La salle d'Audience

Le Roi avait choisi le Salon d'Apollon pour en faire sa salle d'audience, le trône dans la pièce , juste un fauteuil ,pour le Roi et des sièges sans dossier pour les nobles de la Maison du Roi. une cheminée sur le mur en dessus , un portrait de Louis XIV et le portait du nouveau monarque en face. Tenture rouge framboise et candélabres.

C'est dans ce lieu que le Roi allait recevoir la visite de la noblesse en ce jour , il devait se plier à un protocole des plus rigide et c'était ce jour qu'il avait choisi pour que la presse de la noblesse venait prêter serment d'allégeance au Monarque.

Les Gardes étaient en place et les laquais finissaient de faire le travail avant de rejoindre leur place dans la salle , ils devaient être vigilant et discret, deux marques de la servitude de Versailles.

Le Roi , comme il se devait arriverai le dernier.

Bonjour je suis Henri d'hautrefort vicomte de polignac

Fantine arriva , heureuse d'être arrivée a Paris...
-Enfin ! se dit-elle .
Elle arriva alors dans un grand bâtiment nommé "La salle d'Apollon" .
Elle écarquillait ses yeux bleus étincellant devant cet salle slpendide.

-Bonjour,
-Je me présente : -Fantine, marquise de Mongneville.
Fantine, époustouflée par la grandeur et la beauté de cette salle ne s'en lassa de la regarder en attendant la venue du roi.

Nicolas de Batz arrivait à l’intérieur du château grâce à un valet de la Maison du Roi qu’il avait suivit d’un pas rapide et qui avait bien voulu le mener jusqu’à la salle d’Audience ou il pourrait enfin rencontrer le Roi de France. Il ne l’avait encore jamais vu, c’était donc pour la première fois qu’il pourrait le voir et enfin le servir comme il le devait. Comme il en avait fait, la promesse dans le lit de son père avant qu’il décède. Il espérait vivement aller à sa rencontre, découvrir comment il serait ainsi que son comportement et son caractère, il voulait qu’il soit un bon Roi, le serait-il? Il allait le savoir dès qu’il franchiserait la porte ou l’huissier l’ouvrit et l‘annonça.

Sa grandeur, Nicolas de Batz, Comte de Muret

A l’ouverture de la porte, le roi n’était pas encore arrivé mais il vit deux personnes en train d’attendre, il ne le connaissaient pas ou pas encore, il voulait savoir qu’ils y étaient, il ne tarda pas et alla les voir.
Il lui fit un signe de tête en signe de salut à jeune noble et un baise main à la jeune de demoiselle et commença à parler.

Bonjour, monsieur Nicolas de Batz, je suis le comte de Muret, enchanté de vous rencontrer.

Avant d’aller plus loin dans la conversation, il était clair qu’il fallait leur demander leur nom au moins par courtoisie.

Comment vous appelez-vous?

Il se tût et laissant la parole aux deux nobles.

André Charles remonta dans son carrosse prenant route pour Versailles . la Distance n'était certes plus trés longue au regard du long périple parcouru depuis les terres Provençales, mais il devait presser le pas afin de ne pas être en retard pour la cérémonie. En effet cousin ou pas , famille royale ou pas on ne fait pas attendre le roy . André Charles d'une voix dont l'accent chantant donné le bonheur de vivre demanda au cocher d'accélérer la cadence,. Peu à peu la ville laissa place à la campagne francilienne. Au bout d'un moment le carrosse entra dans la ville Royale . Les gardes de sa Majesté étaient à l'affût , leur but assurer la sécurité pour les nobles qui arrivaient en masse de tout le royaume pour rendre allégeance au Roy. Les chevaux s'arrêtèrent , la Grille du Château était devant leurs portes ,on vint lui ouvrir , et descendit . Subitement un Garde vint à sa rencontre , André Charles prit en premier la parole et dit

