La clôture de la saison de chasse

Un léger remue ménage à l'entrée de la salle,à laquelle il faisait dos...une voix protocolaire...

Le Marquis d'Esne comprit alors,oubliant politesses et ronds de jambes en se tournant.

-Le ROI!


Il fit deux pas en direction du Fauteuil Royal occupé à présent.François d'Harcourt fit une belle révérence se découvrant de la main droite pour faire virevolter son chapeau jusqu'à la hanche gauche,tout en se pliant au maximum que ses jambes l'eusses supporté.

Se redressant sans même une esquisse de sourire aux lèvres,surpris de l'absence répétée autant que remarquée de la Reine...

Elle finissait sa phrase quand un silence se fait... La basse cours présente arrête de piailler... les plumes s'envolent en une myriade de courbettes ridicules, du coup elle peut apercevoir la silhouette du roi par dessus les torses courbés en fausse prosternations... En vient à en oublier de se baisser à son tour... Enfin quelque chose se passe...

Tiens! Il est seul!

Déception pour Camille... La reine s'est encore envolée... Le couple royal serait-il en phase de mésentente à ce point?

Regarde amusée un brin soucieuse pour la jambe du marquis sa révérence trop poussée... Que lui prend-il....

Puis l'espace d'un instant réalise qu'elle est la seule à ne s'être inclinée...

Elle saisit alors à deux mains la lourde étoffe de sa robe fléchissant légèrement le genoux droit, l'autre jambe à peine pointée en arrière, demi-sourire spontané aux lèvres....

Louis s'approche de Morgane et à mie voix

Madame la garde du roi peut-elle vous être d'une quelconque utilité ? avez vous a subir une quelconque agression ou avez vous l'inconstance de venir provoquer sa majesté. Dans le premier cas, je suis à votre service, dans le deuxième je ne saurait vous conseiller, vue l'humeur de sa Majesté, de vous reprendre et d'aller dans vos appartements mettre se l'ordre dans votre toilette.

Isabelle commence à trépigner d’impatience…mais que font-ils. Elle sourit à la dame qu’elle ne connait pas et qui la regardait puis le Roy enfin fit son entrer, elle se leva et sourit à Agnès un air complice au visage de ses paroles et fit une révérence comme toute Dame de la cour, attendant la suite des évènements.

Le Roi fait son entrée. Tout le monde se tait, tout le monde se plie. Joshua aussi. Dommage, car il commençait à s'amuser avec la Cousine. Le passage sur les sots était une perche tendue, que le blondinet va se délecter de prendre à pleine main. Le roi passe. Il est passé, et même assis. Tout le monde se redresse. Tout le monde ? Non, car un irréductible accourt pour aller pavaner au pied de son Seigneur et Maître. Ce qui ne manque pas d'amuser Joshua.

Joshua qui comme tout le monde note l'absence de la Reine. Les questions viennent. Voilà un sujet qu'il faudrait explorer. Un froid dans le couple est une chose dangereuse pour le toubib, qui tient à sa place privilégiée. Mais ce n'est pas le moment de penser à ce genre de choses. Il en revient au petit groupe qu'ils forment. Et voilà un homme qui se met à tourner autour de Morganne.

Comment peut-on tourner autour de SA Morganne. C'est la sienne à lui. Voilà que le blondinet est intérieurement contrarié. Il en a le poils de la nuque qui se hérisse. Il n'offre pas plus d'un coup d'œil à l'échange de chuchotements qui s'opère entre les deux. Joshua tourne son visage vers Louison. Le petit jeu peut reprendre. Voilà qu'il affiche un visage amusé. Une remarque, prononcée avec une petite lueur dans le fond de l'oeil.On dirait que l'esprit du Blond a trouvé à s'occuper.

" Si d'après vous, même les sots trouvent leur compte en ce lieu, je me demande pourquoi certaines s'ennuient. Si vous voulez bien m'excuser, je vais m'éclipser un instant. Voulez-vous que j'aille vous chercher un verre, Comtesse ? "

Louison allait s'en retouner à sa discussion avec le Marquis, lorsqu'elle vit son bel amant chuchotter en l'oreille de la Comtesse de Blenac, elle ne sut point par quelle gradation passa les couleurs de son visage mais cela ne devait estre beau à voir.Ses doigts se refermérent sur la dentelle qui ornait sa robe et commencérent à la triturer nerveusement.L'air piqué elle foudroya du regard le Marquis, il lui fallait bien apaiser ses nerfs.

