[RP] Appartement de la Comtesse de Blenac, Morganne de Chantraine.

Comtesse de Blenac Messages : 92 Date d'inscription : 08/06/2010

C'est toute habillée et enroulée dans la couverture qu'elle roupille Morganne, elle a des heures de sommeil a rattraper, un blondinet à chasser de ses rêves et elle ne se gêne pas. Pour peu elle ressemblerait à Joshua sauf le filet de bave qui coule de sa bouche, pas très élégant, mais elle est en travers du lit et prend toute la place comme lui le fait toujours. Quand elle dort elle rêve. Acte I, dans son rêve, il n'y a que des fraises, des énormes fraises qu'elle nettoie encore et encore. Puis la tête blonde fait son apparition, il est la juste poser derrière elle et lui murmure à l'oreille, « je suis rentré », elle lui répond « je suis pas sortie moi, je t'ai attendu, je suis désolée, tu m'as manqué ». Et l'autre se met à rire, comme toujours il rit d'elle, elle prend une des grosses fraises bien mure se tourne et lui écrase sur le visage, elle le regarde amusée en se léchant les doigts. Acte II, une praire, des herbes hautes, elle se promène pieds nu, elle cherche, quoi elle ne le sait pas mais elle cherche. Elle longe le ruisseau bordé de saule, le vent joue dans sa crinière qu'elle n'a pas rattacher, elle n'a pas eu le temps ce matin, elle était pressée, elle devait trouver. Une brève apparition entre les mèches qui dansent devant son visage. Voilà ce qu'elle est venue chercher, mais déjà la silhouette s'échappe, elle se met à courir.

Une voix, une odeur, son odeur, sa voix, elle tente de se réveiller d'émerger de ses rêves sans y arrivé, se pousser qu'elle croit comprendre, se pousser ou? Pour faire quoi? Il est rentré, il veut dormir, elle soulève le coin de la couverture et n'arrive qu'a murmurer

Vient

Avant de sombrer à nouveau.

Non mais je vous jure, quelle féniasse cette Morganne. Elle ne prend même pas la peine de se pousser. Il va falloir qu'il le fasse à sa place. Chaussures retirées, Joshua s'attaque à ce qu'il porte. Il envoie par terre une partie de ses fripes. Enfin, c'est largement plus classe que des fripes hein, n'allaient pas croire ! Il garde une couche en bas, et une en haut. Il est donc fin prêt. Et peut pousser à loisir le corps roulé en boule de la jeune femme. Et ce, sans aucun scrupule ! Une fois qu'il s'est fait un coin pour lui, il s'y cale. Et loin de la fille ! C'est l'été, il n'a pas besoin de la chaleur de Morganne. Après, il transpirerait comme un goret. Non non, chacun de son coté, et les poules seront bien gardées. La preuve, il bave en dormant. C'est qu'il n'a pas l'habitude de se coucher si tard le blondinet. Et il ne lui faut pas plus de 30 secondes pour s'étaler, et finir par toucher Morganne.

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Milieu de l'après midi, voilà ce qui arrive quand on passe une nuit blanche, on se réveille au milieu de l'après midi. En ouvrant les yeux la brune elle découvre Joshua allonger tout contre elle et sa réaction? Elle pousse un soupir de soulagement, il est rentré le blondinet. Un bon moment elle l'observe esquissant un sourire, ses cheveux en bataille, sa tresse défaite, sa bouche ouverte d'où s'échappe, bon vous savez quoi pas besoin de le répéter. Le réveiller? Ne pas le réveiller? Quand on le réveil il est de mauvais poil le Jos, mais elle doit lui parler. Morganne s'installe sur son coté et lui fait face, du bout de son doigt elle repousse la mèche qui lui cache le haut du visage, puis lui relève le menton.

Tu dors?

Aucune réponse, d'ailleurs à quelle heure est il rentré, ou a t'il passer la nuit?

Joshua réveille toi, il est tard et je dois te parler

Tout en parlant elle le chatouille sous ses cotes, elle sait en faisant cela qu'il va se réveiller et lui jeter a la figure « arrête tes âneries Morganne » mais au moins il sera réveillé.

