[RP] L'entrée du Château (Passage obligatoire)

Michel acquiesça devant les dires de Louis et regarda avec minutie son livret, le sieur avait dit vrai, il le laissa donc entrer.

Vous pouvez entrer, monsieur le Vicomte, suivez le valet qui vous mènera jusqu'à la salle d'audience.[/i]

[i]Il fit le conseil de la jeune femme et remit sa perruque qui n'était guerre belle et alla en direction de la salle d'Apollon annoncer le roi.

Je vous remercie de votre sollicitude tenez, toutes personne qui fait bien son travail doit en avoir bénéfice

Il pris la main de l'homme et y déposa un louis puis souriant se fit un devoir de suivre celui qui le menait au roi

Aurore arrivait enfin devant le château, sur le dos du cheval qui traînait derrière lui son carrosse, qui malheureusement en route, une roue de celui-ci c'est brisé. Essaie de reprendre ses esprits, suite à cette aventure abracadabrante, qui ne devait en aucun cas se produire. La chance ne lui sourit point en ce jour,tout est de la faute du cocher en est sûr, mais tellement sûr qu'elle le maudit à voix basse. Lui jette de temps à autre un regard noir, avec un haussement d'épaules vexée. Fait aller son éventail, pour calmer son agacement. Fait un signe au cocher de la descendre de cheval, se laisse porter pour mettre ses deux pieds au sol. Regarde son accoutrement s'il n'est point sali, juste un peu froissé. Se retient de soupirer, relève ses mains et constate que ses gants sont tout sale. Ferme les yeux dépitée,les retire et les lances au visage de son cocher sans lui dire mot. Prend une grande inspiration et sourit en avançant. Voit un homme de petite taille bedonnant, qui essaie tant bien que mal, de faire taille fine en rentrant le ventre. Remettant ainsi sa mèche rebelle grisâtre, la fixe d'un aire étrange. Regarde derrière elle et observe son cocher, brailler comme un âne. Roule les yeux et continue son chemin.

Bien le bonjour, je m'excuse de mon retard. Certes un malheureux imprèvue et venue à mon encontre! Pouvez-vous annoncer Aurore De Choisy Comtesse De Moutandre!

Esquise un léger sourire.

Michel avait fini sa tâche que le roi lui avait confié, il partit du salon d'Apollon avant de faire un petit signe discret au roi. Il était ravi d'avoir annoncé son roi mais il fallait qu'il reprenne son poste, il était certains que tous les nobles du royaume n'étaient pas présent, il fallait qu'il aille à l'entrée du château peut-être que des nobles attendaient qui sait? Arrivé vers les grilles, il s'aperçu que deux personnes attendaient, un ecclésiastique et une femme assez agacé.
Il alla les voir afin de les guider et de les conduire devant le Roy, même si la cérémonie avait déjà commencée !

Bien le bonjour ! votre Éminence, en regardant le GAF puis regardant la dame, madame la Comtesse. Bienvenue au château, la cérémonie vient juste de commencer, un de mes valets va vous conduire jusqu'au salon d'Apollon ou le Roy commence les allègements.

Il fit signe au valet de s'approcher pour que les deux nobles le suive.

Un carrosse est lancé à pleine allure dans les rues de Paris. On ne voit pas son occupante mais si c'était le cas, on verrait une jeune femme vêtue avec recherche mais visiblement agacée.

*Satanée roue*

En effet, l'équipage a dû s'arrêter en route à cause d'une roue qu'il a fallu réparer. Conséquence, Adélaïde est en retard au Palais, une catastrophe.

*Enfin pas tout à fait. Avec un peu de chance, je me ferais remarquer en arrivant si tard. Après tout qui se souvient des gens à l'heure ...*

Rester optimiste surtout et garder le sourire en toutes circonstances. Enfin, les grilles sont en vue. Le carrosse peut enfin s'arrêter et laisser s'échapper une Adélaïde excitée par ce qui l'attend.
De loin, elle remarque un homme qui semble être le responsable de l'accueil. La jeune femme ralenti ses pas pour reprendre son souffle. Cest d'une voix claire et charmante qu'elle se présente à lui.