Citation :

Si d'après vous, même les sots trouvent leur compte en ce lieu, je me demande pourquoi certaines s'ennuient. Si vous voulez bien m'excuser, je vais m'éclipser un instant. Voulez-vous que j'aille vous chercher un verre, Comtesse ?

Allez donc leur poser la question mon cher, vous aurez peut estre vostre réponse.Faites, faites je ne vous retiens point.

Elle hésita pour le verre, n'aimant point trop s'enivrer voulant garder la teste claire.

Non merci.

la Reyne brillait encore une fois pas sa non présence. Elle en fut presque chagrinée pour son Cousin.Elle s'approcha de Camille et lui souffla.

"Il est grand temps que cela change..On peut ressentir le désarroi du Roy, quelle idée d'épouser une étrangére."

" Dites moi la délicieuse Fantine se porte t'elle bien? je ne l'ai point vu à la chasse."

Elle lui sourit et posant sa main sur son avant bras lui dit.

" je constate que Le Marquis d'Esne ne ressent plus ses vieilles douleurs, vous avez fait des miracles."

Le roi attendit que l'on serve et goutte son vin , car tel était la charge du protocole , la peur de se faire empoisonner datait de bien des siècles. il fallait donc qu'il s'y plie. Donc il en profita pour porter son regard sur l'assistance qui attendait que lui-même attribue les places près de sa personne.


Son regard s'attarda donc sur la presse, puis s'arrêta sur son médecin qui avait une tenue des plus étrange, ce qui fit sourire un instant le roi.


-Notre médecin a un bien surprenant accoutrement, si elle daigne bien vouloir prendre place à nos côtés pour nous narrer la raison de cette tenue ma foi bien champêtre.


Louis désigne la place à sa droite , puis poursuit son tour de table pour épingler une autre personne à placer à sa gauche et son regard acéré vient se poser sur la personne de sa
cousine.

-Si Notre cousine veut bien nous réjouir des ses charmes et de sa verve , nous en serons charmé et nous nous ennuierons un peu moins.


Fait un sourire à sa cousine, pour une fois pas d'arrière pensée à son choix , aucun jeu d'influence , il sait à quoi s'en tenir au sujet de sa "chère" cousine. Mais ce jour il est las de querelle, il veut s'amuser et la présence de jolies dames à ses côtés ne peut que le distraire.

( hors du château)

Enveloppée dans une cape noir, elle se fondait parmis les arbres et arbustes qui entouraient le château.Elle resta un moment sous un feuillage qui la dissimulait tel un effet rideau verdâtre.Des gardes se croisent dans leur ronde, elle en compte une quinzaine.Il ne sera pas facile pour elle de s'approcher, mais elle compte bien sur sa détermination et puis elle ne peut pas decevoir sa maîtresse. Il faut qu' elle réussisse là où elle a échoué dans la journée.Elle attend guettant l'instant.

Des petits yeux curieux en effet … car Camille n’a pas raté l’entrée de le reine…Discrètement elle s’approche d’elle, tirant mine de rien François par le bras… C’est qu’elle veut pas le lâcher celui-là.. .mmm...

Ma reine murmure t-elle en s’inclinant… je conçois votre agacement… peut-être deviez-vous faire de même et vous entourer…
Je vous présente mon ami... Le marquis d’Esne François d’Harcourt...

Sourit de ses yeux rieurs et pétillants...

Le blondinet, comme tout le monde d'ailleurs, regarde entrer la Reine. A ce point là, ce n'est plus se faire désirer, c'est surprendre son petit monde. Même Joshua est surpris de la voir. Car voila qui va rendre les choses bien plus amusantes ! Pourtant, lui et la cours, ça fait 1,5. L'entré provoque l'effervescence. A peine la reine présente, qu'elle s'exile dans un coin, et qu'on lui saute dessus.

