Hotel particulier,bien de la Famille d'Harcourt-Marquisat D'Esne

Les yeux glissés dans les prunelles sombres et pour le moins envoutantes de Dominique, Camille d’un geste lent, dénoue ses jambes inversant le croisement… geste inconscient mais au combien révélateur de la conscience qu’elle avait du regard empreint de désir du domestique…

Un œil complice au marquis qui ne perd pas une miette de l’échange discret…

La coupe glacée lui mord les doigts elle frissonne sous le liquide enivrant qui coule dans sa gorge à peine oppressée… Sa poitrine gonflée se soulève par instant, les seins à fleur du corsage bouillonnant…

D’un geste qui veut en finir… ou commencer… elle renverse sa tête en arrière le champagne se déversant d’un trait entre ses lèvres enflammées de pourpre…

Se redresse, sourire aux lèvres, enlace François d’un geste lent et possessif, l’œil rivé sur la présence exaltante de Dominique…

Le Marquis d'Esne porte sa coupe à ses lèvres,les yeux ne quittant en rien les promesses d'un moment exquis....

Un oeil complice à Dominique bien élégant par sa tenu et dont il sait le potentiel en ce genre de situations,prend Camille dans ses bras d' Airain ,délaçant progressivement le haut de sa tenue raffinée.Inclinant la tête,parcourant le cou de ses lèvres non sans reposer la coupe sur la desserte,l'heure étant à une autre dégustation...


Lapant l'arrête et remontant vers la naissance de l'oreille,il perçoit le Maitre d'Hôtel approcher,le menu étant appétissant et la table dressée.

Le souffle court,le sang affluant en lui tourbillonnant ,les tripes vibrantes d'une sourde mélodie;François d'Harcourt laisse tomber au sol le tissu
mettant à portée le duo de fruits charnus et gorgés de soleil en portant un à ses lèvres et contournant doucement le bout tendu par le désir.

Il porta à ses lèvres,le liquide perlant si exquis de par sa fraicheur incomparable,le laissant activer ses papilles en prélude
à ce qu'elles s'apprêtaient à déguster.Son regard échangea bien des promesses avec ceux de la Vicomtesse mais après l'apéritif
,il était temps de boire le nectar d'une toute autre nature.
Alors que les deux amants s'enlaçaient avec complicité,le regard de Camille attisa sa fougue jadis intempestive et devenue vigueur de par l'expérience.
La Vicomtesse lui tournant le dos,dans l'écrin des caresses de diverses natures données par le Marquis.Le serviteur prit une pose de sa fonction,en s'agenouillant derrière elle,remontant une jambe de ses lèvres rasant le tissu,suivies de près par une main.Un souffle chaud,
se porte arrivant au recoin sombre d'un croisement.Parcoure une vallée du fruit de sa bouche,une main trouvant un velours à caresser.

Le moment est intense aux premiers rayons de soleil froid s’épanchant par le vitrail arrondi de la fenêtre sur le côté du lit…
Les cheveux de Camille, défaits de la main de François, déferlent en vagues dorées sur l’écume laiteuse de son corps dénudé…

S’abandonnant aux lèvres experte de son amant, elle ferme les yeux, aux prise à tous les ressentis sous les caresses jointes du fidèle serviteur…
Renverse la tête en arrière, un soupir de plaisir, alors qu’une de ses mains se referme sur le bras musclé de Dominique, lui communiquant son contentement, l’autre caressant le torse de François, remontant sur sa nuque griffant légèrement, la gorge palpitante en offrande des fruits de ses vergers secrets….
Le corps parcourus d’ondes d’infinies douceurs ondule et se relâche enfin pour s’affaler sur le moelleux d’un édredon pourpre…

Le regard passe de l’un à l’autre… chargé de désir et de soumission totale… d’un geste lascif, attire à elle deux nuques sur les collines et vallées de son corps… sourit au soleil qui glisse lentement sur les rideaux du baldaquin gardien de la luxuriante moisson de saveurs multiples qui s’annonce…

Se plaçant sur le côté du lit auprès de la fenêtre,une fine lueur traversant les rabats...

Haletant sa respiration peinant à se contenir,ou était ce son appétit?Le Marquis d' Esne repoussa le voilage fin du lit un noeud de soie se déchirant sur son mouvement autant rageur d'envie que beau dans l'expression.Sa bouche déposée sur le galbe fin et doré d'une cuisse ,des baisers légers tels des pétales de roses voletant au grès de sa peau dans un tourbillon passant au dessus de la dentelle pour poursuivre sa route effrénée et intempestive sur une hanche.
Une main rasant la peau en suivant le souffle chaud,appuyant ça et là une caresse pour souligner des contours gorgés d'envie.Le regard guettant ses réactions sous les stimulations douces et progressives,sentant le serviteur se mettre en chasse sur une vallée giboyeuse encore protégée pour peu de temps...

Haletante, attentive aux douceurs des préludes à la symphonie qui s’annonce, Camille ferme les yeux, suivant de sa peau frémissante, la progression d’un souffle annonçant l’étreinte d’un toucher sans hâte, un mouvement qu’elle sait contenu de son amant… Apprécie la délicatesse étudiée…Il la connait si bien…
De sa main caressa la nuque, l’attirant vers son buste, sa gorge puis ses lèvres, qu’elle emprisonne des siennes, dans une valse lente des langues, leurs caresses communes attisant la lente exploration de Dominique affrontant la dentelle de ses vallées obscures…
Camille d’un geste lascif laisse une main parcourir le vêtement de corps de François, s’attardant sur les formes que développent un volcan qui se réveille au rythme de son corps à elle, dont la source bouillonnante afflue peu à peu aux sources de ses grottes enserrées de soie sous les doigts du domestique approfondissant sa recherche concupiscente.

De caresses lascives au long d'un galbe soyeux naissant derrière un genou pour finir à la descente de ses reins,du bout des phalanges d'une main semblant avoir tous le temps du monde.La bouche expirant doucement à fleur de la dentelle,doucement écartée d'une griffure nerveuse de son autre appendice ,jadis caressant et devenant animal.
Mordillement au travers du tissu dentellé sur le renflement gorgé de désir,rejoint par des branches animés de l'envie d'exploration au travers d'une forêt peu fournie mais enfermant sans doute bien des délices...

Alors que le tissu cède aux assaults et que le fruit de la bouche du maitre d'hôtel dessine un fruit demandant le soleil d'une étreinte pour s'attendrir.Le Regard relevé guettant tant les réactions ,entremêlées de soupirs ,de la Vicomtesse que les actions sans doute très appliquées du Marquis,qui en fin stratège militaire a su occupper le terrain vallonnée du haut du corps de la sublime Camille.