"Bonsoir, je suis Adélaïde d'Hostung, comtesse de Tallard. Je dois être attendue."

Le temps d'attendre que le secrétaire du roy, daigne de venir l'accueillir, une personne se donne la peine de faire ses présentations lui aussi trépigne de cette attente. Bien courtois et gracieux, admet-elle. Comprend par la suite pourquoi autant de sagesse, le Cardinal Philippe de Janson, Comte-Évêque de Beauvais, Grand-Aumônier et Pair de France se tenait devant-elle. Tâte légèrement les cheveux, pour se donner une autre allure que de son arrivée. Faiblement intimidée et honteuse, de montrer ouvertement son irritation. Prend note de relever les bretelles à son cocher, en rentrant.

Mon éminence, si je puis! C'est moi qui suit, ravie de faire votre connaissance.
Je suis Aurore De Choisy Comtesse De Moutandre!

S'incline légèrement pour baiser son anneau, un bref coup d'œil pour voir si on ne la zieute pas, fait un petit croque dans l'anneau, Aurore veut absolument, s'assurer que c'est bien de l'or et non du toque. A son jeune âge, la curiosité prend énormément de place.
Heureusement qu'elle n'a plus ses dents de lait, elles n'auraient point tenu le contre coup. Pivote la tête en direction du secrétaire, qui enfin vient les chercher. Se tient de nouveau droite, hoche la tête pour donner son approuve-ment à celui-ci de suivre le valet.

Bonjour à vous aussi et merci messire.

Suit le valet sans décrocher un mot, regarde bien où elle marche soulevant sa robe de quelques centimètres, pour ne point l'abimer.

Marguerite vêtue d'une belle robe rapellant le bleu de ses yeux les cheveux relevés tenus par de jolis rubans de velour. Régardait une dernière fois son reflet dans un petit mirroir lorsque le cocher arrêtta le carosse devant le portail du Château.

Le cocher ouvrit la portière du carosse pour laisser passer Marguerite en lui tendant sa main gantée de blanc.

Marguerite fit un sourire à l'homme qui était d'office devant le portail.

Bonsoir je suis Marguerite De Colibret Duchesse de Villeroy.

elle attendit que l'homme regarda la longue liste des Nobles convoqués par le Roi.

Sa Grace de Penthièvre arriva à l entrée aprés une longue route difficile et calamiteuse il se présenta a l entrée

Bonjour, je suis Romuald De Penthièvre Duc du duché-pairie de Châteauvilain

Citation :

Bonjour madame la duchesse de Villeroy, bienvenue au château de Versailles, j'espère que le voyage c'est bien passé? Un valet vient de d'arriver, il vous conduira vers le salon d'Apollon ou le roi attend tous les nobles, la cérémonie viens juste de commencer, allez-y maintenant. Bonne journée !

Oui très bien passé un peu chaud mais ne sommes nous pas en début de la belle saison.Je vous en remerci monsieur. Elle inclina la tête légèrement avec un beau sourir.

Elle suivit le valet vers le salon ou se trouvait le Roi et ses convives.

Voyant l'élégante Duchesse de Villeroy se faire accompagner par le valet;il patienta....

Quand il revint,il s'adressa à lui:,je suis le Duc François d'Harcourt de retour d'une mission diplomatique en Italie.
regardant le valet de haut en bas de son air dédaigneux habituel,il ajouta:je vous donne mes titres afin que vous les sachiez à l'avenir...[b].Duc d'Harcourt,Pair de France et ancien commandant des gardes du ROy(1718-1722environ)....

Toisant le Valet d'un oeil torve,il conclut:[b]veillez à bien m'annoncer au Roy,et gare à vous si vous oubliez mes titres,paltoquet !

Michel en l'absence du Roy de Versailles veillait à la bonne marche de l'entrée du Palais enregistrant les arrivées des nouveaux nobles. Mais il n'était pas présent aux grilles toute la journée et la nuit il se devait de se reposer.Dans son travail , qui n'était pas celui de garde de la porte , mais bien celui de secrétaire, il avait rattraper au vol une jeune noble qui avait pris quelques liberté avec les usages du passage des grilles; mais tout était rentré dans l'ordre. Une autre jeune femme vint se présenter aux grilles, quand il relevait les passages.
Il s'inclina sans trop d'ostentation, mais juste pour marquer la différence.