Il dormait plutôt pas mal le petit Joshua ! Au passé, parce que des mimines sur lui l'arrache à son sommeil réparateur. D'une main, il repousse les assauts de Morganne. Il bat le lit en poussant un grognement primaire et secondaire. Y'a pas idée de lui faire ça dès le matin. Enfin, dès le réveil. parce qu'on ne peut pas dire qu'on soit vraiment de bon matin. Elle ne semble pas vouloir le laisser tranquille, ce qui finit par provoquer le redressement de l'homme. Il lève les deux bras dans une tentative d'étirement, mais la situation ne s'arrange pas. Les bras retombent sur le lit, et il "fixe" Morganne. Il ne l'entend pas vraiment quand elle parle, et ses yeux ne se focalisent pas sur elle. En gros, il émerge difficilement. Comme tous les matins. Il remonte une main pour se décrotter les yeux qui semblent vouloir rester fermés. Voix caverneuse qui s'adresse à la femme, qui vient d'outre-tombe, juste après avoir baillé à s'en décrocher la mâchoire.

" Quoi ? "

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Il émerge, elle sourit amusée. Comme un enfant, il a tout d'un môme qu'on sort de son lit, sauf la voix. Donc il dort encore à moitié, c'est le moment pour elle de parler, quand il est dans cet état, il capte mais ne réagit pas et comme elle peur de sa réaction elle fonce. Elle s'installe donc en face de lui sur ses genoux ses fesses posées sur ses pieds, juste entre ses jambes écartée, et le regarde.

Je m'excuse pour hier, j'ai mal agit. Elle se retient de lui dire « toi aussi » c'est pas le moment. Et je m'en veut énormément, tu m'accordes ton pardon?

Elle se penche un peu vers l'avant, essaye de distingué ses yeux a travers cette foutue mèche qui pendouille et rajoute d'une voix implorante.

On est toujours amis hein?

Elle lui fait face, elle cause. En résumé, hier, pardon, copain-copine, toussa toussa. Ou quelque chose qui s'en approche. Il baille à nouveau alors qu'elle a fini. Puis, comme un arbre qu'on abat, il tombe en direction de l'oreiller pour retourner roupiller. La tête retrouve l'oreiller et l'auréole de bave. Quoi de plus pour être heureux à souhait ? Donc il retrouve sa position horizontale, et lance un :

" Les paroles s'envolent, seuls les actes comptent. "

Oui, à la base, c'est seuls les écrits restent. mais lui, ce n'est pas les écrits qui comptent, mais bien les actes. Pas la peine de dire : "je ne t'en veux pas", suffit de revenir et faire dodo avec Morganne, comme d'habitude quoi. Ce qui veut aussi dire, puisque l'habitude ne change pas, que rien ne change. Bref, voilà, seuls les actes comptent. Il se rendort aussi vite qu'elle l'a sorti de son sommeil.

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Réaction du blondinet, il baille, conclusion ce qu'elle lui raconte ne l'intéresse pas, la preuve il se laisse aller en arrière marmonne une phrase à laquelle Morganne ne comprend rien et se rendort. Doit elle prendre ca au passé, au présent ou au futur, elle n'en a pas la moindre idée et l'autre il est reparti au pays des songes.
Haussement d'épaules de la brune, elle et les hommes ca fait deux, jamais elle y comprendrait quoi que se soit et s'en doute encore moins à Joshua. Il est là, il roupille, il serait fâché, il serait pas rentré, c'est en pensant cela que Morganne quitte le lit. Quoi que il a simplement peut être pas retrouver son propre lit sous la masse d'objets qui doit y trainer, ou alors l'habitude de dormir dans le sien tout simplement. Elle pousse un soupir en s'éloignant, arrête de te prendre la tête Morganne, tu n'as rien à y gagné, sauf un mal de crâne.

Elle est bien réveillée et ses pas la porte vers la cuisinette, l'eau est mise à chauffé, Ninon a préparé un plateau, elle s'attaque donc a son petit déjeuné au milieu de l'après midi. La journée va être courte, après s'être changée, elle part pour le salon des amis, une petite envie de voir du monde...

Il se réveille pour de bon. Enfin, par réveil, on entendra qu'il est sur ses deux pieds, et qu'il s'est habillé. Il déambule dans l'appartement de Morganne, à la recherche de la brune. Non non, pas pour parler, par pour faire des câlins. Il fait donc les pièces, en l'appelant. Pas de réponse. Tentative de réflexion à propos de ce qu'il s'est passé plus tôt. Il se souvient d'avoir eu une discussion avec elle. Elle a essayé de lui dire un truc... Devait être des excuses. Oui, maintenant qu'il y pense, c'est bien ça. Bon, est-ce qu'il a dit un truc qui aurait pu la froisser au point qu'elle parte ? Noooon, elle l'aurait mis dehors plutôt. Donc elle a du sortir. Bon... Joshua lui aussi va faire un tour, en quête de l'objet de ses désirs. Ce qu'il criait pour appeler Morganne ?

