[ rp promenade dans le jardin]

Comtesse de Trenieres Messages : 231 Date d'inscription : 10/06/2010

Louison estait là tout à badiner avec ses amies au moment ou une envolée de moineaux se fit du côté des buis.Elle se redressa, porta sa main au dessus de ses yeux pour éviter les rayons du soleil qui lui faisaient plisser les paupiéres.Elle observait minutieusement les buis alentours lorsque l'un d'entre eux se mit à bouger.

*Ma zette nous voila guetter à nostre insu.*

Elle fit vite un geste à ses amies pointant du doigt le buis, l' un de ses pieds se posa sur le rebord de la Vasque.Prête à sortir ses griffes, elle tonitrua à l' enconstre de l' individus quelqu'il soit se cachant derriére le buis espérant tout de mesme qu'il ne s' agisse point de son Royal Cousin...

Coquin montrez vous, vous estes fait! sinon j' en appelle à la garde!

Tout en s'appuyant sur le pommeau de sa canne,il fit un pas de côté se redressant par la même pour faire bonne allure

bonjour à vous damoiselles ! dit-il s'avançant en respectant les petites allées .
Vous avez l'air de vous amuser beaucoup et cela est plaisant !J'ai entendu le son cristallin de vos voix et cela a attiré mon attention...
Il continua à avancer,lentement,par douleur et volonté de ne point passer pour un jeune loup bave aux lèvres.
Arrivé au devant d'elles,il se courba tant bien que mal prenant son chapeau de la main droite et le faisant virevolter jusqu'à son flanc gauche en une révérence pompeuse et un peu ridicule.

Je me présente à vous...gente il s'interrompit voyant que deux d'entres elles avaient disparues telle une envolée de perdreaux.
Il toussa et reprit:Je me présente à vous Mademoiselle,je suis François d'Harcourt ancien commandant des gardes Royaux ,de retour de mission diplomatique en Royaume de Piémont.

il remit son chapeau ,se redressant en grimaçant légèrement?

Comtesse de Trenieres Messages : 231 Date d'inscription : 10/06/2010

La silhouette d'un homme se détacha des buis, il lui semblait à sa démarche avoir quelques peines à se mouvoir.Louison ne bougea point, elle considéra l' arrivant, de beaux traits de visages,un corps bien fait et une belle prestance.Il n' estait donc point à premiére vu de la domesticité, mais elle ne se rappelait point l' avoir croisé mesme au salon.

Le bonjour Messire.Nous ne savions point que nos voix portaient loin,nous espérons ne point vous avoir dérangé en vostre promenade.

Elle se laissa à un sourire, lorsqu'il s exécuta dans sa révérence.Elle allait se pencher sur ses amies lorsqu'elle s' aperçut que les polissonnes lui faussaient compagnie dans un bruissement de robes.

*Mais, que me jouent elles? Les vilaines.Bien , me voila seule maintenant avec cet homme que je ne connais point et sans défense.*

Je suis enchantée de vous connaistre Messire, pour ce qui est de ma personne, je suis la Comtesse de Trenieres et Cousine de nostre bon Roy.....

*Enfin, bon....point avec moi.*

Vous vous promenez ou alors cherchez vostre chemin?

Se mettant de trois-quart pour cacher la canne ,se redressant dans un élan de fierté militaire....

je....cherchais à, voir les modifications en ce jardin.bafouilla françois,d'Harcourt,désarçonné par l'éloquence et le décolleté garni de la demoiselle à l'air revêche.Il se ressaisit sentant le rouge aux joues venir.

hem...je suis venu maintes fois ici dans le passé;mais je ne me rappelais pas d'avoir vu une fleur aussi rare que splendide....
dit-il dans un sourire mi-carnassier mi-charmeur.Il s'efforçait de la regarder dans les yeux,la tombée de sa tenue l'invitant dans des rêves osés.

Et vous même,de passage ?

Comtesse de Trenieres Messages : 231 Date d'inscription : 10/06/2010

Relevant les pans de sa robe,elle sortit de la vasque, son regard bleu toujours accroché à Messire D'Harcourt.Ses jolis petons disparurent dans l' herbe humide, elle se pencha ramassant ses souliers vernis puis revint avec un feint intérêt au visiteur.Elle comprit l' allusion faite mais aimant à torturer quelque peu les hommes, elle fit l'innocente, ne lui manquait plus que l' auréole et le tableau estait achevé.