Bonjour Monsieur , Je ne Nomme André Charles de la Chaize - Daix , Marquis de Provence et Cousin de sa Majesté, Puis je être amené auprès de lui


et le garde répondit

Certainement Monsieur le Marquis, un valet va vous y conduire, je vous souhaite une bonne journée Monsieur le Marquis

André Charles répondit

A vous aussi mon bon Monsieur

Puis suivit le valet , passant de pièce en pièce , le temps avait passé depuis leur dernière retrouvailles et le château dont il ne connait que le nom était à la Mesure d'un Roy. Arrivant dans la pièce où tout devait se passer le valet s'arrêta et lui dit

Monsieur le Marquis Sa Majesté le Roy ne va guère plus tarder , je dois vous laisser , je vais accueillir les autres invités bonne journée

Il le salua et alla saluer les autre invités avant l'arrivé de sa majesté et dit à chacun d'entre eux

Bonjour , je suis le Marquis de la Chaize - Daix , Marquis de Provence

Enfin le jour de la présentation était arrivé..

Camille s'était levée plus tôt qu'à l'accoutumée... et avait choisit avec soins une robe simple, mais mettant en valeur la courbe de son cou, un pendentif tout aussi simple ornerait sa gorge... elle se voulait à son image, oubliant les conseils de ses dames, soucieuse de rester elle même... Elle se moquait volontiers des richesses de l'apparence, en demoiselle bien née...
" avec une cuillère d'argent dans la bouche", disait-on... Elle n'avait jamais connu le manque ni le besoin, elle n'éprouvait pas de plaisir à briller, inconsciemment convaincue que la richesse était toute intérieure...

Arrivée devant l'escalier d'honneur, un valet l'accueille et la conduit à travers l'allée des glace...elle admire époustouflée la magnificence des lieux... guettant son reflet ici et là... se demandant tout à coup si sa tenue serait en rapport avec les lieux... Plus le temps de se poser des questions ... les voilà arrivés devant la salle d'audience... le coeur de la demoiselle bat à tout rompre, alors que le valet lui ouvre la porte et s'efface devant elle pour la laisser entrer.

Elle constate bientôt que le roi n'est pas là encore et que d'autres personnes comme elle attendent la présentation...

Elle sourit timidement en entrant et se présente:

Bonjour dame et messires... Camille le Roux de Comblisy... Puis dépliant un petit éventail de papier de soie... Mon dieu quelle chaleur... n'est-ce pas?

Citation :

Bonjour Marquis, ou dois-je dire Monsieur le Cousin du Roi? C'est un honneur pour moi de vous rencontrer ici.Est-ce que vous allez bien, avez vous fait bon voyage?

André Charles souria d'être reconnu aussi vite et répondit

Bonjour Monsieur le Comte , oui vous m'avez démasqué je suis le cousin de Roy et c'est un honneur pour moi aussi de vous rencontrer. Je suis en excelente forme et vous ??

le voyage fût long mais sans encombre, en effet la Provence n'est pas la porte à côté et vous même avez vous fait bon voyage ??

Puis une Ravissante demoiselle arriva, son regard traversait toute la pièce par émerveillement puis exprima un sourire éblouissant finissant par s'exprimer aux nobles ici présent

une fois que la demoiselle eu fait sa présentation André Charles fit une noble révérence essayant de la faire la plus belle possible et dit

Bonjour Mademoiselle le Roux de Comblisy , ravi de faire vôtre connaissance , je suis le Marquis de la Chaize - Daix Marquis de Provence pour vous servir Mademoiselle.

puis reprit

Oui en effet c'est de saison, voulez vous que je vous apporte un verre d'eau Fraiche ??

La jeune femme s'évente avec énergie, se donnant l'impression de fraicheur avec son jouet de papier... Son regard s'applique à faire le tour des lieux, détaillant avec curiosité les personnes qui comme elles attendent le bon vouloir de sa majesté louis XV...