" Moooooooorganne... tu me fais du thééééé ? "

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Morganne et Adélaïde ont quittés le salon des amis et lentement ont rejoint l'appartement. Ordre avait été donner et les effets de l' invitée avait déjà rejoint la chambre d'amis.
Précédant la Comtesse Morganne entre et invite Adélaïde d'un geste large de la main, elle est soulagée la brune, blondinet n'avait pas fait de ravage avant de quitter l'appartement..

Vous voilà chez vous Comtesse pour le temps qu'il vous plaira.
Par simplicité je souhaiterais que vous m'appeliez simplement Morganne.

Passant son bras sous celui de la demoiselle, Morganne l'entraine vers le salon pour une petite visite des lieux, elle voulait qu'elle se sente à l'aise et prenne ses marques.

C'est grand, sans être grand, en tout cas il y a de la place, nous ne nous marcherons pas dessus.

Elle lui indique la porte ouverte à l'opposer et celle fermé.

Vous trouverez la cuisinette par là, Ninon prépare le petit déjeuné n'hésiter pas a demander si vous souhaitez un plat bien particulier, pour les autres repas je m'en charge souvent moi même. La porte fermée est fermée à clé, personne n'y entre, c'est mon repaire, la pièce secrète de la maison.
Venez je vous montre votre chambre.

En souriant elle entraine Adélaïde dans le couloir menant aux chambres en passant devant la sienne elle tend la main.

Voilà ou se trouve ma couche.

Morganne ouvre la porte sise en face et entre.

Et voilà la votre, vous avez une salle d'eau attenante, si il vous manque quoi que se soit n'hésiter pas à demander

Les malles de la jeune femme étaient posée aux pieds du lit.

Voulez vous un coup de main pour déballer ce dont vous avez besoin?

Le Duc arriva a la porte de l Appartement de La Comtesse de Blenac, il devait lui donnée une lettre, écrite par ses soins, qui disé ceci:

Madame la Comtesse,

Je vous invite a me rejoindre pour une promenade dans les jardins, si vous etes bien entendus d accord.

mes salutations

Romuald de Penthièvre

il a glissa sous la porte

Adélaïde se laissait guider dans les appartements de Morganne. Le logement était spacieux et bien agencé, rien à voir avec ce qu'on lui proposait à la Cour. Elle se promit néanmoins de ne pas abuser trop longtemps de l'hospitalité de son amie. Cette dernière lui demanda de l'appeler par son prénom.

J'aimerais que vous m'appeliez Adélaïde dans ce cas. Votre demeure est superbe Morganne. Je me ferai la plus discrète possible.

La visite continue et lorsque Morganne lui annonce qu'elle cuisine elle-même, Adélaïde est plus que surprise.

Je suis bien incapable de faire cuire un oeuf à moins que vous ne vouliez empoisonner votre pire ennemi... Votre cuisinière aura fort à faire avec moi je le crains.

Une question trotte dans la tête de la comtesse depuis un moment déjà. Elle se sent libre de la poser alors que les deux jeunes femmes se dirigent vers les chambres.

Excusez-moi de me montrer indiscrète mais partagez vous la vie du Marquis que nous avons rencontré au salon ? Il ne m'a pas parut très heureux de ma présence icilieu.

Ses malles l'attendent dans une chambre. Elle y jette un coup d'oeil un peu désespéré. Un réel soulagement se peint sur le visage d'Adélaïde quand Morganne lui propose son aide, elle a horreur de vider ses malles.

Je vous remercie oui, je ne déteste rien de plus que de devoir vider mes bagages. Et pourtant elles ne sont pas si garnies que ça. Enfin, j'ai bien quelques toilettes que j'espère à la mode parisienne mais sinon ...