Vous savez que nostre Roy aime les fleurs et surtout les plus rares..Ses jardins sont sa fierté.

Elle sourit amusée de sa finauderie.

Non point, j' ai mes appartements dans une des ailes du château, mais par les châleurs cela fouette en les couloirs et autres piéces du château.Donc, je suis venue m' aérer les poumons avec mes amies mais vostre venue les a fait s' envoler..Désirez vous que je vous accompagne?

Messages : 66 Date d'inscription : 19/07/2010

Mélina avait reçu la lettre de son amie Louison d'on t-elle avait fait la connaissance au Couvent des Ursulines, chez les soeurs pour parfaire leur éducation, que de fils à retordre les deux jeunes filles leurs avaient données ...

La jeune fille se rendit donc aux jardins afin d'y retrouver sa comparse de toujours, elle l'aperçut au loin en compagnie d'un homme, se rapprochant doucement, elle arriva près d'un buisson, sortit son lance-pierre ainsi que la bombe à eau qu'elle avait prit grand soin de préparer à l'avance, se mit en embuscade discrètement au coin de l'arbuste, vérifia les alentours, visa et tira ... puis se cacha ...

SPLACH ... cible ratée, elle visait Louison et c'était l'homme qu'elle avait touché en plein visage

Pensant à la tête que faisait Louison, Mélina gloussait derrière son buisson, n'imaginant pas un seul instant qu'elle avait arrosée le Messire

J'en serais...Il s'interrompit alors qu'une chose vint heuretr son visage et arroser copieusement sa coiffe et ses habits.

Que...que...ohhhhhhh me voilà arrosé.par quelle fourberies !!!! François d'Harcourt sentit le rouge lui monter aux joues.
Il se mit à regarder en tous sens,perdant le fil de ses paroles,

L'air hagard mais essayant de garder contenance,il apperçu une forme ou plutôt une demoiselle hilare derrière les buis que lui même venait de quitter.

Comtesse de Trenieres Messages : 231 Date d'inscription : 10/06/2010

Elle allait s' avancer vers lui lorsqu'un projectile surgissant des buis alla s' éclater sur Messire D'harcourt. Elle en resta stupéfaite et faillit rire mais notant le visage se transformer de celui-ci , elle fit mine de chercher la cause de cette attaque.

Ciel, je ne savais point que des engins à eau estaient ainsi lancé .Vous voila bien mis Messire...

Elle entendit des gloussements s' échapper des buis, se dirigea vers eux d' un pas assuré.De ses mains elle écarta les buis et se mit à rire.

Ho!! c'est ainsi que l'on fait ses entrées dans le monde Baronne de Glapean? n' avez vous point honte ? sortez de là que je puisse vous biser et vous présenter vostre victime;

Ses yeux rutillaient, elle s' attendait bien à son arrivée mais point ce jour.Quelques mois les avaient séparés, elle trouvait Mélina changé, elle s' était allongée et embellie encore.Elle n'estait plus l' enfant qu'elle avait laissé au couvent mais une jeune dame .

Epoussetant ses habits,et cherchant à reprendre un peu de constance...Il leva les yeux,pour voir la Comtesse;qui était partit par delà les pelouses en petits sauts de biche....

Hem....bien...l'on aime s'amuser par ici,c'est ..rafraichissant...à plus d'un titre...sussura t'il dans un large sourire,s'étant assurer que l'on ne faisait pas attention à lui.

Se remettant dans une posture de son rang,il se redressa s'appuyant sur sa canne.

Le Cardinal, habillé de son habituel soutane pourpre, méditait dans le jardin lorsqu'il entendit des bruits. Il se dirigea vers les personnes. Il vit une dame, apparement de moyenne noblesse, dut à ses habillements, Louison, et le Marquis d'Esne. Il fit une bise à Louison, un sourire chaleureux au marquis et regarda l'autre dame d'un air glacial. D'un ton dur et cassant, il dit:

Qu'est-ce qui vous prend, voyons?

Messages : 66 Date d'inscription : 19/07/2010

Mélina sourit en voyant son amie Louison venir à elle, elle sortit alors de derrière les buis et salua le Messire qu'elle venait d'arroser

Comtesse De Trénières, ma très chère amie, quel bonheur de vous retrouver, cela faisait si longtemps ...