Une femme, qui semble tout aussi intimidée qu'elle, mais à bien y regarder, sa jolie frimousse sourit en permanence...

Trois homme, un semble perdu dans ses pensées... un autre l'aperçoit aussitôt et lui adresse un de ses regards auquel elle commence à être habituée... et qui est le meilleur reflet de sa beauté... Elle lui sourit flattée de son attention discrète...
Une troisième s'applique à lui faire une révérence courtoise et lui adresse la parole... lui proposant un rafraichissement...

Un verre d'eau fraiche messire... quel plaisir ce serait... mais oserai-je vous obliger... Monsieur le marquis de la Chaize?

Elle rencontre son regard, n'y lit que de l'attention aimable...
Elle se détend alors avançant doucement dans le monde si particulier de l'entourage royal... lui adresse un sourire reconnaissant...

Souria et répondit

Non non ne vous inquietez point je le fais avec plaisir

sur le point d'aller chercher de l'Eau il entendit son Nom et se retourna et lui répondit

Oui Mademoiselle le Roux de Comblisy puis je faire quelques chose d'Autre pour vous ??

et lui sourit en entendant sa réponse

Il est sur le point de partir à la recherche d'eau, quand il se retourne à nouveau...
Quelque chose d'autre? Seigneur non...

Elle rougit perdant momentanément contenance... Mais qu'avait-elle dit ou de quel ton pour donner à cet homme l'impression qu'elle avait besoin d'autre chose....
Elle se maudit intérieurement de ne pas mieux connaitre les us et langages de la cour, regrettant déjà les leçons ennuyeuses de son précepteur de bienséance.
Pourtant le sourire franc du marquis, un brin amusé la rassure....

Elle lui sourit à nouveau baissant les yeux sous le regard scrutateur... Je suis un peu perdue, je l'avoue, et craint de manquer de pratique dans l'art de m'exprimer dans le monde... Peut-être seriez vous disposé à me guider...
Elle rit doucement... Voyez je ne vous ai pas fait retourner pour rien!

André Charles souriat et lui dit

OH ce n'est rien ne vous en faites point, avec le temps vous apprendrez

puis souria encore plus en répondit

Mais certainement Mademoiselle, je vous apprendrai la bienséance au sein de la cour si c'est cela que vous attendez de moi , permettez je reviens je vais vous chercher vôtre verre d'Eau

au bout d'un court instant il revint près d'elle en lui disant

Voici Mademoiselle vôtre verre d'eau bien fraiche

puis s'écarta de quelques pas et la laissa boire tranquillement

Henri salua les deux nobles de la salle d'audience bonjour vicomtesse Camille et Marquis André Charles sert la main à André Charles et il retira son chapeau embrassa la main de la Vicomtesse et lui disant je suis Henri Vicomte de Polignc puis s'assoit et appela la domestique

Domestique amener moi une tasse de thé pour moi et ainsi que André Charles et dame Camille .

Une Fois qu'elle eu finit de boire doucement son verre d'eau bien fraiche, Monsieur le Vicomte de Polignac prit soudainement la parole et ordonna à son valet d'apporter du thé, bien que son intention était louage mais ne serait t'il pas dans les convenance de demander si une personne désire boire quelques chose ou pas ? André Charles répondit

Excusez , Monsieur le vicomte mais je n'ai guère envie de thé à cette heure de la journée mais merci quand même.

