de l'Hiver,semblant trembler de par l'énergie démoniaque du cocher à emmener son attellage à l'allure endiablée du chevalier Noir et de son étalon couleur de geais.
La cour crissant de sa frayeur sous les assaults soudaint et virulents de tant de sabots et de roues ferrés chassant les pierres arrondies jadis glougloutants en une rivière atenante à la propriété.La voiture du Marquis
ralentissant sous les retours de brides du cocher au teint rugueux et aviné,alors que le cavalier sautait de sa noire monture qui elle,ferrait à plein en la cour dans un rugissement équin à faire palir de peur des âmes trop émotives.
De deux bonds digne d'un animal des lointaines contrées africaine,le cavalier noir eut tôt fait de gravir le trop frêle escalier menant à la grand porte.Une main gantée activant avec fracas le marteau de l'entrée.Dominique déganta ses mains,en prenant une pose de relachement pour un court instant,son message prêt à être délivré...