Louison, le Messires arrosé et elle furent interrompus pas l'arrivée d'un homme peu commode certainement de par sa fonction ecclésiastique, car Mélina, connaissait bien l'église pour y avoir passée quelques années de sa jeunesse avec Louison ... elle posa son regard azuré sur le membre du Clergé puis pouffa de rire
Elle ne se décontenança point, lui fit une légère révérence

Bonjour, je suis la Baronne De Glapean et ... vous êtes ?

Regardant la dame. *Quoi? Elle rit de moi? Va lui falloir une bonne correction à cette insolente! En plus qu'elle ne me fait pas de baise-main...*

Dur

Qu'est-ce qui vous fait rire?

Plus chaleureux.

Je suis Sa Grandeur, Sa Seigneurie, Son Éminence, Philippe de Janson, Cardinal-prêtre de Saint-Calixte, Comte-Évêque de Beauvais, Grand-Aumônier de France et Pair de France, baronne... Je me demande qui vous a éduqué...

Messages : 66 Date d'inscription : 19/07/2010

Elle regarda son Eminence Le Cardinal et lui fit un baise-main doublée d'une révérence tout sourire

Hum ... enchantée de vous rencontrer Eminence ...

Mon éducation m'a été dispensée par les soeurs au Couvent Des Ursulines, de braves et courageuses femmes voyez-vous, c'est d'ailleurs là bas que j'ai fait connaissance de Madame la Comtesse De Trénières

Elle se garda bien de lui dire qu'elle avait souvent fait l'école buissonnière

Regarde la baronne avec un sourire. Ce baise-main et cette révérence avaient sut flatté le Cadinal de Janson. *Pas si pire que ça, mais je suis étonné qu'elle ait lancé une bombe à eau. *

Hmm... d'accord. Mais ça m'étonerait que ce soit au couvent que vous ayez appris à lancer des bombes à eau sur les gens en guise de bonjour... Surtout les personnes que vous ne conaissez apparement pas...

Il se pencha vers elle, et lui murmura:

Entre nous, il faut dire que pour la politesse et l'étiquette, ce Marquis n'est probablement pas le meilleur.

Il lui sourit.

Messages : 66 Date d'inscription : 19/07/2010

Mélina regarda Son Eminence Le Cardinal et lui sourit

Hum ... votre Eminence, pardonnez-moi de vous avoir choqué et d'avoir troublé votre sérénitude, ce n'était point Monsieur Le Marquis que je visais mais La Comtesse, je sais bien que cela ne se fait point de lancer des bombes à eau mais voyez-vous, Louison et moi nous connaissons et avons fait les quatre cent coups ensemble, enfin ... euh ... je voulais dire que nous nous amusions beaucoup et cela m'a fort manqué, nos petits jeux et nos blagues, nos fous rires interminables, j'ai voulu lui faire savoir comme nous le faisions à l'époque que j'étais là ...

La jeune femme se mit à rougir en regardant le Cardinal puis celui-ci lui murmura au creux de l'oreille quelque chose qui l'a fit sourire et elle laissa échapper un petit rire cristallin

Camille s'était éclipsée un moment en compagnie de Fantine pour soigner sa lèvre fendue....
Elle revient seule aux jardins, Fantine ayant préféré s'assoupir un moment dans un fauteuil du salon.

Le sourire un peu forcé, menaçant d'ouvrir un peu plus la blessure, elle s'approche de son amie Louison...

Eh! Ma Louison que de de monde!

Une discussion semble animer le petit groupe...

S'approchant, elle reconnaît le comte évêque de Beauvais, à qui elle fait une révérence...

Monseigneur...

Puis une jeune femme la bouille amusée, et l'air maligne comme pas deux...

Enchantée demoiselle, Camille de Comblisy...

Enfin un jeune homme la mine renfrognée et trempé comme une soupe...

Enchantée messire, Camille vicomtesse de Comblisy... vous aviez chaud...?

Camille esquisse un petit sourire amusé et légèrement crispé sous la douleur de sa lèvre meurtrie...