Puis se retourna vers Mademoiselle de Comblisy et lui dit

Me permettez vous chère Mademoiselle , de vous présenter le Monsieur Comte de Muret

s'écartant pour lui laisser la place , s'arrêtant de parler il laissa parler Monsieur le Comte

Camille boit son verre d'eau avec un soulagement non feint...
La fraicheur de la boisson l'apaise et elle reprend peu à peu contenance, le jeune marquis de Provence est d'un naturel réconfortant... ses premiers pas à la cours commencent sous les meilleures augures...
Un des autres nobles de la salle s'avance alors et se présente, lui prenant la main pour y déposer ses lèvres.. elle en est un instant surprise mais se rappelant soudain qu'il est d'usage à la cours, de saluer les dames de cette façon, elle retient son geste de la retirer.. effarouchée soudain de tant d'audace... attention ma belle se dit-elle tu es avec des nobles, alors pas d'impair....
Elle sourit gentiment au jeune vicomte qui se présente à son tour...
enchantée de faire votre connaissance monsieur le vicomte de Polignac, je me suis présentée déjà, Camille le Roux Vicomtesse de Comblisy... merci de votre obligeance monsieur le comte, mais s'il vous plait veuillez me faire servir un thé glacé... je préfèrerais...

Le marquis prenant à son tour la parole se tourne de nouveau vers elle...

Citation :

Me permettez vous chère Mademoiselle , de vous présenter le Monsieur Comte de Muret

Puis s'écarte poliment pour laisser la dite personne s'approcher... la jeune femme avait remarqué ce jeune noble en entrant, elle lui sourit du regard le laissant se présenter à son tour...
S'attendant cette fois ci au protocole du baise main, elle le laisse saisir ses doigts... chose qu'il fait avec la plus grande délicatesse, ses lèvres effleurant tout juste les fine phalanges... frôlement léger de papillon...
Elle sent chez le jeune homme pourtant à l'aise, un je ne sais quoi de discrète timidité, qui la touche...

Je suis ravie de faire votre connaissance monsieur le comte de Muret... Puis sourit d'un air mutin laissant fuser un léger rire... vous me flattez monsieur je ne suis point marquise... seulement vicomtesse, mais il est vrais que toutes ces nouvelles rencontres et titres, peuvent prêter à confusion...
Son regard se pose gentiment sur le jeune homme... touchée de son exquise éducation... se disant qu'elle avait en ce qui la concerne un sacré bout de chemin à parcourir pour arriver à ce niveau de bienséance..

André Charles se tût jusqu'à présent mais devant cette scène pour le moins cocasse il ne pu s'empêcher de sourire . Il laissa finir leur phrase , car il ne voulait pour le moins être impolis . Puis à son tour il prit la parole et dit

Mademoiselle la vicomtesse, ce que Monsieur le comte à omis de vous dire c'est que cette petite erreur n'est point le fruit du hasard. En effet Monsieur le Comte s'est égaré dans le bleu de vos yeux , quand on a les yeux aux couleurs du ciel de Provence , on ne peut que perdre pied par tant de Beauté

puis souria et laissa répondre

Après que le garde ouvrit la grille Henri marcha jusqu'à la salle d'audience ou le roi attendais tout les nobles du Royaume puis il vu d'autres noble arriver en carrosse il les attendit mais se fut trop long de les attendre alors il continua sa route.En marchant il vu toute les belles chose que le Roi avait dit de faire puis arriver à la salle Henri vu le Roi puis il fit une révérence et lui dit:

Bonjour sa majesté je suis Henri d'Haufort Vicomte de Polignac et je suis venu pour votre convocation.
ha oui j'avais oublier j'ai emmener un présent pour le roi car j'ai vu que il manquais quelle que chose

Garde emmener le cadeau du roi !
voila une cloche faite à Polignac pour la chapelle de Versaille cela est un cadeau qui à pris un peu de temps à ce faire.