-Le bonjour Mademoiselle , outre le fait de vous prénommer Agnès , ses charmants yeux ont-ils un titre nobiliaire ou dois-je juste annoter la venue d'une nouvelle domestique ?

Il pouvait se permettre quelques fantaisies , il était le secrétaire du Roy , donc avait un petit pouvoir et parfois il aimait en usité avec parcimonie, ce matin il était d'humeur badine.Attendant que la jeune femme lui énonce son titre, il nota le passage de la Baronne de Galpean, qui s'en alla dans un froissement de tissu vers les jardins. Mais il savait aussi qui était la demoiselle Agnès, mais il fallait bien qu'elle s'annonce par elle-même comme en voulait l'usage.

Ce n'est pas tout de flâner dans les rues de Paris, il faut se rendre à Versailles pour rendre compte à Sa Majesté du voyage en Nouvelle-France et pour chercher fonction. De Brisay est un de ces êtres qui ne peut rester sur cette terre sans avoir tâche à remplir, bien entendu il faut que cette dite tâche lui rapporte gloire et richesse sinon à quoi bon.

Le marquis fît agréable toilette, se parfumant d'eau de Cologne. Il faut être tout à fait présentable car pour avoir il faut plaire et pour plaire il faut paraître. Donc s'il veut avoir charge, il doit plaire à Louis XV. Roland monta dans sa voiture qui doit le conduire jusqu'à son Roy.

-Fouette cocher dit-il sur un air sérieux.

Pendant le cours voyage, Roland se mît à rêver à de grandes charges dans ce royaume, principalement dans le domaine militaire. Il se voyait déjà dans un large bureau, néanmoins il revient vite sur terre. C'était bien la première fois qu'il se sentait ainsi partir, un militaire ne rêve point ! Etait-ce donc prémonitoire cette fois-ci ? Il le sera bientôt puisque la voiture avec ses armes sur la portière arriva devant la grille.

- Sa Grâce Roland de Brisay, marquis de Denonville dit le cocher à voix haute.

Il avait pas encore fini avec la jeune femme arrivée précédemment qu'un carrosse , ayant connu de meilleurs jours déboucha de l'avenue de Paris . pour s'arrêter aux premières grilles, obligeant par cela les nobles à descendre de leur véhicules ou autres chaises.

La garde fit son devoir et les palefreniers firent leur office en s'occupant des chevaux et un laquais mis l'escabeau pour que l'occupant mettent pied à terre et poursuive son chemin à pied , jusqu'à la deuxième grille qui menait à la cour marbrée.

le factotum de service ne sourcilla point quand le cocher annonça la personne, Michel vit cette arrivée par-dessus l'épaule, fort charmante de la jeune femme qui lui faisait face. Imaginant la scène de l'arrivée du carrosse. Mais pour l'occupant , qui semblait être un homme, la traversée de la cour royale devait se faire à pied.

Donc le petit verre de rosé d'Anjou devrait encore attendre...Il retourna son attention vers la Comtesse.

Voilà que la jeune femme retrouve sa voie et s'annonce. Michel s'incline devant la Comtesse avec toute la rectitude d'un fonctionnaire qui en a vu d'autre. Sourire de circonstance.

-Madame la Comtesse de Chamanande , soyez la bienvenue au Palais de Versailles. Mais il me reste donc une simple question avant de pouvoir vous lâcher dans les méandres du Palais.

Laisse un silence ce faire , faisant mine de réfléchir à la bonne façon de le dire, faux prétexte si il en est , mais combien jubilatoire que la noblesse soit par la personne de la comtesse suspendue à ses dires.

-Certes je dois vous annoncer , mais à qui ?

Laisse un autre silence, le temps que la jeune femme trouve à qui ... Bien que c'est qu'une formalité de passage , il profite de l'absence du Roy à Versailles pour faire un tantinet du zèle de fonction , ce qui le fait rire intérieurement.