Messages : 66 Date d'inscription : 19/07/2010

Mélina vit arriver une jeune femme qui semblait avoir eu de petits ennuis à ses délicates lèvres rosées, elle lui sourit et fit une révérence tout en se présentant

Enchantée Demoiselle Vicomtesse De Comblisy, je suis Mélina Le Clerc De Lessville ... Baronne De Glapéan ... ravie de vous rencontrer

Elle sortit de sa poche un mouchoir en dentelle blanche puis s'approcha de Camille et lui tendit le petit carré en souriant

Hum ... Vicomtesse ... vous semblez souffrir quelque peu, il faudrait soigner cette blessure si ce n'est point déjà fait afin que cela ne s'infecte point

La Baronne se demandait si la Vicomtesse s'était battue avec un félin ou peut-être aimait-elle elle aussi jouer avec ses amies comme elle le faisait autrefois avec Louison chez les Ursulines ...

Comtesse de Trenieres Messages : 231 Date d'inscription : 10/06/2010

Elle riait entre ses dents, se tourna vers Le Marquis.

Très ravigottant en effet, j' espére que vous n' en tiendrez point rigeur à ma charmante amie.

Citation :: Comtesse De Trénières, ma très chère amie, quel bonheur de vous retrouver, cela faisait si longtemps ...

Je constate que vous ne changez guère... toujours préte à prendre d' assaut certaines forteresses.

Elle lui souffla deux bises dans le vent comme elle aimait à faire, s' amusant comme d' habitude à la voir se pencher attendant les bises qui ne se déposaient point sur ces jolies joues.

Elle tressauta à l' arrivée de Son Eminence qui n' avait point l' air d' humeur joyeuse...Elle s' avança vers lui se pencha et lui bisa son anneau.

Vostre Eminence joignez vous à nous, plus on est de fous plus l'on s' amuse....

Elle écouta sa conversation avec Mélina

Citation :: Hmm... d'accord. Mais ça m'étonerait que ce soit au couvent que vous ayez appris à lancer des bombes à eau sur les gens en guise de bonjour... Surtout les personnes que vous ne conaissez apparement pas...

Vous voyez que je ne vous mentais point en vous disant que c' estait horrible les couvents.Vous devriez y mettre bon ordre, je vous le dis....

Elle fit un clin d' oeil complice à Mélina, puis son sourire s' étira à la venue de la fuyarde.

Camille vous revoila, je me doutais que vous n' auriez osé me laisser seule avec le Marquis Desne. Venez vous faire pardonner polissonne, vous avez encore vostre gage ne l' oubliez point.

Se penche à l' oreille de Camille et lui souffle, vous allez l' aimer, avec elle on ne s' ennuit point non plus.

Le Cardinal regarda la Vicomtesse arriver. Il n'aimait guère habituellement les personnes qui n'étaient pas de haute noblesse, cependant, ces deux dames étaient fort charmantes, pour des femmes de moyenne noblesse... Bien sur, ils n'ont pas l'étiquette, la politesse et l'élégance des Pairs, Princes, Ducs, Marquis ou Comtes, mais ce n'était pas si pire. En tout cas, moins pire qu'à l'habitude, alors qu'il les rejete amèrement par des répliques cinglantes. Il sourit à Camille, puis dit, sur un ton narquois:

Vicomtesse.

Plus chaleureux:

Vous allez bien?

Il regarda Louison. * Elle, elle est de haute noblesse, me fait un baise-main et me nomme par mon vrai titre... Ça va avec le titre la politesse on dirait... À part pour le Marquis Joshua...* Bien sur, il s'attendait encore à un fastidieux discours sur l'horrible couvent.. Mais ce fut mois pire que ce à quoi il s'attendait. Pour que ça dure le plus brièvement possible, il dit laconiquement:

J'y verrai.

Citation :: Camille vous revoila, je me doutais que vous n' auriez osé me laisser seule avec le Marquis Desne. Venez vous faire pardonner polissonne, je vous présente une amie la Baronne de Glapean.

Il se retint pour ne pas pouffer de rire, puis, son regard se tourna vers le Marquis, qui semblait avoir perdu l'usage de la parole depuis que Philippe était arrivé.

Camille regarde le comte évêque amusée...