Fantine, qui était un peu perdu se déplaçait difficilement entre les chaises...
Elle était assez gênée mais c'est alors qu'elle vit la belle robe blanche de la vicomtesse Camille, Fantine interloqué par cette rencontre vit les yeux bleu de la vicomtesse et la regarda d'un air malin...
Elle continua sa route pour se présenter au Compte Nicolas...
Celle-ci le découvre et dit de sa vois faible :
-Excusez moi... vous êtes le Compte Nicolas ?
Ne le laissant répondre elle se présenta :
-Bonjour monsieur me voici : Marquise de Mongneville, heureuse d'être en votre compagnie ainsi que la Vicomtesse Camille.
Fantine se retourna et aperçut André-Charles, elle se plongea dans les yeux étincelants de celui-ci ..
Elle se retourna vers la Vicomtesse et le Marquis mais ne quitta pas ses yeux d'André-Charles pendant un moment, puis elle s'adressa a ces compagnons qui la regardaient d'un air amusé...
-Comment allez vous ?

[Devant les portes à l'extérieur du salon]

Découverte de l'intérieur de Versailles, tout est astiquer et brille de mille feu, pas un grain de poussière, elle aime ca Morganne, pas de poussière moins de microbes, une de ses devises qui n'est pas partagée par son associer pourtant elle sait qu'elle a raison. Ils suivent le valet de la maison royal sans dire un mot, elle a regarder partout lui a se laisser trainer dans son sillage.
Les murmures indiquaient qu'on arrivait au salon, sans doute sommes nous les derniers attendus, le valet s'incline devant les portes, Morganne le remercie en lâchant la main de Joshua puis se penchant vers son oreille.

Nous y voilà, t'es prêt? Et sourit on est pas a un enterrement.

Elle se redresse réajuste sa jupe en lui faisant un clin d'œil et espérant cette fois son bras pour entrer.

Nicolas lui a répondu tout aussi courtoisement avec cette transparente et discrète émotion,... elle le regarde, se perdant un instant dans son regard... les yeux dorés du jeune homme la scrute avec espoir sur l'attente de sa réponse pour un dîner... se doit-elle d'accepter? L'envie ne lui en manque pas...
Elle n'a pas le temps de répondre...
André-Charles intervient d'un compliment à lui faire perdre contenance à nouveau... La jeune femme n'est pas habituée à tant d'attention...
Elle qui se faisait du souci sur sa tenue trop simple, qui n'arrivait à maitriser ses cheveux fous sous l'apprêt d'une coiffure correcte, n'en revient pas de tant d'attention...
Elle rougit violemment, baissant les yeux, souhaitant ardemment un autre grand verre d'eau... se tourne vers le domestique espérant le thé promis... quand elle aperçoit la jeune femme à la jolie frimousse s'emmêler dans les fauteuils et chaises du salon... elle en sourit amusée... mais est-ce bien vers eux que la jolie frimousse se dirige... La silhouette gracieuse, la démarche... mais est-ce que? Camille réfléchie à toute vitesse... Mais oui! ça ne peut-être qu'elle... pour lui décrocher ce regard espiègle...
Fantine!
Camille se retient de se jeter dans les bras de son amie d'enfance... Sa douce et curieuse Fantine, la compagne et complice de ses jeux, la bonne humeur et la gaité des étés au château de Comblisy... Mon dieu qu'elle était devenue belle... les yeux clairs encadrés de boucles blondes adoucissaient le visage impétueux et rieurs de la joyeuse enfant qu'elle avait connue...
Le caractère entier et un brin effronté le la demoiselle semblait intact cependant... et c'est sans aucune surprise que Camille assiste à la présentation inhabituelle de la jeune femme... Se retenant de rire elle l'écoute... amusée de l'insistance avec laquelle elle regarde le marquis... oh lala elle ne change pas ma Fantine... que vont penser les deux nobles aux manières si correctes des jeunes provinciales fraichement arrivées...
Elle en est détendue Camille de cet intermède inattendu... et accrochant le bras gracile de sa jeune amie, lui plantant un baiser sur la joue, rit de bonheur de se trouver ici à quelques minutes de rencontrer le roi...
Je vous présente mon amie d'enfance, messieurs...
Puis se souvenant de la proposition du comte...
Un dîner monsieur de Muret? Ce sera avec un grand bonheur, si l'éducation d'une provinciale à la cours ne vous fait pas peur!