Il semble que deux camps se dessinent dans la pièce. Celui du Roi, et celui de la Reine. Joshua de soupirer. Le début de discussion avec Louison ne servira pas dans les heures à venir. Et de par l'annonce du Roi, il doute même du fait de pouvoir approcher de son harem... Et Morganne qui n'est pas loin de lui. S'il la touche, le blondinet montrera au Roi qu'il y a pire que de se faire trancher de manière chirurgicale les 5 membres (oui, nous hommes, nous avoir un membre de plus, et quel membre !). Le cerveau (oui, y'en a dans les têtes blondes, et ils ne servent pas que d'engrais !) pédale. Joshua s'avance vers la Reine. Le plan est simple. Premier cas, il arrive jusqu'à elle, et engage la discussion. Comme ils se sont déjà croisé dans un salon, la conversation pourra se faire. Evitant ainsi au Marquis de devoir jouer au social. S'approcher de la Reine offre un second avantage. Oeil pour oeil, dent pour dent. En effet, si le Roi s'est approprié son jouet, pourquoi ne pourrait-il pas en faire autant. Avec un peu de chance, le Roi fera venir le Blond pas loin, ce qui l'éloignera de la Reine, certes, mais le rapprochera de la Comtesse. Capich ?

Le blondinet est maintenant non loin d'Emina Danica. Il se courbe pour la saluer. Faut pas jouer de trop non plus au couillon face à la main qui donne les cadavres.

" Mes hommages ma Reine. Quel plaisir de vous voir parmi la foule sans fond de la cour. "

Il sourit à la femme, ne serait parce qu'il vient de traiter la foule d'idiots.

Tiré par le bras par sa ravissante amie,une esquisse de sourire amusé aux lèvres ,puis réalisant la situation...

Comprenant que la Reine était enfin arrivée,le Marquis d'Esne fit une révérence appliquée de son chapeau virevoltant de sa tête à la hanche gauche.

Majesté....un regard en coin vers la Vicomtesse de Comblisy...je suis honoré de faire votre connaissance.

Un mince sourire en retour de la part de la Reine;

Je me met à votre service....si telle en sera votre souhait Majesté.

François d'Harcourt se releva ,et fit un pas de côté pour rejoindre sa douce Camille...

Le roi lève les yeux , croisant l'entrée de la reine qui essaye de manœuvrer une sortie. Mais il est trop tard elle est déjà accaparée par les courtisans et courtisanes qui cherchent à obtenir des faveurs de la reine.

Louis quinzième du nom ne fait pas l'effort de se lever , il est le roi et il est de plus pas d'excellente humeur, il toise la femme qui est sa royale épouse.

-Madame nous constatons que vous avez pris quelques tangibilités avec votre état journalier depuis notre arrivée à Fontainebleau , vous daignez faire présence , voilà qui nous change.

se retourne vers sa cousine avec un sourire sans joie.

-Notre cousine verrait-elle un inconvénient à se décaler d'une place , afin que notre royale épouse puisse y prendre siège.

Il y a une forme de questionnement sans en être c'est par pure politesse et pour faire remarquer aux courtisans qui ne se seraient pas aperçu de la présence épisodique de la reine aux réjouissances données par le roi.

Le roi se retourne vers son médecin .

-Madame contez nous donc vos aventures ou la raison de la nouvelle mode vestimentaire que vous semblez vouloir arborer, nous sommes toutes ouïes.

Le roi remarque que sa cousine obtempère de mauvaise grâce et à grand renfort de bruits , ce qui ne l'étonne point , le faisant presque sourire de ce genre d'enfantillage. Mais le principal est qu'elle se déplace.


Il remarque que la basse et la haute Cour semble s'être tue à l'entrée de la reine et surtout à son intervention des plus austères , mais ne manquant pas de piquant au demeurant . La reine se fait attendre il semblerait , mais il n'en a cure , il connais ou du moins a eu un aperçu du caractère "enfant gâtée" de la dame.


Le roi se dit qu'il avait déjà une cousine , si en plus il doit avoir une femme de la même trempe , il va avoir du travail , mais cela risque d'être quand même drôle . Il se retourne vers les personnes présentes.


-Que ces dames et ces messieurs prennent place au deux autres tables . Que le repas nous soit servi!


Aussitôt une armée de laquais en livrée firent leur office, à savoir servir le roi , les choisis puis les autres.