Comtesse de Blenac Messages : 92 Date d'inscription : 08/06/2010

La Comtesse préfère que Morganne la nome par son prénom, voilà la brune soulagée, elle a déjà difficile de retenir les prénoms, alors les noms et les titres... En chemin, la jeune femme lui révèle son secret, pas bonne cuisinière dit elle, Morganne sourit, elle n'a jamais dit qu'elle l'était elle même, mais juste qu'elle cuisinait.
Question indiscrète sans l'être d'Adélaïde, un sourire amusé se dessine aux coins des lèvres de la brune. Tout en prenant un sac de voyage, le posant sur le lit elle l'ouvre et découvre le nécessaire de toilette de la jeune femme. Direction la salle d'eau ou elle entreprend de déposer les brosses, parfums et autres pots en tout genre dont les femmes affectionnent.

Joshua normalement vit dans l'appartement juste à coté. Je dis bien normalement, car il n'y met les pieds que très rarement. Nous nous sommes rencontrés lors de notre première année d'étude à la faculté. Les contraires s'attirent dit on et c'est bien vrai, mais nous avons deux passions commune, la première étant la médecine, la seconde nous disputer.

Morganne sourit en revoyant quelques scènes passer dans son esprit, puis continue.

Nous révisions ensemble il a finit par s'installer chez moi, quand j'essayais de le renvoyer, il me répondait toujours, mais chez toi c'est si bien rangé, puis je prend pas tant de place. Les années ont passées rien n'a changé.

Le sac est vide, les pots sont bien alignés, Morganne revient dans la chambre, elle pose ses fesses sur le bord du lit en regardant Adélaïde ranger ses jolies robes.

J'ai perdu mes parents j'avais treize ans, étant fille unique, je pense que j'ai reporter sur Joshua le manque de famille, je le considère comme le grand frère que je n'ai pas. D'ailleurs nous vivons comme tel, nous passons notre temps a nous chamailler et quand il n'est pas là il me manque le blondinet.
Avez vous des frères et sœurs, Adélaïde?

Médecin ? Morganne est médecin, tout comme le Marquis.... Des nobles qui travaillent voilà qui est nouveau. Adélaïde comprend de mieux en mieux pourquoi son hôte semble si indépendante. Nouvelle surprise quand elle apprend la nature de la relation des deux habitants des lieux.

Vous me surprenez de plus en plus, Morganne. J'avais toujours pensé que les nobles ne pouvaient pas exercer de métier alors médecin ....

Le ton ne reflète qu'une certaine admiration.

Des frères et sœurs ? Oui, des frères. Ils sont tous dans l'armée comme mon père. Mais j'ai très peu de nouvelle d'eux par la force des choses. Nous n'avons jamais eu l'occasion de nous disputer par conséquent.

Comtesse de Blenac Messages : 92 Date d'inscription : 08/06/2010

Sur le visage de la jeune femme, Morganne semble lire de l'étonnement, ce qui se confirme aux paroles qu'elle vient d'entendre. Pourtant il n'y a rien d'étonnant a vouloir aider les autres. En souriant elle répond.

Vous savez Adélaïde, on ne passe qu'une seule fois sur terre et je n'ai pas envie de vivre une vie oisive, je veux vivre comme je l'entend, toute jeune déjà je tentais de soigner les animaux blessés. Plus tard au couvant je passais plus de temps à l'infirmerie qu'aux prières, quand j'ai eu le choix de ma vie, il n'a pas été difficile pour moi. Soulager, soigner, parfois guérir et quand la guérison arrive, j'ai l'impression de donner une seconde vie. Que je soit noble ou pas ne change rien à mes convictions et ne changera rien.

Mais assez parlé d'elle, Adélaïde a terminé de vider sa malle, Morganne se lève et avance vers la porte de la chambre.

J'aime prendre un petit verre de liqueur avant de me couchée, m'accompagnez vous ou préférez vous vous coucher?

[ Dans la nuit ]

Sorti du salon, où la rencontre avec les hommes en rouge fut un régale pour Joshua, qui, ainsi, a pu admirer toute la bêtise qui habite au moins les cardinaux. Sorti donc, pour aller faire le tour de ses petits coins favoris. L'objectif étant de récolter tout un tas de petits bestioles. Et la chance sourit, car, si ce ne sont des souris, c'est toute une portée de musaraigne qui est venu se perdre dans un des pièce du blondinet. Le voilà donc tout guilleret de sa découverte. Après s'en être débarrassé dans ses appartements. Comprendre qu'il leur a fait des choses à ces petites bêtes, tellement horribles que je n'ose pas en parler ici. Non mais je plaisante, aucune bête n'est (encore) morte. Ce qu'il en fait restera secret. Bref, après avoir fait ce qu'il avait à faire, le voilà prêt pour aller au lit. Et pour aller au lit, direction chez Morganne ! Mais en prenant quelques affaires.