*En voilà un qui se prend pas pour une bouse...*

Elle est surprise du titre que lui donne la comtesse de Trémière...
Humm "son éminence"... le prend-elle pour un cardinal?
Elle se reprend taquine:

Cardinal alors?
A moins que bientôt votre sainteté...
Pardonnez mois votre éminence je ne savais point que votre fonction ait évoluée...
Permettez moi de baiser votre anneau ... à moins que que vous ne vous ne préfériez vous déchausser et que j'épande sur vos jolis petons quelques parfums rares... Toute simple vicomtesse que je sois...

Arrivant lentement pour cause de son boitillement s'accentuant avec la fatigue,il arriva vers l'assemblée...
Il fit un signe de tête accompagné d'un sourire narquois à l'écclésiastique,
une oeillade complice à la Comtesse ,.et enchaina par un baise main à la Vicomtesse aux allures jeunes mais gracieuses...Il ignora volontairement l'ingénue l'ayant arrosé,attendant des excuses ...

Bonjour Mademoiselle,enchanté je suis...un ravissement de vous connaitre en accompagnant le baise-main d'une petite révérence de son chapeau.

Camille légèrement étonnée de l'attitude avenante du jeune homme humide, lui cède sa main avec complaisance... et franc sourire... toujours grimaçant cependant... haïe...

Pardonnez moi messire de mon humour à quatre sous... mais je ne sais vivre que dans cet esprit...

Elle rit joyeusement:

enchantée de faire votre connaissance... messire?

Puis se tournant vers la baronne de Glapéau

Merci Baronne, je me suis blessée en tombant en effet... un pari des plus excitant de notre amie la Trémière... mais je l'adore... un gage m'a t-elle promis...

Alors ma Louison j'attend!
Quelle sera ma punition?

Il regarda la jeune ingénue..blessée à la lèvre...et ajouta:
Je suis François d'Harcourt Marquis d'Esne... jetant un regard circulaire autour de lui,puis décidant d'enlever sa veste et chapeau tout trempés qu'ils étaient...

François les jeta dans l'herbe dans une moue de dégout,reste de vexation et d'agacement ;car la moiteur lui collaient la chemise et le pantalon..Se redressa ,se riva sur sa canne pour attendre la suite des ronds de jambes coutumiers à la Cour.

Citation :: Cardinal alors?
A moins que bientôt votre sainteté...
Pardonnez mois votre éminence je ne savais point que votre fonction ait évoluée...
Permettez moi de baiser votre anneau ... à moins que que vous ne vous ne préfériez vous déchausser et que j'épande sur vos jolis petons quelques parfums rares... Toute simple vicomtesse que je sois...

Cela fait plusieurs années que je suis Cardinal, malgré le fait que je n'aie que trente-deux ans...

Il la regarda, durement. Il n'aimait pas qu'on fasse ce genre de plaisanteries.

Une bise d'anneau suffira largement. J'ai des domestiques tout de même...

Puis, se tournant vers le Marquis. Dur, cassant et glacial. Ça faisait deux fois en très peu de temps qu'il lui faisait le coup. Mais cette fois ci, il ne lui avait même pas adressé la parole.

Ne connaissez vous pas la politesse? Vous êtes une honte à la noblesse! Retournez donc dans la porcherie ou vous avez été élevé!

Il tourna les talons, et, à grand pas, s'éloigna.

Camille éclate de rire...
Et bien j'avais raison! En voilà un qui ne se prend pas au sérieux!

Elle regarde amusée le comte évêque cardinal de machin chose truc et plus... si haute noblesse... prendre la large.

C'est tout ce qu'il a trouvé comme répartie, il me déçoit...

Elle se tourne vers le marquis, rieuse :
il n'a pas l'air de vous apprécier non plus Marquis...
Enchantée de vous connaître que vous et-il donc arrivé vos vêtements semblent en piteux état!
Je suis fourbue!

Elle se laisse tomber dans l'herbe molle...

Au diable les convenances!

Les bras en croix, les yeux au ciel se teintant de prusse, elle sourit au couchant...

Versailles! Versailles!

Puis mi-sérieuse s'assoit, et invite les autres à faire de même, s'adresse au marquis...

Asseyons nous donc un moment, votre canne se reposera Monsieur d'Harcourt!

Louison tu restes muette.. le départ de notre Cardinal de machin chose te travaille?

Elle sourit à Melina:
baronne Melina le Clerc de Lesville, je vous en pris...

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