La cousine du roi s'installe, la porte grince, le silence se fait. Fine silhouette qui pénètre dans le salon, la reine montre enfin le bout de son nez qu'elle tente d'aller cacher dans les lourdes tentures, pourtant et oui pourtant l'entrée n'est pas passée inaperçue déjà un essaim l'entoure, comme des mouches sur, enfin bref.
La brunette a se demander si elle doit laisser sa place a l'épouse royale, laisser sa place s'est être moins vite servie et Morganne elle a faim donc elle ne dit mots. Héhé la brunette reste ou elle est, le roi la dit, c'est la cousine qui se fait jeté enfin presque. Amusée, elle regarde Louison se déplacer d'une chaise, pauvre parquet qui doit ressentir les griffes puissantes des pieds de la chaise, il lui a rien fait le parquet.
Ordre est donné, assit tous ou vous voulez sauf à la table du roi, qu'il a dit. Une invasion de laquais, de bon fumets emplissent la salle, les assiettes vont être remplie, que demander de plus, elle va pouvoir se régaler la Morganne affamée.
Un sourire vers l'homme de la table, en prenant sa fourchette.

Sa Majesté veux que je lui raconte, voilà donc d'où vient ma nouvelle tenue. Nous avions prévenu Sa Majesté que nous n'y connaissions rien à la chasse, mais nous avons fait un énorme effort aujourd'hui, vous ne pouvez imaginer.

Dit elle en portant sa main a sa gorge, puis reprend.

Nous avons tenter de rester auprès de Sa Majesté comme elle nous l'avait conseiller, mais hélas nous avons été vite distancé, notre roi est trop rapide et agile.

Penchant la tête elle lui sourit. Et hop un compliment de balancé.

Quand enfin, nous avons rejoint la clairière.

Rougissante elle se penche vers le roi pour lui chuchoter.

Un petit besoin c'est fait sentir.

Se redressant Morganne attrape le verre et boit une gorgée avant de terminer son récit.

Nous nous sommes donc éloignée, nous sommes certaine que vous comprenez. Sans doute éloignée trop loin, car nous avons du marcher, marcher et marcher encore. Oh n'allez pas croire que nous nous sommes perdue. La nature est si belle, la nature oui mais je vous assure qu'il y a de drôle d'animaux dans la foret qui poussent d'étranges bruits, puis la nuit commençait a tomber doucement.
Nous avons du donc presser le pas, un peu trop vite.

Bouche en coin, léger soupir.

Nous sommes tombé nez a nez avec des ronces, elles ne semblaient pas vouloir me laisser repartir, accrochées qu'elles étaient nous vous l'assurons, dans ces cas là qu'est ce qu'on fait? On tire un bon coup et pour tirer nous avons tiré, elles ont garder un souvenir les vilaines.
Par miracle la clairière est apparue un peu plus loin, nous avons récupéré le cheval que Sa Majesté avait mi a notre disposition. Brave bête, quoi qu'un peu gourmande mais elle connait le chemin menant aux écuries.

Inspirer, expirer entre deux tirades, faut pas oublier de respirer.

Arrivant enfin, l'estomac de votre médecin criait famine, nous nous sommes laissez guidé par lui qui nous a conduit directement ici, nous n'avons point eu le temps de nous changer pour paraître plus élégante. Nous espérons que Sa Majesté n'en est pas offusquée, puis ne dit on pas que rien ne vaut le naturel?

Fin de l'histoire, Morganne laisse planer son regard sur les convives qui ne semblent pas vouloir s'installer. Dès que le roi aura enfourné sa première fourchette, elle saute sur le contenu de son assiette.

Intriguer elle perçoit ressent cette tension.. qui règne dans la pièce , mais de voir le regard et le sourire de Louison lui en fait oublier celle ci et lui fit aussitôt un clin d'oeil coquin . Mais avant de pouvoir lui parler , le Roi interpella sa cousine

Citation :

Notre cousine verrait-elle un inconvénient à se décaler d'une place , afin que notre royale épouse puisse y prendre siège.

Voyant la réaction et manière de faire de son amie le fou rire lui secoua légèrement les épaules.. mais qu'elle camoufla par une légère toux derrière son petit poing , mis devant ses lèvres , les yeux brillants et amusés.
Mais elle n' a que le temps de se reprendre que le Roi parle a nouveau

Que ces dames et ces messieurs prennent place aux deux autres tables . Que le repas nous soit servi!

Lentement cherchant du regard ça place attitrer , elle s'approcha de Louison afin de lui glisser a l'oreille

Dite moi mon amie , qu'elle place, me conseillez, vous donc afin que je ne meurs point d' ennuie ?