Et ainsi, Joshua rentre à la maison. Il faut encore qu'il trouve un moyen de rendre l'invitée folle. Un lâché de bêtes à poils dans la chambre serait vraiment manquer d'imagination. Le voilà donc qui part faire un tour dans la salle de bain de Morganne, se pouponner. Un peu de noir, beaucoup de rouge, de l'oeuf pour faire tenir le tout. Bref, on jurerait qu'il s'est ouvert la jugulaire, et les poignets. Y'a plus qu'à se coucher devant la porte de l'autre. Il ne se souvient même pas du nom... Bref, il se couche devant la porte, après avoir étalé du simili-sang par terre. En fait, c'est de la gelé de framboise, épaissie, et mélangée avec du charbon, pour faire plus sombre. Il va s'éclater à nettoyer, à n'en pas douter. Y'a plus qu'à frapper à la porte et faire le mort. Si ça ne la réveille pas, il pioncera en attendant le réveil.

Comtesse de Blenac Messages : 92 Date d'inscription : 08/06/2010

Elle avait passé une bonne soirée, le petit verre de liqueur a fait son effet et l'avait détendue. C'est tard dans la soirée que les filles avaient rejoint leurs chambre respectives. Après une brève toilette direction la chambre pour faire un gros dodo.
Sur la table de nuit elle a posé le billet qu'elle a trouvé glissé sous la porte, une invitation a faire une promenade au jardin en compagnie du duc de Châteauvilain. Un sourire aux lèvres elle s'est glissé dans le lit qui embaumait la lavande.
Morganne est dans son lit et comme Joshua n'est pas rentrer elle s'est étalé et profite de toute la place, elle avisera quand il la rejoindra. Elle dort profondément la brune d'un sommeil sans rêve et réparateur.

La fin de soirée c'était déroulée sans anicroche. Les deux jeunes femmes avaient discuté un moment avant d'aller rejoindre leur chambre.
Adélaïde repensa à tout ce qui c'était passé dans la journée. Une chose était sûr, il y avait un fossé considérable entre la théorie et la pratique. Il lui faudrait du temps pour s'adapter à cette nouvelle vie. Le Marquis n'était pas encore rentré mais personne ne semblait s'en inquiéter. Elle n'y prêta donc pas attention non plus. La comtesse finit par s'endormir pour être réveillée un peu plus tard par un bruit à sa porte.
Elle se leva à moitié endormie en simple chemise pour aller ouvrir. Personne ... Puis elle baissa les yeux. Le Marquis était à sa porte visiblement en sang. La réaction d'Adélaïde fut des plus surprenantes.

Oh non encore un cauchemar.

La jeune femme referme la porte et retourne se coucher. Si cela avait été réel, l'homme aurait hurlé tout ce qu'il pouvait. Elle ne remarque cependant pas que l'une de ses chaussures est tâchée de rouge.

Quoi... c'est tout... un bête : "Oh un cauchemar..." Et en plus elle referme la porte ? Non mais franchement, il a une tête de jument Joshua ?! (Night Mare = Jument de Nuit). Il regarde la porte d'un oeil perplexe. Et bien, il n'y a qu'a recommencer pour voir. Cette fois, il se met à la porte, et racle avec ses ongles. Quitte à jouer aux cauchemars, autant le faire bien. Il gratte donc, de plus en plus fort, et commence à pousser des râles et autres plaintes lugubres. Le tout en restant allongé, ce qui lui donne un air d'un pathétique effrayant. Eeeeenfin, il a perdu une bataille, mais la guerre, c'est lui qui va la gagner. D'ailleurs, ga et gné sont les deux seules onomatopées qui s'échappent de ses lèvres.

Une chose de sûre, les nuits dans la capitales sont loin d'être reposante. Voilà qu'on vient mourir sous ses fenêtres !
Adélaïde ne lève même pas un sourcil. Il faut dire que pour la comtesse, la nuit c'est sacrée. Un sommeil lourd propice au somnambulisme, d'où le précédent lever. Amusant par moment mais dangereux également, l'appartement pourrait brûler qu'elle ne s'en apercevrait même pas. Ca lui ai déjà arrivé d'ailleurs, dans le domaine familiale. C'est son père qui est venue la sauver.
Enfin bref, Adélaïde dort et elle n'est pas prête de se réveiller.