Pas à un enterrement, pas à un enterrement... Elle en a de bonne Morganne. Lui il préfèrerait y être à un enterrement. Au moins, il pourrait noter l'endroit pour venir piocher la nuit, et sortir le cadavre pour faire quelques expériences avec. Mais bien sûr que quand il a finit de jouer il remet les morceaux là où il les a pris. Enfin presque tous... des fois il en perd, et d'autres fois il en met plus... Bref, ce n'est pas important. Les voilà tous deux devant la porte. On les annonce enfin, avec tout de même un air de reproche, parce qu'il semblerait qu'ils soient les derniers. Et comme le Roi attend les derniers pour être le dernier. Celui qui a inventé l'étiquette aurait mieux fait de s'abstenir le jour où il a eu cette idée.

Allez, c'est l'heure de faire bonne impression. On offre le coude à la dame, on marche bien droit comme si on avait un livre sur la tête. Et si il tombe, rouge les fesses. Un regard dans la pièce, et il reconnait ce qui peut l'être. Des têtes qu'il reconnait, d'autre qu'il découvre. Et par chance, comme c'est la dame qu'on salue en premier, il est tranquille, ce n'est pas à lui qu'on va dire bonjour en premier. Il se force à sourire. Exercice pas trop compliqué, puisque depuis toujours, on vous apprend à mentir au reste du monde.

Il y a l'air d'avoir une discussion légère entre le Comte de Muret, le Cousin du Roi, et deux femmes qu'il ne connaissait pas. Et bien, allons dire bonjour. Joshua guide Morganne vers le quatuor, libère la jeune femme pour la livrer en pâture aux messieurs, et quand à lui, s'applique à approcher ses lèvres à moins d'un centimètre de la peau du dos de la main des deux femmes. Voilà de vrais baise mains. Et encore, il porte les mains à sa bouche, ne se pliant que légèrement. Saluer les femmes d'abord, toujours. Et de ce présenter.

" Joshua Andreault de Langeron... Marquis de Mautevrier.... A vos seuls désirs. "

Les ..., les deux baisers. D'un signe de tête, il salue les deux hommes.

Camille , déjà bien entourée, lance une oeillade complice à son amie retrouvée...

Quand pénètre dans le salon un couple de belle prestance...
Le jeune homme grand svelte, a fière allure, le visage pâle encadré d'une chevelure claire dont les mèches en mouvement accrochent délicieusement la lumière du jour... Camille ne peut s'empêcher de l'admirer discrètement, comme on apprécie la grâce d'un cheval sauvage...

Le jeune homme les rejoint... un baise main des plus convenable, quoique moins courbé que les précédents... Camille y décèle un caractère peu plié aux convenances... et cherchant le regard de pâle émeraude du jeune homme y lit une étrange lueur... presque inquiétante... que son sourire charmeur adoucit presque immédiatement... Soudain gênée de son audace à planter ses yeux dans le siens, elle redescend sur la main fine, comme sa personne, mais dont les cicatrices irrégulières étonne la jeune femme... éveillant sa curiosité...
Ces mains ne sont pas celle d'un oisif se dit-elle..

Citation :

" Joshua Andreault de Langeron... Marquis de Mautevrier.... A vos seuls désirs. "

Camille relève à nouveau les yeux... Sourire discret:

Enchantée Marquis... Camille le Roux, Vicomtesse de Comblisy...

Nouvelle rencontre... Camille à le sentiment que ce jeune noble fera parler de lui... cette lueur inquiétante, ces prunelles rebelles... qui est donc cet homme...
Elle se tourne à nouveau vers le jeune Nicolas, dont le regard aussi ne la laisse pas indifférente... mais d'une tout autre manière...

Puis je vous demander une faveur monsieur le comte... l'attente est bien longue et je meurs de soif à nouveau... pourrai-je avoir un verre d'eau?