[RP] L'entrée du Château (Passage obligatoire)

Louis quinzième du nom , rentrait comme à son habitude de sa promenade équestre matinale , son chemin l'amenant tout naturellement vers les grilles du palais et par-delà la grande écurie , où le cheval qu'il chevauchait , avait bien mérité du repos et un surplus de picotin.

Le roi est étonné par le monde qui fait le pied de grue devant les grilles ,le souverain ne porte pas de grande tenue quand il va galoper dans les prés et forêt aux alentours de Versailles et n'est accompagné que de sa garde rapprochée et ce jour elle n'est que de trois hommes. Son regard acéré se porte sur le mouvement qui vient de la cour d'honneur et sourit en découvrant que c'est son épouse qui comme à son habitude piaffe d'impatience , mais il en ignore la raison .

Le roi porte son regard sur la dame qui est la marquise de St Héran et son oreille sur le chanteur qui ma foi porte beau et reconnait le duc de Nevers, aidé en cela par Monsieur de Percqueville qui à fait partie de la promenade équestre, il n'y a pas personne plus au courant de qui est qui dans le royaume. Monsieur de Percqueville , pas le chanteur.

Le roi met un doigt sur ses lèvres pour faire taire toute démonstration de respect , ni inclinaison à son endroit, le roi est d'humeur badine et a envie de s'amuser un peu au détriment des personne présente à la grille. Il croise le regard de la vicomtesse , lui intimant un silence sur son statu ...

-Monsieur beau timbre de voix, vous cherchez à plaire ou à séduire , voir peut-être les deux et il est de bon ton de faire les deux dans la faune des courtisans et courtisanes qui entoure le Roi , Mais je crains que chanter ne suffise point pour plaire à Sa Majesté , on le dit de nature austère et peu enclin à écouter le chant des oiseaux , mais ceci n'est que rumeurs de Cour et la Cour reste la Cour qu'en pensez-vous , monsieur ?

Le roi se tourne vers la marquise , tout en descendant de cheval .

-Madame que de charme en une seule personne , vous allez faire succomber bien des cœurs avec se regard plein de douceur et de volupté , méfiez-vous tout de même car la beauté et le charme fait bien des envieux et surtout des envieuses. La Cour ne pardonne rien à la beauté.

Se retourne vers la vicomtesse avec un sourire entendu .

-Vicomtesse , je suis ravi que nos routes se croisent à nouveau , rappelez moi quand se fut la dernière fois que cela est arrivé, j'ai ma foi une mémoire des plus défaillante.

Il sourit à la petite troupe avec bonheur .

-Il semble que vous campez près des grilles, on vous refuse l'entrée ou épierez-vous l'arrivée du Roi que l'on dit de retour à Versailles?

Gabriel était confus d'avoir chanté ainsi, d'autant plus qu'un cavalier avec trois hommes arrivèrent a leur hauteur.
En observant les nouveaux arrivants, il se douta qu'ils devaient être aller a une chasse ou bien quelque chose dans le genre, qui sait, mais ce qui le frappa plus qu'autre chose fut let on avec lequel il s'adressa a lui.
Le jeune Duc aurait bien évidement eut envie de répondre quelque chose sur un ton mielleux, mais préférer ne pas faire de vague, aussi il l'écouta parler avec les autres personnes présentes, se redressa dignement puis, en regardant le sieur poliment, il s'adressa a lui en ces termes..

Hum et bien oui sans doute que le Roy préfère moins de chansonnette et plus d'actions ou de fait d'armes sans doutes, et je préfère ne pas écouter les rumeurs, mais plutôt m'assurer moi même de vos dires, enfin si jamais j'ai la chance et le privilège de le rencontrer.
Ensuite séduire?
Pour le moment ce n'est point mon but, bien que je pourrais en avoir envie plus tard, je préfère d'abord règler certaines choses, ensuite je verrais pour cela.

Il observa l'homme avec respect, comme on doit a tout un chacun, puis sourit.

Oh pardon je ne me suis point présenter, je vais corriger cela.
Je suis Gabriel de Nerval, Duc de Nevers, enchanté de vous connaitre monsieur......?

Oh et oui pour le moment les gardes ne laissent pas passer, peut-être il y a-t-il une raison...