On lui avait donné cet adresse. Il avait fait un très long chemin, et était arrivé en début d'apprès-midi. Il n'était pas bien payé, certes, mais il avait besoin d'argent à cotoyer des gens aussi haut placés, il pouvait le leur demander des bonus. Lorsqu'il arriva enfin, il laissa son cheval dans la rue, puis toqua à la porte. Il était petit, gros, grisonant, un crane chauve, la barbe mal-rasée. Il était vêtu d'une robe de bure. Peut-être pas très beau pour un messager. Il attendit devant la porte, qu'on la lui ouvre.

Comtesse de Blenac Messages : 92 Date d'inscription : 08/06/2010

Morganne c'était réveillée le soleil était déjà haut dans le ciel, elle était seule dans son lit, le blondinet n'avait pas rejoint la couche, ce doit être la première fois depuis des années qu'elle a passé la nuit seule dans son grand lit. Sortant de la chambre elle bute contre le corps allongé de Joshua, se penchant elle l'observe, dans quel état il s'est mi et l'état du sol autour de lui, mais a quoi il joue le chirurgien. Du bout de son pied elle le secoue en lançant.

Qu'est ce que tu fais là, tu vas me nettoyé tout ca et vite.

Interrompue par des coups frapper, elle le laisse et se dirige vers la porte. Un petit gros chauve et mal rasé se tient devant elle, Morganne n'a jamais rencontré l'homme.

Monsieur?

Il regarda la dame qui lui ouvrait. *Hmm... très belle, mais ça m'étonnerait que ce soit elle le Marquis de Montevrier...*. Il se recla la gorge et dit:

Bonjour. Le Marquis de Montevrier habite ici? Nous avons ceci pour lui.

Il lui tendit une lettre.

Spoiler:

Joshua, avait finit par s'endormir. Faut dire que gratter toute le nuit avait assommé le pauvre homme. Et il faut que la brune passe, et laisse trainer ses pieds au niveau de ses cotes pour le faire sortir de son rêve sucré. Normal, au vu de l'odeur de sucre qui s'échappe de la confiture et qui est venu, tout le temps qu'il a dormi, lui chatouiller les narines. Le temps de se lever, de s'étirer, et voici qu'il est à peu prêt en état. Mais toujours de mauvais poils au réveil hein la bête. Il suit Morganne, espérant qu'elle va lui servir son thé du matin. Mais en fait non, elle va à la porte. L'air cadavérique, à cause de son déguisement, il prend tant bien que mal le mot, et le lit... Alors d'une, il saute le couplet aussi long qu'inutile sur qui est l'auteur. Blabla insulte toussa...Le blondinet regarde le curé avec des yeux absents. Il fait demi tour et lance à la bure (et accessoirement à la personne qu'il y a dedans.

" Attendez-moi, je reviens. "

Une demi-heure plus tard, le voilà qui se pointe avec un courrier.

Spoiler:

Joshua tend la lettre au cureton, et s'excuse. Il a l'air beaucoup, mais alors beaucoup plus réveillé d'un coup !

" Je n'arrivais plus à mettre la main dessus... C'est un courrier pour Philippe de .... Le Cardinal, enfin, celui qui se fait passer pour tel de la part du père d'une patiente. Joli cachet vous ne trouvez pas ? L'Académie de Lisbonne possède des livres d'anatomie vraiment fascinant ! Vous y êtes déjà allé ? Maintenant, excusez-moi, je dois faire ma toilette. Ah, et dites à cet homme sans cervelle, car sans mémoire, que s'il désire se plaindre de moi à son supérieur chéri, qu'il ne se trompe pas de titre. C'est Mautevrier... Au revoir mon cher. "

Mais m'sieur, vous me payez pas pour apporter ce courrier au Cardinal?

"D'une, il me semble que vous avez fait vœux de pauvreté mon cher, je me trompe ? Je ne suis pas homme à faire rompre un serment. Ensuite, vous êtes en train de dire que vous refusez de transmettre un message de la plus haute importance ? Je me demande ce qu'il pourrait vous arriver si on savait que vous perdez des messages Royaux... Autre chose mon bon ami ? "

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