Renaissance se tourna vers la Vicomtesse qui lui avait adressée la parole,elle lui sourit et se presenta

"Bonjour et Enchantée Vicomtesse en effet nous n avons point éte presenté je suis Renaissance de Montmorin Marquise De St Heran"


Renaissance sourit a la Vicomtesse et aquiesa, s approchant legerement d elle, lui murmura


"Oui en effet Vicomtesse cela ne m a point echappé"

Clin d oeil a la Vicomtesse


Renaissance s'entretenait avec la Vicomtesse alors qu, elle vit un homme descendre de cheval et s adresser a elle


Madame que de charme en une seule personne , vous allez faire succomber bien des cœurs avec se regard plein de douceur et de volupté , méfiez-vous tout de même car la beauté et le charme fait bien des envieux et surtout des envieuses. La Cour ne pardonne rien à la beauté.

Elle lui sourit timidement ne sachant l identité de l homme


" Je vous remercie Monsieur de l honneur que vous me faites,mais ne suis point icelieu pour séduire,j aspire a une vie a deux dans le mariage,je souhaite toutefois que mon physique ne sera pas un obstacle pour de nouvelles connaissances feminines mais mon amie la Comtesse De Trenieres m a genereusement offert son aide qui me sera extrement précieuse ainsi que ses conseils "

La jeune femme se demandait ou etait la Comtesse de Treniere son amie,elle l avait perdue du regard

Ecoutant la conversation de l'homme avec la marquise, Gabriel vit arriver une femme, ma foi plutôt charmante, qui s'adressa a la marquise..

Le Roy??
Oh je....je suis confus Majesté, je ne...je ne vous ai point reconnus, mais il est vrai que dans cet accoutrement, il est difficile de reconnaître notre royale Souverrain.

Le jeune Duc se mit a s'incliner respectueusement, puis se redressa et se présenta comme il se devait.

Je manque a tout mes devoirs, permettez moi de me présenter.
Je suis Gabriel de Nerval, Duc de Nevers, a vostre service Majesté...

Confus mais restant digne, il regarda l'assemblé, en restant droit dans son maintient, le regard fier.

Alors qu'elle s'apprêtait à répondre à la marquise de St Heran, le roi fait une arrivée discrète aux grilles...
Celui-ci semble détendu et de fort plaisante humeur...
Au même moment une voix au loin...
Elle se retourne... Ses yeux se portent vers le palais découvrant le reine en tenue légère...

Camille s'incline devant sa majesté le roi... qui vient de lui adresser la parole...

La mémoire de votre grâce lui fait défaut ... à moins que ce ne soit la présence de sa majestée la Reine qui vous ai mis des œillères..
Elle rit doucement...

Nous nous sommes croisés au bal de la clôture de chasse... Et les deux seuls couples à danser... Vous, Notre Reine, Le marquis d'Esne et moi même...
Il semble que mon charme ne soit pas aussi irrésistible que celui de marquise...

Se tourne vers celle-ci
Enchantée dame de vous connaître...

Camille regarde l'attroupement devant les grilles... hum cela fait longtemps qu'elle n'a vu autant de monde si potron minet...
Du sacré monde quand même... pour accueillir le duc de Nevers...

Tiens ma Louison que fais tu de si bonne heure dehors...

La bise avec effusion...
Et voilà ton ami la Baronne de Glapléan, Mélina...

Camille s'incline tout sourire devant la baronne..

Puis tourne son regard vers la reine sur les marches du palais...
Un signe de la main un sourire...
Relevant ses jupons, court comme une enfant à son encontre en riant... une nouvelle journée commence...

.

Il était en train de converser avec la vicomtesse , quand sa cousine arriva , gâchant la farce qu'il avait mis en place . Il fusilla du regard sa cousine , la peste avait encore frappé, elle ne perdait rien pour attendre , mais il répondit au duc avec un sourire.

-Vous nous demandiez qui nous étions , nous croyons que vous voilà renseigné...

Regard en coin vers sa "chère" cousine . Le roi fait un léger signe de tête au monsieur courbé devant lui .

-De Nevers nous sommes heureux que vous vous mettiez au service de notre personne , ceci se fait rare ,nous le craignons.

Il se retourne vers la vicomtesse.

-Nous nous rappelons avec acuité les fois que nous vous avons rencontré, mais nous faisions de l'esprit , car il est bien rare d'en trouver dans notre famille proche.

Regard ironique sur sa cousine.Son regard se porte sur son épouse qui semble attirer le regard de la vicomtesse ou peut-être le sien , il prend le chemin le conduisant vers la reine.

-Monsieur de Nevers , veuillez nous tenir compagnie , ses dames sont aussi conviées à nous suivre , nous l'exigeons !

Sourire carnassier à sa cousine.

Oui votre Majesté.

Le jeune Duc se mit a suivre la troupe, en marchant silencieusement, ne voulant pas rompre le silence qui venait de s'installé, puis garda l'air digne, ayant en tête les paroles du Roy..

Gabriel marcha aux cotés des gens présent, pensant qu'il avait de la chance d'être en si bonne compagnie
.Et l'oeil averti, il jetta son regard tantôt sur la Vicomtesse, puis sur les deux autres dames, et aussi de loin, sur la Reyne, et il détourna vite le regard pour ne point se faire tirer les oreilles par le Roy..

Votre Majesté, si je puis me permettre, vous semblez de fort bonne humeur aujourd'hui, je vous souhaite que cela continu.

La voix de l'homme inconnu résonne encore dans la cour et c'est sur ces entrefaites que le Roi arrive de son habituelle ballade à cheval.
Ça discute, et Emina plantée sur ses marches s'impatiente de voir Camille trainer. Un gros soupire sort de la bouche de la Reine, quand celle-ci aperçoit la compagnie. Quelque peu impatiente, elle s'adosse contre la pierre froide du bâtiment et observe toujours Camille, qu'elle voit lui faire signe et peut-être un semblant de sourire sur les lèvres. Faut dire que la distance ne donne pas trop de détails.
Et voici une Camille toute joyeuse qui accourt vers la Reine qui la regarde, curieuse d'en savoir plus.

Eh bien Camille ? Que me vaut cet éclat de rire ? Je te trouve en bonne forme ce matin, ce qui me donne le sourire vois tu ?!

Aussitôt dit, aussitôt joliment exécuté. Un sourire se dessine sur le visage de la Reine tandis qu'elle se tourne à nouveau vers les grilles, plissant les yeux afin de mieux voir.

Raconte-moi un peu. Qu'est-ce qu'...

La Reine s'interrompt subitement, voyant son mari ainsi que les autres personnes présentes, se rapprocher d'elles.
Elle croise les bras sur sa poitrine et hoche doucement la tête.

...Hurm, il semblerait que nous n'allons pas tarder à avoir de la visite, ma très chère Camille. Je vais me placer derrière toi, ainsi je serai partiellement présentable.

Emina rit tout en posant ses fines mains sur les épaules de son amie, et pivote afin de se retrouver derrière Camille, son corps étroitement serré contre le sien.

Edit : Entre les 'Te' et les 'vous'...

Camille arrive un soupçon essoufflée, rieuse…
Elle allait parler quand la reine la retourne pour coller son tiède corps contre son dos…
La jeune femme pouffe de la cocasse situation… la reine à demi nue par son corps mi-cachée…
Un frisson parcourt Camille, pas insensible aux courbes gracieuses de la reine, ni à ses mains fines agrippant ses épaules…
Regardant s’approcher les cavaliers, elle prend le temps d’expliquer se tournant à demi effleurant d’un sourire le visage de la reine…

Figurez-vous que de bon matin faisant ma promenade aux aurores, un charmant jeune homme aperçus-je...
M’approchant pour l’accueillir… Une dame se précipite… attirée comme une mouche sur du miel… …
Puis sur cette entrefaite se dessinent, trois cavaliers dont votre époux…
Aussitôt nous rejoignent… une marquise, une baronne…
Que de monde majestée, que de monde pour un seul homme fut-il beau et chantant comme rossignol !

Cet homme est le Duc de Nevers mon amie… beau comme un dieu et un sourire à vous damner…

Les voilà qui s’approchent… vous jugerez par vous-même !

Camille laisse fuser un rire cristallin… décidément la vie à la cours se teinte de couleurs chatoyantes…

Catherine ne savais pas trop quoi faire, elle arrivait..comment parler? comment se faire annoncer? elle priait en son for intérieur que quelqu'un vienne, l aider, la secourir...c'étais si grand, il y a avait tellement d'inconnu...Elle regardait tout ces gens qui conversait..elle devait sembler bien amatrice à leur coté, ne connaissant que l'étiquette..mais pour l 'appliquer, encore faut-il pouvoir le faire avec quelqu'un en face...elle n'osait parler..ses mains tenant et froissant nerveusement un mouchoir à ses initiales. Elle se mit sur le coté, observait...oh je vous en supplie Dieu tout puissant, aider moi...
Elle vit le roi passer avec sa troupe et fit une profonde révérence devant lui en tremblotant un peu...

Le jeune Duc était la, a suivre le Roy et les autres, finalement voyant les deux femmes restaient en arrière et la Vicomtesse partir devant, en sautillant comme une enfant a qui on aurait promis pleins de friandises.

Il essaya de paraître digne le plus possible lorsqu'il aperçut une dame, qui semblait timide et n'osa pas parler une seule fois, aussi Gabriel se détacha du groupe pour aller lui parler.

Bonjour Madame, je suis Gabriel de Nerval, Duc de Nevers, enchanté.

Le jeune Duc s'inclina respectueusement devant la dame, et lui offrit un bras, pour l'inviter a la suivre parmi tout cet attroupement.

Venez donc avec nous Madame, ne restez pas seule dans le coin,sinon vous ne pourrez plus en sortir.

Elle se releva doucement et sourit du haut de ses quinze année. Elle répondit avec un doux accent autrichien:

"-Enchantée messire de Nevers, je suis Catherine de Salsbourg..."

Elle prit son bras et suivit ce duc inconnu...s'intégrer, s'attacher, avoir des appuis, toujours ce que mère disait....
L'étiquette, toujours l'étiquette..comment se comporter avec un duc? Dans sa tête elle ressassait ses leçons...
Elle restait droite, peu être un peu crispée, mais c'était la première fois qu'elle sortait de son cocon familial..;
Elle osait à peine lever les yeux vers ce duc et suivi son pas dans l'assemblée qui suivait le roy....
Elle entamait enfin, après moult réflexion, un dialogue:
"-Je viens d'Autriche...c'est la première fois que je vois Versailles, le magnifique palais du feu roi Louis XIV du nom..."
On lui avait toujours dit que lorsqu'elle n avait rien à dire, il fallait parler de la pluie et du beau temps..parler pour ne rien dire..et vaincre cette timidité qui allait la perdre si elle ne s'ouvrait pas un peu plus aux autres, mais en ayant toujours soin de l'étiquette, ne jamais oublier son rang.

Catherine de Salsbourg?
Et bien enchanté , donc c'est la première fois que vous venez ici?
C'est assez impressionnant je dois le reconnaître, moi même ayant était très intimidé en arrivant mais il ne faut pas s'en faire pour cela, en général les gens sont vraiment très accueillant.

Disant cela, Gabriel vit que Catherine de Salsbourg semblait être crispé et assez tendue, surement intimidé a cause de la présence du Roy s'en doute.

Aussi il se mit a sourire et l'emmena près du groupe, puisqu'ils se dirigeaient presque tous vers la Reyne.

Détendez vous, le Roy a l'air de bonne humeur et apparemment c'est une bonne chose Madame, aussi pensez donc positif et tout ira bien, d'accord?

Bon seigneur, le jeune Duc se cala sur son rythme de marche a elle et lui adressa un joli sourire et alla lentement a la rencontre du groupe.

Elle hochait la tête en souriant...cet inconnu bizarrement la rassurait..aussi fit-elle comme elle avait dit, se relachant un peu, son regard qui se voilait distant et glacial se radoucis un peu et elle vit la Cour d'une facon différente. Elle demandait au duc
"-Et ou allons nous maintenant? Y a t-il un programme particulier pour suivre le roy? J avoue, à ma grane honte, ne rein connaitre au coutume française..."
Se disant elle commençait à repéré qui était qui en se disant qu'elle n étais pas si mal tombée....
Ce duc était, de ce qu'elle avait entendu, un charmant jeune homme..peu etre saurait-il la guider? D autre part, elle espérait bien un autre soutient du coté de la Reyne et de ses suivantes. Elle s accrochait au bras du duc et le suivit en faisant pareil que lui...il est plus vieux, je fais pareil que lui...

Dire que je suis moi aussi sortie de derrière un arbre ne serait point dans les convenances. Mais que dire ? Que je ne trouve pas ma place ici et que tout le monde semble déjà se connaître ? C'est en partie vrai puisque je ne me montre jamais. Ce jourd'hui et bien le monde près des grilles m'attire et je me décide enfin à pointer le bout de mon nez. Qui trouverais-je ?

Je m'avance, bien décidé à enfin annoncer la Duchesse d'Humières de Crevan est là. Il n'est jamais trop tard parait-il. C'est fait, me voici parmi les courtisanes et les courtisans du Roy et de la Reyne. Et... advienne que pourra.

Passant par là,en se rendant aux appartements de sa Majesté la Reine ...

Le Marquis d'Esne,en tenue décontractée ce jour,avec un pantalon de velours Noirs avec des filoches argentés au dessus des chevilles,une chemise de flanelle Blanche dont l'encolure était délicatement ornée,si ce n'est qu'elle était entre-ouverte sur deux boutons.Des souliers noirs à talonnettes plus par coquetterie que pour souligner sa déjà grande taille.

Apercevant une demoiselle élégante,et d'humeur enjoué pour sa part,il bifurqua pour aller la saluer.

Bien le bonjour mademoiselle !

François d' Harcourt fit une légère révérence finie par un baise main au ras de la peau de la demoiselle...

Et bien voilà je voulais rencontrer, je rencontre. L'homme s'avance devant moi, l'air assez sûr de lui mais qu'importe au moins a t-il la correction de dire bonjour. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire ma main est happée pour un baisemain. De la dextérité il a le monsieur. Je m'incline légèrement afin de lui rendre son bonjour.

Bien le bonjour Monsieur ! J'avoue, vous tombez fort bien je cherche où me rendre car j'arrive tout juste.

Il ne faudrait pas que le Monsieur s'imagine que je sois perdue mais un conseil avisé sur comment circuler dans cet univers ne serait pas de refus. Je le regarde amusée

Oui je ne sais comment m'y retrouver dans cette immensité qu'est Versailles. Un petit conseil peut-être ?

Un mince sourire aux lèvres,en se relevant du baise main...

Je suis François d' Harcourt,Marquis d'Esne et conseiller de la Reine.

Posant une main sur sa poitrine ,sur la chemise de flanelle en se désignant,prenant une pose un brin altière et pourtant détendue.

Et bien...rend le sourire narquois à la demoiselle,qui semble aimer feindre de se sentir perdue.

Veillez à vous montrer pour commencer,cela vous fera connaitre les lieux et d'autres membres de la Cour.
par ailleurs,divers évènements où vous conviendrez de venir,l'invitation étant de facto dès lors que vous êtes de la Cour.


Le Marquis d'Esne fit un geste de trois quarts en désignant le Château ou plutôt son hall .

Oui, oui bien sûr se montrer, comment n'y avait-elle pas pensé ! Bien sûr qu'elle sait qu'elle doit se montrer sauf que dans cet univers versaillais et bien elle ne sait où aller. Alors elle suit le geste du Marquis comme si elle ne se doutait pas que c'était par là bas qu'il fallait aller. Soit elle allait faire quelques nouvelles tentatives pour tenter de s'intégrer mais la patience et les courbettes n'étant pas son fort... Allez savoir.

Je vous remercie Monsieur le Marquis pour vos précieux conseils qui d'un coup m'ont... éclairée ! Au plaisir d'une prochaine rencontre.

Elle s'incline légèrement puis se dirige .....en fait elle ne sait pas, mais elle y va.

Le roi , une chevauchée matinale, une farce dont il avait juste pris une part bien infime. Rendit les chevaux, celui du roi et le sien , au palefrenier de la Grande Écurie.
Traverse en sens inverse , la cour d'honneur.
Salut de la tête un monsieur qui fait sa présentation à une dame au chapeau qui à un port altier , le monsieur semble être introduit auprès de la Reine , vu que la voix porte haut ou que l'architecture prête à une belle sonorité , quoi qu'il en soit il saisit le nom du Sieur.

Il ne cherche pas à interférer dans une conversation dont il n'est point l'invité. Stoppe devant les marches , époussette ses cuissardes de monte , met un peu d'ordre dans sa tenue. Dame au chapeau , éloignement de l'autre monsieur , coup d'œil vers elle à la dérobée. Lit un certain désarroi, une incertitude dans le regard de la nymphe, remarque ses pas hésitants.

Anselme fait que leur chemin , celui perdu de la dame et le sien qui sait où il doit aller , se croise.
Sourire
Inclinaison légère de la tête.
Captage du regard de la rêveuse.
Passage dans son champ de vision.

-Demoiselle , je constate que les méandres de ce palais sont autant hermétiques à votre esprit qu'elles le sont au mien. Peut-être devrions nous unir nos deux esprits , le mien , bien moins affuté que le votre , je le crains. Sourire . Ceci afin de chercher un but à nos errances respectives.

Devant le regard un peu perdu de la demoiselle devant son entrée en matière, il propose comme toute personne ayant un minimum d'éducation , une porte de sortie à la demoiselle.

-Il va de soit que je mon but n'est point de vous accaparer, si ma proposition est un peu trop cavalière ou que vous préférez la solitude. Je disparaitrai de votre vue , comme un mauvais rêve.

La regarde ouvertement dans les yeux.